Vous avez envie de vivre une aventure humaine, intense et inoubliable ? Vous aimez travailler avec les enfants et les adolescents ? Alors le rôle d’animateur en colonie de vacances est peut-être fait pour vous ! Bien plus qu’un simple job d’été, c’est une mission riche de responsabilités, de découvertes et de fous rires. Mais au fond, comment devenir animateur en colonie de vacances ? Quelles sont les compétences nécessaires ? Et à quoi faut-il vraiment s’attendre lors de sa première colo ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.
L’animateur de colonie de vacances ne se contente pas d’organiser des jeux. Il est responsable du bien-être, de la sécurité et de l’épanouissement des jeunes tout au long du séjour. Cela commence dès le lever, avec la gestion du réveil et de l’hygiène, jusqu’au coucher, en passant par les repas, les activités, les veillées et les temps calmes.
Chaque journée est rythmée par un projet pédagogique mis en place avec le directeur. L’animateur participe donc activement à la vie du groupe, tout en assurant une présence rassurante et dynamique. Il incarne aussi un modèle : patience, respect, entraide, écoute… autant de valeurs à transmettre.
La règle en colo est claire : jamais seul, toujours avec le groupe. L’animateur encadre chaque moment de vie quotidienne, veille à la cohésion entre les enfants, gère les petits bobos comme les gros chagrins, et sait quand il faut intervenir… ou laisser vivre.
Être animateur, c’est un engagement total : physique, mental et émotionnel.
Vous voulez savoir quelles qualités pour être un bon animateur ? Ce métier exige bien plus que de l’énergie. Il faut avoir le sens de l’écoute, une bonne dose d’empathie, être bienveillant, mais aussi capable de poser un cadre.
Un bon animateur est aussi polyvalent. Il doit être à l’aise dans l’animation d’activités sportives, artistiques ou manuelles, tout en sachant gérer les temps calmes et la logistique du quotidien.
L’imprévu est le quotidien de l’animateur. Une météo capricieuse ? Un enfant qui se blesse ? Un planning à adapter en urgence ? Il faut savoir rebondir, improviser, inventer, le tout avec bonne humeur. C’est là que la créativité entre en jeu. Les meilleurs animateurs sont ceux qui transforment un couac en moment inoubliable.
La formation la plus connue pour devenir animateur en colo, c’est le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur). Ouvert dès 16 ans, ce diplôme non professionnel permet d’encadrer des mineurs en centre de loisirs ou en colonie de vacances.
Le BAFA colonie de vacances se compose de trois étapes :
Le coût varie selon les organismes (entre 800 et 1200 euros), mais de nombreuses aides financières existent (CAF, mairie, région…).
Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, il existe des formations professionnelles comme le CPJEPS animateur d’activités et de vie quotidienne, qui permet de travailler toute l’année.
Et pour ceux qui rêvent de diriger une colo, le BAFD (Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur) est la suite logique après le BAFA.
Travailler en colonie de vacances, c’est s’immerger dans une ambiance unique. C’est vivre 24h/24 avec une équipe, partager des fous rires, des galères, des réussites. Chaque jour est différent, chaque groupe a sa dynamique.
C’est aussi une expérience valorisante : les recruteurs apprécient les profils ayant travaillé en colo. Cela montre de la responsabilité, de l’adaptabilité et une vraie capacité à travailler en équipe.
Mais attention : si vous cherchez un job pépère, passez votre chemin. La vie en colonie, c’est aussi le manque de sommeil, le bruit permanent, les journées à 100 à l’heure, et très peu de temps pour soi. Il faut savoir gérer sa fatigue, garder son calme, et rester pro même quand on n’en peut plus.
Et pourtant… quand les enfants repartent avec des étoiles dans les yeux, on se dit que ça valait le coup.
On ne le répètera jamais assez : partez en colo avec une bonne dose d’ouverture d’esprit, de tolérance et de flexibilité. Il y aura des imprévus, des tensions, des nuits blanches. Mais aussi des souvenirs impérissables.
Pensez aussi à emporter un petit carnet d’idées d’animation, des jeux sans matériel, des chansons, quelques accessoires. Ce sera votre botte secrète pour animer un groupe à tout moment.
Les premiers jours sont souvent les plus délicats : les enfants sont stressés, les repères encore flous. L’animateur doit être présent, rassurant et structurant. Des jeux de présentation, des petits rituels et une bonne dose de bienveillance aident à poser un cadre rassurant.
Un conseil : créez rapidement une dynamique de groupe positive. Un bon esprit dès le départ facilite toute la suite du séjour.
Être animateur en colonie de vacances, c’est faire bien plus que jouer. C’est être un repère, un interlocuteur, un encadrant et un créateur de souvenirs. C’est apprendre à travailler en équipe, à prendre des décisions, à gérer un groupe, et parfois même à se découvrir soi-même.
Et si cette première colo vous donne envie d’aller plus loin, pourquoi ne pas envisager une formation pro dans l’animation ou l’éducation ? De nombreux animateurs de colos deviennent ensuite enseignants, éducateurs spécialisés, psychologues, ou directeurs de structures jeunesse.
Il faut suivre la formation BAFA, accessible dès 16 ans, composée de trois étapes : formation générale, stage pratique et approfondissement.
Encadrer les enfants, organiser des activités, assurer leur sécurité et animer la vie quotidienne.
Écoute, patience, créativité, dynamisme et capacité à travailler en équipe.
Non, mais il est fortement recommandé et souvent exigé par les employeurs.
Environ 30 à 50 euros brut par jour selon les structures.
Réveil, repas, activités, temps calmes, veillées et coucher, toujours en encadrement continu.
Assurer la sécurité physique et morale des mineurs, respecter les normes d’encadrement.
Oui, notamment via un stage BAFA, à condition d’être motivé et sérieux.
Passer le BAFD, suivre une formation CPJEPS ou BPJEPS pour devenir animateur pro ou directeur.
Écoute active, médiation, posture neutre, et instauration d’un climat de respect dans le groupe.