Vous avez déjà entendu : « On met quoi dans la poubelle jaune ? » juste quand vous êtes pressé·e ? Normal. Le tri sélectif peut sembler compliqué aux enfants… et parfois aux adultes ! La bonne nouvelle : avec quelques images simples, des jeux malins et une routine claire, les enfants deviennent très vite des champions du tri.
Dans cet article ultra-pratique, on explique le pourquoi (le sens), le comment (les bons gestes), où jeter chaque déchet, et comment ancrer tout ça à la maison comme à l’école. On suit les tranches d’âge, on répond aux vraies questions (« Faut-il rincer ? », « Est-ce que tout est remélangé ? »), et on vous propose des activités clés en main. Astuce essentielle : les consignes peuvent varier selon votre commune. L’idée, ici, est de donner des repères universels et des mécanismes faciles à retenir, puis d’ajuster aux pictogrammes et couleurs locales.
Le tri, c’est un super-pouvoir à la portée de chaque enfant : on évite que des objets finissent en décharge ou incinérés, on réduit la pollution, et on économise des matières premières. Dire à un enfant qu’une canette peut renaître en vélo, ou qu’une feuille de papier peut redevenir cahier, donne du sens. Chaque geste évite de puiser dans les forêts, les mines, le pétrole. En classe, visualisez un sac d’ordures « avant tri » et « après tri » : la différence de volume parle d’elle-même !
Les enfants adorent les histoires. Racontez celle d’une bouteille plastique : elle voyage jusqu’au centre de tri, rejoint ses copines, est broyée, lavée, refondue… puis revient en nouvelle bouteille ou en T-shirt technique. Cette métamorphose nourrit leur curiosité et renforce le « à quoi bon ? » par du concret : rien ne se perd, tout se transforme (ou presque). Pour prolonger, proposez des jeux sur le tri qui mettent en scène ce voyage.
Le tri est un jeu d’équipe : la famille, la classe, la ville. Donner un petit rôle officiel à chaque enfant – « Ambassadeur·drice du bac jaune » – responsabilise sans moraliser. On valorise chaque progrès (« Tu as retiré le papier du pot de yaourt, bravo ! »), on corrige avec bienveillance. L’important : transformer l’action en habitude positive, pas en source de stress.
Dans beaucoup de communes, jaune = emballages (plastique, métal, carton) et bleu = papiers ; ailleurs, le jaune englobe aussi les papiers. Montrez les pictogrammes : bouteille plastique, canette, briquette, boîte carton, journal. Message simple : « C’est un emballage ? Il est vide ? Direction le bac emballages/papiers. » Pour des idées ludiques, voyez nos activités pour apprendre les couleurs. NOTRE BOUTIQUE OFFICIELLE D'ESCAPE GAME / ENQUETE
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Le verre se recycle à l’infini. Bouteilles, pots, bocaux (sans bouchon ni couvercle) vont dans le bac ou la borne verre. Les enfants retiennent facilement : « verre = vert ». Attention : ni la vaisselle, ni les miroirs, ni la céramique (ça casse le recyclage !).
Epluchures, restes de repas non carnés selon consignes, marc de café, sachets de thé : biodéchets. Ils deviennent compost ou biogaz. Le bac marron (ou le seau à compost) rend visible la valeur de nos restes : « On nourrit la terre pour faire pousser d’autres légumes ! ». Pour aller plus loin, découvrez comment initier les enfants au compost.
Ici vont les déchets non recyclables et non compostables. Expliquer que ce bac doit rétrécir avec le temps : plus on trie, plus il se vide.
Montrez les logos « à rapporter » :
L’enfant retient : « danger/objet spécial = endroit spécial ».
Bouteilles, flacons, pots (selon consigne), canettes, barquettes propres, cartons de céréales, briquettes de jus : oui. Règle d’or facile : vide, sans reste visible, et si possible aplati (pour gagner de la place). Les bouchons en plastique ? Souvent acceptés vissés, mais vérifiez localement. Pour compléter, explorez nos ateliers avec matériaux recyclés.
Bouteilles de jus, de confiture, pots de compote sans couvercle : oui. Gobelets en verre, miroirs, plats en pyrex : non (ça ressemble, mais ça ne fond pas comme le verre d’emballage).
Epluchures, coquilles d’œufs écrasées, marc de café, thé, petits restes végétaux : oui. Viandes/poissons, gros os, sauces grasses : souvent non (odeurs/animaux) – à vérifier selon filière. Astuce enfant : « Si ça vient d’un fruit ou d’un légume, le sol le veut ».
Mouchoirs usagés, éponges, litière (selon règles), petits jouets cassés non recyclables, sachets multi-matières non triables : ici. Rappelez que c’est le bac de dernier recours.
Peintures, solvants, huiles, gros cartons, mobilier, gravats : déchèterie. Vieilles piles, ampoules, cartouches : points de collecte. Les enfants adorent « l’expédition à la déchèterie » : en faire une mini-sortie éducative !
À cet âge, le tri passe par la couleur et les formes. Jeux : trier des images d’objets vers des paniers de couleur, manipuler de gros pictos aimantés sur le frigo. On raconte des histoires (« La canette veut rejoindre ses amies argentées ! »).
On introduit les matières (plastique, métal, verre, papier) et les logos de recyclage. Les enfants lisent des listes-mémo simples (« Je vide, j’aplatis, je dépose ») et corrigent des erreurs volontaires préparées par l’adulte.
On va plus loin : empreinte carbone, économie circulaire, enquête sur les bacs du quartier. Ils conçoivent affiches et capsules vidéo pour sensibiliser les plus jeunes. Objectif : devenir ambassadeurs. Pour sortir en nature et pratiquer la récup’, essayez ces bricolages extérieurs d’été.
Créez des cartes « déchet » et « bac ». Quand on retourne « pot de yaourt » + « bac jaune », c’est gagné. Variante : ajouter des cartes « pièges » (miroir, vaisselle) pour discuter.
Deux équipes, un tas d’objets propres et des bacs au bout du parcours. On court, on dépose, on justifie. On débriefe : qui a hésité ? Pourquoi ?
Chaque enfant reçoit une grille : « J’ai aplati une brique », « J’ai rapporté mes piles ». On coche sur une semaine. Récompense symbolique le vendredi.
Dans la classe/maison, indices à résoudre : codes couleur, pictos à associer, cadenas à ouvrir. Pour sortir, il faut trier correctement un lot final d’objets.
Un bocal transparent, un mélange d’épluchures et de carton, un peu d’humidité. On observe, on note l’évolution, on compare avec un bocal témoin (sans organique). Pour un guide pas à pas, lisez Compostage pour enfants.
On revalorise : boîtes de céréales pour le corps, rouleaux pour les bras, bouchons pour les yeux. L’enfant colle des pictos de matière sur chaque élément. D’autres idées sur Zéro déchet enfant.
Une scène miniature où la canette discute avec la bouteille : « On veut revoir la lumière ! ». On invente une comptine sur les bacs.
Les enfants créent affiches et autocollants à coller sur les bacs de la maison/école. Les dessins sont plus puissants que de longs textes.
Regardez une vidéo de centre de tri, puis quiz rapide : « À qui ressemble l’aimant ? » (au métal), « Pourquoi on écrase les bouteilles ? ».
On nomme des reporters : ils interviewent la cantine, comptent les sacs, comparent avant/après la campagne d’affichage. On publie un bilan. Pour bricoler avec un “déchet” courant, voyez 40 idées avec des rouleaux de papier toilette.
Placez trois bacs côte à côte, à hauteur de l’enfant. Collez pictos clairs : emballages/papiers, verre, biodéchets. Un couvercle coloré = un réflexe.
Créez des rendez-vous : le samedi matin, on vide la boîte à piles au magasin. Un tableau de suivi encourage les gestes (autocollants, points). Pour prolonger la dimension scientifique, testez un sous-marin en bouteille construit avec une bouteille recyclée.
Une erreur ? On corrige et on explique. Évitez les « Tu as tout fait rater ». Préférez : « Super, tu as pensé à vider ! Et si on regardait la matière ensemble ? »
Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. Proposez gourdes, boîtes réutilisables, goûters maison. Moins d’emballages = moins de tri. Retrouvez d’autres pistes sur Zéro déchet enfant.
Chaque jour un défi : lundi emballages, mardi verre, mercredi biodéchets, etc. Le vendredi, expo des affiches, robots upcyclés et résultats.
On nomme des ambassadeurs : rappel en classe, collecte des piles, mini-reportage photo. On tourne une vidéo pour inspirer les autres classes.
Affiches aux endroits clés : cantine, couloirs, entrée. Toute l’équipe éducative adopte le même langage et les mêmes pictos. Pour une activité nature liée aux cycles, réalisez un terrarium avec les enfants.
Non. Les sacs/bacs de tri partent vers des centres de tri où des machines (et des humains) séparent les matières. C’est précis et contrôlé. Les erreurs rendent le travail plus dur, d’où l’importance de bien trier.
Pas besoin de laver comme de la vaisselle. Il suffit de vider (gratter s’il reste beaucoup) pour éviter d’abîmer les autres déchets et d’attirer les nuisibles. Si un rapide coup d’eau froide facilite la vie, c’est bien, mais pas obligatoire partout.
Non. Beaucoup d’emballages plastiques se recyclent, mais pas tous les objets en plastique (jouets, brosses…). Rappelez la règle : on trie surtout les emballages (et selon les consignes locales).
On respire. Ce n’est pas grave d’apprendre. L’important, c’est de corriger quand on s’en rend compte et de retenir pour la prochaine fois. Le tri est une progression, pas un examen.
Créez une fiche-mémo par bac avec 5–7 exemples « oui/non ». Ajoutez une checklist « Je vide, j’aplatis, je dépose ». Plastifiez pour la cuisine.
Un album illustré pour les 3–6 ans, une BD pédagogique pour les 7–10 ans, une appli quiz familiale. Critères : clarté, humour, fidélité aux consignes.
Notez dans un carnet familial : adresse de la déchèterie, jour/horaire, magasins qui reprennent piles/ampoules, emplacement du conteneur verre le plus proche. Faites une carte avec l’enfant : c’est ludique et utile. Reliez cette étape à une sortie nature pour découvrir les insectes décomposeurs.
Le tri sélectif devient simple quand on relie sens + gestes + routine. On donne du sens (« Tu protèges la nature »), on fixe des gestes clairs (couleurs, pictos, “vide et aplati”), on met en place une routine joyeuse (jeux, missions, ambassadeurs). Pas besoin d’être parfait : chaque jour, on progresse. Et si on doute, on vérifie la consigne locale. Ensemble, on forme une équipe qui réduit, réutilise, recycle… et fait pousser de bonnes habitudes pour longtemps.
Par les couleurs et les images. Utilisez des paniers colorés, des pictos simples, des histoires d’objets qui « veulent retrouver leur famille ». Courtes séances, répétées.
Sous réserve locale, on retrouve souvent vert = verre, jaune = emballages, bleu = papier. Mais les règles varient selon les communes : fiez-vous aux pictogrammes et aux consignes locales.
Il suffit de vider et d’ôter les restes visibles. Un léger rinçage à l’eau froide peut aider, mais n’est pas toujours requis. L’important : ne pas souiller les autres.
Principalement les emballages : bouteilles et flacons plastique, canettes, briquettes, boîtes et cartons propres. Vérifiez si votre commune accepte aussi certains pots et barquettes.
Les biodéchets : épluchures, marc de café, sachets de thé, coquilles d’œufs écrasées, petits restes végétaux. Évitez viandes/poissons selon filière. Consultez la consigne locale.
Non. Beaucoup d’emballages plastiques oui, mais pas tous les objets. Rappelez l’idée : tri = emballages d’abord, selon logos et pictos.
Ne les jetez jamais dans la poubelle. Rapportez-les en magasin (bacs dédiés) ou en déchèterie. Les médicaments vont à la pharmacie.