Soyons honnêtes : personne ne se réveille le matin en se disant « aujourd’hui, je vais faire face à une urgence ». Et pourtant, un malaise dans le métro, un enfant qui s’étouffe à table, un cycliste au sol… ça arrive, et plus souvent qu’on ne l’imagine. Dans ces minutes qui paraissent interminables, une chose fait toute la différence : savoir quoi faire, tout de suite. C’est exactement ce que la formation PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) vous apprend. Pas des théories poussiéreuses, mais des gestes simples, efficaces, répétés jusqu’à devenir un réflexe. Vous n’êtes pas un médecin ? Tant mieux : le PSC1 est justement pensé pour tous les citoyens, dès le jeune âge, sans jargon, sans pression, avec des mises en situation concrètes.
Ce long article va vous guider pas à pas : que veut dire PSC1, comment passer le PSC1, où passer le PSC1 gratuitement, combien de temps est valable le PSC1, qu’est-ce qu’on y apprend vraiment, et pourquoi l’attestation peut devenir la ligne de CV qui compte le plus le jour où tout bascule. Installez-vous : en 10 minutes de lecture, vous saurez exactement comment vous lancer.
Avant de parler d’inscription, mettons-nous d’accord sur l’essentiel. PSC1 signifie Prévention et Secours Civiques de niveau 1. Trois mots, trois idées fortes :
L’esprit du PSC 1 est clair : zéro jugement, 100 % pratique. On progresse en groupe, on s’exerce, on rit parfois de ses maladresses, on recommence… jusqu’à ce que le geste devienne fluide. Vous repartez avec une attestation PSC1 et, surtout, une confiance que personne ne pourra vous enlever.
La formation PSC1 dure en général 7 à 8 heures. C’est une journée dense mais rythmée, 80 % pratique. Pas d’examen stressant : une évaluation continue basée sur votre participation et votre capacité à appliquer les bons gestes.
Sécuriser le lieu (couper l’électricité, éloigner la circulation, empêcher le suraccident). On apprend à analyser la scène en quelques secondes : qui ? quoi ? où ? quels risques ?
Appeler le 15 (SAMU), le 18 (pompiers) ou le 112. Vous verrez comment décrire la situation clairement : lieu précis, nombre de victimes, état apparent. C’est tout bête, mais ça fait gagner des minutes.
Le cœur de la formation PSC1.
Offrez-leur des escape games et des jeux d’enquête
ludiques, pédagogiques et à prix mini !
La partie la plus marquante ? Souvent, c’est celle-ci. Vous apprenez à reconnaître une victime inconsciente qui ne respire pas et à agir sans perdre de temps : alternance de compressions thoraciques et de défibrillation si un DAE est disponible. Le DAE parle et vous guide ; votre rôle, c’est d’oser l’ouvrir et d’appliquer calmement ce qu’il dit. On s’entraîne en binôme, on recommence, et on recommence encore. À la fin de la journée, vous savez où poser vos mains, à quel rythme presser, quand relayer. C’est physique, mais incroyablement gratifiant.
Bonne nouvelle : la formation premier secours est ouverte à tous. Beaucoup de participants viennent parce qu’ils vont devenir parents, parce qu’ils encadrent des jeunes (BAFA), parce qu’un proche a des soucis de santé, ou tout simplement par civisme. Côté entreprises, de plus en plus d’employeurs financent des sessions pour leurs équipes : c’est peu coûteux et très utile dans la culture sécurité.
Âge minimum ? On peut débuter dès 10 ans environ, selon les organismes. Pour les enfants, il existe aussi des ateliers « gestes qui sauvent (GQS) » plus courts. Si vous avez un ado, c’est un fabuleux apprentissage de l’autonomie : il saura quoi faire quand vous n’êtes pas là.
Vous êtes prêt·e ? Voici le mode d’emploi.
Plusieurs organismes agréés organisent des sessions toute l’année :
Le plus simple : tapez “formation PSC1 + votre ville”. Comparez dates, lieux, tarifs et avis. Les groupes sont souvent limités à 8–12 personnes pour que chacun pratique.
Comptez généralement 50 à 80 €, parfois un peu plus dans les grandes villes. Ce prix couvre le matériel pédagogique, la salle, le temps du formateur, l’assurance. C’est peu cher au vu de l’impact potentiel. Dites-vous que c’est le meilleur investissement-sécurité que vous puissiez faire pour vous et vos proches.
C’est possible dans plusieurs cas :
Astuce : quand vous contactez un organisme, demandez les dispositifs d’aide en cours. Parfois, une simple liste d’attente vous ouvre une place financée par la collectivité.
8h45 : accueil, tour de table, petite intro. Le formateur rassure tout le monde : pas d’examen final, on apprend en faisant.
On rentre vite dans le vif du sujet. Exercices sur Protéger – Alerter, premiers scénarios (plaies, brûlures), jeux de rôle avec accessoires (bandes, compresses, mannequins).
Moment idéal pour poser vos questions « perso » (bébé, sport, personne âgée à la maison…).
On monte en intensité. Étouffement, malaise, traumatismes… puis inconscience, PLS, massage cardiaque et défibrillateur. On termine souvent par un grand scénario où le groupe doit gérer une scène complète : sécuriser, répartir les rôles, alerter, secourir.
La validation est continue : le formateur vérifie que vous maîtrisez les gestes clés et vous remet l’attestation. Vous rentrez chez vous fatigué mais fier, avec un livret mémo pour revoir l’essentiel.
Question fréquente — et c’est normal. L’attestation PSC1 n’a pas de date d’expiration officielle. En revanche, la recommandation de terrain est claire : se recycler régulièrement. Pourquoi ? Parce que :
Ces remises à niveau durent en général 3 à 4 heures. On revoit l’arrêt cardiaque, l’étouffement, les nouveautés. C’est court, concret, terriblement utile. Si votre dernière formation date d’avant quelques années, foncez : vous repartirez rafraîchi et reboosté.
Au-delà du papier, la formation secourisme PSC1 transforme votre regard sur le monde. Vous repérez plus vite les risques, vous gardez la tête froide quand d’autres paniquent, vous devenez force de proposition (“on coupe le courant ? on éloigne les enfants ? qui appelle ?”). Sur le plan professionnel, c’est une preuve de responsabilité et de sang-froid. Dans l’animation, l’éducation, la sécurité, le sport, la santé, l’événementiel, la restauration… l’attestation PSC1 peut être appréciée, recommandée voire exigée. Et si vous envisagez plus tard un SST (Sauveteur Secouriste du Travail) ou un PSE1/PSE2 pour l’engagement associatif, le PSC1 est la porte d’entrée naturelle.
Imaginez : dîner de famille, un morceau mal avalé, une personne se met à tousser puis ne fait plus de bruit. Le visage rougit, les mains se portent à la gorge. Grâce au PSC1, vous savez lire la scène : c’est une obstruction totale. Vous vous levez, vous lui donnez 5 claques vigoureuses entre les omoplates. Rien ? Vous enchaînez avec la manœuvre de Heimlich : pression sèche vers vous et vers le haut, à mi-chemin entre le nombril et le sternum. Le morceau saute. L’air revient. En quelques secondes, vous avez évité le pire.
Ce type de micro-héroïsme n’apparaîtra jamais au JT, mais pour la personne en face de vous, vous serez inoubliable. Voilà ce que le PSC1 peut changer.
PSC1 = Prévention et Secours Civiques de niveau 1. C’est la formation de base en France pour apprendre les gestes qui sauvent : protéger une zone d’accident, alerter correctement les secours, secourir une victime (saignement, brûlure, étouffement, malaise, inconscience, arrêt cardiaque). L’attestation atteste que vous avez suivi et pratiqué ces gestes.
Astuce : si les dates sont loin, mettez-vous en liste d’attente ; des places se libèrent souvent au dernier moment.
Regardez du côté de votre mairie, de votre département, de votre établissement scolaire ou de votre employeur. Il existe des campagnes citoyennes et des subventions ponctuelles. Pensez aussi aux associations : elles montent parfois des sessions financées par des partenaires locaux.
Aucune date limite officielle, mais un recyclage est vivement conseillé tous les 2 à 3 ans (parfois annuel pour les personnes très exposées : encadrants, sport, petite enfance). C’est court, économique, et ça rafraîchit les réflexes.
Non, car la pratique est indispensable : massage cardiaque, PLS, DAE, bandages… On peut préparer un peu de théorie à distance (vidéos, fiches), mais la validation se fait en présentiel avec un formateur.
Le PSC1 est citoyen et s’adresse à tous, partout. Le SST (Sauveteur Secouriste du Travail) est orienté milieu professionnel, plus long, avec un maintien des acquis obligatoire. Si vous débutez, commencez par le PSC1 : c’est la base. Ensuite, selon votre métier, vous pourrez viser le SST.
En pratique, dès 10 ans selon les structures. Pour les plus jeunes, visez les ateliers GQS (gestes qui sauvent), ludiques et très adaptés.
Aucune performance physique. Prévoyez une tenue confortable : vous serez à genoux, vous ferez des compressions thoraciques, vous placerez des victimes en PLS. Si vous avez des fragilités (dos, genou), signalez-le : on adapte.
Oui, dès lors qu’elle est délivrée par un organisme agréé. Conservez votre attestation (papier ou PDF). Certaines structures peuvent vous la demander lors d’une inscription (BAFA, encadrement sportif, bénévolat, etc.).
Quelques critères simples pour ne pas vous tromper :
Un bon formateur, ça se sent : il met en confiance, il corrige sans humilier, il répète jusqu’à ce que le geste soit acquis.
Cette discipline simple enlève une énorme partie du stress : vous avez une marche à suivre. Et avec la répétition, elle devient automatique.
Parce que l’urgence ne prévient pas. Parce que chaque minute compte sur un arrêt cardiaque. Parce que l’étouffement peut basculer en quelques secondes. Parce que vos enfants, vos parents, vos amis comptent sur vous, même sans le dire. Et parce que, soyons francs, une journée de formation conviviale, utile, concrète, c’est infinitement plus précieux qu’une énième journée passée à scroller.
Le gain de confiance est réel : beaucoup de stagiaires racontent qu’après le PSC1, ils se sentent moins spectateurs du monde et plus acteurs. Ce n’est pas qu’un diplôme : c’est un état d’esprit.
Vous avez maintenant une vision claire de la formation PSC1 : sa signification, son contenu, sa validité, son coût, la façon de s’inscrire et ce qu’elle peut changer dans votre vie. Le reste, c’est une décision simple : bloquer une date et y aller. Dans quelques jours, vous pourrez écrire sur votre CV “PSC1 obtenu”… mais surtout, vous saurez que vous pourrez faire la différence pour quelqu’un, peut-être pour quelqu’un que vous aimez.
Alors, comment passer le PSC1 ? Choisissez un organisme, réservez, et faites le premier pas. Le jour où la vie vous demandera d’agir, vous serez prêt.