Aujourd’hui, nos enfants vivent à cent à l’heure : école, devoirs, activités, écrans… Résultat ? Ils sont parfois agités, dispersés, ou même stressés. Pourtant, il suffit parfois de quelques minutes par jour pour leur offrir un vrai moment de bien-être. Ces pauses leur permettent de retrouver le calme, d’améliorer leur concentration et même de développer leur confiance.
Dans cet article, je te propose 20 activités bien-être enfant simples, ludiques, peu coûteuses, que tu peux mettre en place à la maison ou en classe. Et pas besoin d’être un expert : je t’explique chaque activité pas à pas, avec des variantes pour tous les âges.
Demande à l’enfant de poser ses mains sur son ventre. Inspire profondément par le nez, comme si tu gonflais un gros ballon, puis expire lentement par la bouche en le « dégonflant ». Ce simple exercice de respiration aide à calmer le rythme cardiaque et à se concentrer sur l’instant présent. Idéal avant un devoir ou après une dispute. Pour les plus jeunes, on peut utiliser un vrai ballon comme repère visuel : il inspire quand le ballon se gonfle et expire quand il se dégonfle. À l’école, cet exercice peut se faire en cercle, chacun imaginant son ballon de couleur préférée. Résultat : en 2 minutes, le corps se détend et l’esprit s’apaise.
Inspirer pendant 4 secondes, retenir l’air pendant 4 secondes, expirer sur 4 secondes, et retenir encore 4 secondes. On imagine tracer un carré dans l’air avec le doigt pour rythmer l’exercice. Cette respiration aide à réguler le stress et recentrer l’attention. Les enfants aiment la version « dessin » : on leur donne une ardoise pour tracer leur carré à chaque cycle. En classe, cela fonctionne avant une évaluation pour calmer les tensions. À la maison, on peut en faire un rituel du matin pour bien démarrer la journée. Le rythme régulier installe un sentiment de sécurité et d’ancrage.
Inspirer par le nez sur 4 temps, retenir sur 7 (ou moins pour les plus jeunes), expirer sur 8. Cette technique, adaptée du Dr Andrew Weil, favorise l’endormissement et apaise le système nerveux. Avec les enfants, on peut remplacer le comptage par une histoire : inspirer pendant que l’oiseau déploie ses ailes, retenir quand il plane, expirer quand il se pose. En soirée, c’est parfait pour passer en douceur du jeu au coucher. On peut aussi la pratiquer après un moment d’excitation pour « redescendre » tranquillement.
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L’enfant « respire » l’odeur d’une fleur imaginaire (inspiration lente) puis souffle doucement sur une bougie imaginaire (expiration longue). Ce jeu sensoriel est idéal avec les petits, car il rend la respiration amusante et visuelle. On peut aussi utiliser une vraie fleur ou une petite bougie LED pour stimuler les sens. En classe, les enfants adorent mimer tous ensemble. À la maison, c’est un bon rituel avant l’histoire du soir. Simple et efficace pour ramener un enfant excité dans un état plus calme en moins d’une minute.
À genoux, fesses sur les talons, l’enfant se penche vers l’avant, front au sol, bras tendus ou le long du corps. Cette position de yoga détend le dos, calme le mental et donne un sentiment de sécurité. Elle peut se pratiquer sur un tapis, un lit ou même sur un tapis de classe. Les enfants peuvent imaginer qu’ils sont une petite tortue dans sa carapace. Maintenir la posture 30 secondes à 2 minutes, en respirant lentement. Idéal en fin de journée ou après une activité physique intense.
Debout, l’enfant pose un pied sur l’intérieur de la jambe opposée et joint les mains devant la poitrine. Fixer un point devant soi aide à tenir l’équilibre. Cette posture de yoga développe la concentration, la coordination et la confiance. Pour les plus jeunes, on autorise la pointe du pied à rester au sol. On peut imaginer que l’on devient un arbre : les pieds sont les racines, les bras les branches. En classe, cela peut devenir un jeu : qui tient le plus longtemps ?
À quatre pattes, inspirer en creusant le dos (chat heureux), expirer en arrondissant (chat fâché). Ce mouvement articulaire doux relâche les tensions dans la colonne vertébrale et favorise la circulation sanguine. Après quelques cycles, l’enfant peut ajouter un étirement des bras vers l’avant, fesses en arrière. On peut raconter une petite histoire : « le chat s’étire au soleil » ou « le chat se cache ». Activité parfaite pour réveiller le corps le matin ou le détendre avant de s’asseoir longtemps.
Trois postures simples enchaînées : bras levés vers le ciel, toucher le sol, puis se redresser. On inspire en levant, expire en descendant. Cette version express de la salutation au soleil donne un petit boost d’énergie tout en réchauffant les muscles. Pour garder l’attention des enfants, on peut inventer une histoire : « on attrape le soleil », « on salue la terre ». En classe, 3 à 5 cycles suffisent pour remettre les idées en place avant de reprendre un exercice.
On remplit une bouteille en plastique d’eau, de paillettes et de colle liquide. L’enfant secoue, puis observe les paillettes descendre lentement. Ce simple objet hypnotique aide à calmer un esprit agité. À la maison, on peut la fabriquer ensemble : c’est déjà une activité apaisante ! En classe, elle peut être dans le coin calme, à utiliser en autonomie. Observer le mouvement lent invite naturellement à ralentir sa respiration. Idéal pour les enfants qui ont du mal à exprimer leurs émotions verbalement.
Un bac rempli de riz, haricots secs ou perles d’eau : l’enfant plonge les mains, transvase, trie, cache de petits objets. Le toucher active une détente naturelle par stimulation sensorielle. Pour rendre l’activité plus méditative, on invite l’enfant à se concentrer sur la sensation et le son des grains. Parfait pour les maternelles et pour les moments de retour au calme après une récréation. À la maison, on peut varier les textures : sable fin, pompons, perles.
Le coloriage de mandalas aide l’enfant à se concentrer sur un geste simple et répétitif, ce qui diminue l’agitation mentale. Choisis des modèles adaptés à l’âge : formes simples pour les plus jeunes, détails plus fins pour les plus grands. On peut mettre une musique douce en fond et inviter l’enfant à choisir ses couleurs en fonction de son humeur. En classe, distribuer des petits formats à colorier en fin de matinée pour un retour au calme. À la maison, cela devient un rituel détente après les devoirs. L’important est de ne pas mettre de pression : on colorie pour le plaisir, pas pour la perfection.
L’origami demande patience et précision, deux qualités qui favorisent la concentration. Choisis des modèles simples pour commencer, comme un bateau ou un cœur. L’enfant plie le papier étape par étape, en suivant tes gestes. C’est une activité qui développe la motricité fine tout en calmant l’esprit. En classe, l’origami peut être intégré à un atelier d’arts plastiques. À la maison, il peut devenir un moment de complicité parent-enfant. Bonus : les créations peuvent décorer le coin calme ou servir de cadeau.
Marchez lentement, en prêtant attention à chaque pas, aux bruits, aux odeurs. Demande à l’enfant de décrire ce qu’il voit ou entend : « J’entends un oiseau », « je sens l’herbe ». Cette activité développe la pleine conscience et aide à ancrer l’enfant dans l’instant présent. Elle est parfaite pour relâcher la tension après une longue journée. On peut aussi ramasser des feuilles, des pierres, pour prolonger le moment par un bricolage créatif à la maison.
Fermez les yeux et écoutez. L’enfant doit identifier cinq sons différents autour de lui : un oiseau, un moteur, un froissement de feuilles… Cet exercice d’écoute active renforce la concentration et la sensibilité sensorielle. En classe, on peut le faire dans la cour, puis en discuter ensemble. À la maison, cela peut devenir un jeu en voiture : « Qui entendra un klaxon ? » ou « Qui repère un chant d’oiseau ? ». L’attention se transforme en curiosité.
Planter une graine, arroser une plante, retirer les feuilles sèches… Le jardinage est une activité apaisante qui apprend la patience et la responsabilité. Pour les enfants, manipuler la terre, sentir les odeurs, observer la croissance favorise la connexion avec la nature. Pas besoin de grand espace : un pot sur un rebord de fenêtre suffit. En classe, chaque élève peut avoir sa petite plante à entretenir. Le simple fait de s’occuper d’un être vivant développe l’empathie et le calme intérieur.
Allongez-vous et observez les nuages. Imaginez des formes, racontez des histoires. Puis demandez à l’enfant de décrire sa « météo intérieure » : ciel bleu, nuages, tempête ? C’est une manière ludique d’apprendre à identifier ses émotions. On peut aussi le faire en intérieur en fermant les yeux et en imaginant un paysage météo correspondant à son humeur. Cet exercice aide à verbaliser sans jugement et à créer un moment de connexion émotionnelle.
Classique, mais revisité : seules certaines consignes demandent une action. L’enfant doit rester attentif pour ne pas se tromper. On peut varier la vitesse, ajouter des mouvements de yoga ou de respiration. Ce jeu améliore l’attention, l’écoute et la coordination. Parfait pour canaliser un groupe d’enfants tout en s’amusant. À la maison, on peut en faire un rituel du matin pour activer le corps et l’esprit avant l’école.
Les jeux de mémoire et puzzles courts stimulent la concentration et la logique. Pour un effet apaisant, choisis des illustrations douces et un temps limité (5 minutes). En classe, cela peut être un atelier tournant pendant que d’autres travaillent. À la maison, c’est une bonne alternative aux écrans en fin d’après-midi. L’avantage est que l’enfant se concentre tellement sur la tâche qu’il oublie le reste, ce qui crée un état de calme naturel.
Utiliser un minuteur visuel (comme le Time Timer) permet à l’enfant de voir le temps qui passe. La méthode Pomodoro version enfant consiste à travailler 10-15 minutes, puis faire 2-3 minutes d’activité calme. Cela structure le temps et améliore la gestion de l’attention. En classe, le minuteur devient un repère commun pour toute la classe. À la maison, c’est un allié pour les devoirs, surtout pour les enfants qui se dispersent facilement.
Prépare une boîte avec des objets qui apaisent : balle anti-stress, petite peluche, livre, coloriage, bouteille à paillettes… L’enfant peut y accéder dès qu’il sent qu’il en a besoin. En classe, elle peut être dans un coin calme, avec des règles simples (y aller seul, 5 minutes, ranger après). À la maison, elle devient un outil d’autonomie pour gérer ses émotions. L’important est de personnaliser la boîte avec des éléments choisis par l’enfant, pour qu’il ait envie de l’utiliser.
Créer une routine bien-être ne veut pas dire faire toutes les activités tous les jours. L’idée est de choisir 2-3 rituels adaptés au moment :
La régularité compte plus que la durée. Même 5 minutes par jour peuvent transformer le niveau de calme et de concentration d’un enfant.
Le coin calme doit être un espace accueillant : coussin, lumière douce, petit tapis. Évite que ce soit une punition : c’est un lieu ressource. À disposition : bouteille sensorielle, livres, écouteurs avec musique douce, coloriages. On peut afficher une « carte des émotions » pour aider l’enfant à exprimer ce qu’il ressent. L’important est que l’enfant sache quand et comment y aller de lui-même.
En général, 2 à 10 minutes suffisent, selon l’âge et l’état émotionnel de l’enfant. Les plus jeunes (3-6 ans) restent concentrés sur des exercices très courts, tandis que les plus grands (9-12 ans) peuvent tenir plus longtemps, surtout sur des activités créatives ou calmes comme le coloriage ou la lecture.
Idéalement :
Les transitions entre deux activités sont aussi des moments parfaits.
Ne jamais forcer. Propose plusieurs choix et laisse-le décider. On peut aussi transformer l’exercice en jeu ou l’intégrer à une histoire. Parfois, il suffit d’attendre un moment plus calme pour que l’enfant soit réceptif.
Oui, beaucoup de ces activités sont adaptées au cadre scolaire : respiration ballon, chasse aux sons, coin calme, bouteille à paillettes… Elles peuvent être réalisées collectivement ou individuellement, en quelques minutes, sans matériel coûteux.
La plupart des activités ne nécessitent aucun matériel ou utilisent des objets du quotidien (papier, crayons, bouteilles vides, graines). Pour un coin calme, prévois un tapis, quelques coussins, et une boîte à outils avec quelques objets sensoriels.
Non. Elles sont un complément au bien-être global de l’enfant, mais ne remplacent pas l’accompagnement d’un professionnel (psychologue, orthophoniste, pédopsychiatre) si nécessaire.
Certaines activités simples comme « souffler la bougie » ou « respiration ballon » peuvent être proposées dès 2-3 ans. Plus l’enfant grandit, plus on peut introduire des exercices complexes comme l’origami ou la méditation guidée.
Il n’y a pas de règle fixe. L’important est la régularité : mieux vaut 5 minutes quotidiennes que 30 minutes une fois par semaine. On peut faire 1 à 3 petites activités réparties dans la journée.
Ajoute une dimension imaginaire : transformer la respiration en jeu (« gonfler un ballon », « sentir la fleur »), inventer une histoire autour des postures de yoga, ou chronométrer un puzzle comme un défi.
Observe les signes : respiration plus lente, posture détendue, sourire, concentration retrouvée. Si l’enfant demande à refaire l’activité ou l’intègre seul dans sa routine, c’est gagné.
Offrir à un enfant des moments de bien-être, c’est lui donner des outils pour toute sa vie. Qu’il s’agisse de respiration, de jeux sensoriels, de mouvements de yoga ou de petits rituels créatifs, ces activités simples peuvent transformer son quotidien. Teste-en quelques-unes, adapte-les, et surtout… amusez-vous ensemble. Le bien-être, c’est aussi le plaisir de partager.