Avez-vous déjà remarqué l’énergie débordante des enfants après l’école ? Entre deux cours, à la pause méridienne ou en fin de journée, ils ont besoin d’un cadre rassurant, ludique et éducatif. C’est là qu’intervient une figure essentielle : l’animateur périscolaire.

Souvent discret, ce professionnel joue un rôle clé dans le quotidien des enfants. Il n’est ni enseignant, ni parent, mais un véritable repère éducatif entre les temps scolaires et familiaux. Et si vous vous demandez comment devenir animateur périscolaire, ou si ce métier est fait pour vous, vous êtes au bon endroit.

Dans cet article, on va plonger dans les coulisses de ce métier passion. On va parler missions, journées types, formation, salaire, compétences et même évolution de carrière. Et on ne va pas tourner autour du pot : c’est un métier riche, exigeant et profondément humain.

1. C’est quoi un animateur périscolaire au juste ?

Le métier d’animateur périscolaire, c’est bien plus que surveiller des enfants en récréation. Il s’agit d’accompagner, d’éveiller, de divertir, mais aussi d’éduquer. Son rôle se situe entre l’enseignant et le parent, dans un temps bien spécifique : le temps périscolaire, c’est-à-dire avant et après la classe, ainsi que durant la pause du midi.

Concrètement, l’animateur périscolaire :

• accueille les enfants en début et en fin de journée,
• propose des activités ludiques, culturelles ou sportives,
• favorise la vie en groupe et les règles de vie,
• assure la sécurité physique et affective de chacun,
• fait le lien entre l’école, les familles et les services municipaux.

On le confond parfois avec l’animateur extrascolaire, qui travaille durant les vacances ou les mercredis, mais les cadres sont différents. L’animateur périscolaire, lui, intervient dans le temps rattaché à l’école, sans être un enseignant.

2. Un quotidien rythmé par les enfants : à quoi ressemble une journée type ?

Pas de routine ennuyeuse ici ! Une journée type d’animateur périscolaire, c’est un enchaînement de temps forts, avec une bonne dose d’imprévu.

Le matin

Dès 7h30 parfois, il accueille les premiers enfants. On joue à des jeux calmes, on lit, on discute. C’est un sas de transition avant l’école.

Le midi

C’est un moment clé. L’animateur veille au repas, à la convivialité, à la gestion des conflits… et propose souvent des animations post-déjeuner : ateliers, mini-jeux, temps calmes, lectures.

Le soir

Après la classe, c’est reparti : aide aux devoirs, goûter, activités créatives ou sportives. L’objectif ? Finir la journée dans la bonne humeur, sans surcharge.

Et tout ça en gardant un œil sur la sécurité, le bien-être et l’inclusion de chaque enfant. Un vrai travail d’équilibriste !

3. Des activités pour grandir autrement

Un animateur périscolaire, c’est un peu un chef d’orchestre de l’imagination. Il propose des activités qui complètent l’école, mais sans jamais la copier.

Les activités créatives

Peinture, pâte à sel, collages, décoration… Parfait pour développer la motricité fine et la concentration.

Les jeux de groupe

Jeux de coopération, jeux sportifs, parcours… Idéal pour apprendre à respecter les règles et les autres.

Les temps calmes

Histoires, yoga, méditation… Oui, les enfants aussi ont besoin de pauses pour se recentrer.

Et ce n’est pas juste du divertissement : toutes ces activités sont pensées pour favoriser le développement social, cognitif et émotionnel des enfants.

4. Comment devenir animateur périscolaire ?

Bonne nouvelle : il est possible de devenir animateur périscolaire sans diplôme, surtout pour des contrats courts ou à temps partiel. Mais dans la majorité des cas, un minimum de formation est requis, notamment pour travailler dans des structures municipales.

Les formations classiques

• Le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur)
• Le CAP AEPE (Accompagnant Éducatif Petite Enfance)
• Le BAFD (pour diriger un centre)
• D’autres titres professionnels selon les régions

Quelles qualités faut-il ?

Patience, créativité, écoute, sens de l’organisation, capacité d’adaptation… Le savoir-être est aussi important que le savoir-faire !

Où se former ?

• Centres de formation habilités par Jeunesse et Sports
• Mairies, MJC, centres sociaux
• Formation à distance pour certains modules

5. Salaire, contrat et perspectives d’évolution

Alors, combien gagne-t-on quand on exerce le métier d’animateur périscolaire ? Ce n’est pas pour devenir riche, mais il y a de vraies opportunités d’évolution.

Le salaire moyen

En France, le salaire d’un animateur périscolaire débute autour du SMIC horaire, souvent sur des temps partiels (10 à 25h par semaine). En fonction de la commune, du contrat ou de l’ancienneté, cela peut augmenter.

Les types de contrat

• CDD (souvent renouvelés d’année en année)
• Contrats à temps non complet dans la fonction publique territoriale
• CDI ou contrats d’auto-entrepreneur dans certaines structures privées

Les perspectives d’évolution

Avec de l’expérience, on peut :

• Devenir coordinateur périscolaire
• Passer le BAFD et diriger un centre
• Intégrer la fonction publique à un poste d’ATSEM, animateur jeunesse ou éducateur spécialisé

6. Pourquoi c’est bien plus qu’un métier : c’est une vocation

On ne choisit pas ce métier par hasard. Travailler avec les enfants en périscolaire, c’est donner du sens à ses journées, créer des souvenirs, être un repère dans la vie d’un enfant.

Des témoignages touchants, chaque animateur en a des dizaines. Ce sont ces petits instants suspendus qui font que ce métier, on ne l’exerce pas, on le vit.

Conclusion : Et si c’était votre tour ?

Vous cherchez un métier humain, stimulant et utile ? Vous aimez le contact avec les enfants ? Vous êtes patient, débrouillard et créatif ? Alors pourquoi ne pas envisager une carrière d’animateur périscolaire ?

Ce métier encore trop peu reconnu mérite toute notre attention. Parce qu’au-delà des jeux et des goûters, ce sont des valeurs de vivre-ensemble, d’éveil et de respect qui se transmettent chaque jour, entre deux rires d’enfants.

Date : 23/04/25

Auteur : animyjob