Meilleur job étudiant : opter pour animateur BAFA cet été


 
Meilleur job étudiant : opter pour animateur BAFA cet été

Chaque été, c’est le même casse-tête pour toi, étudiant : comment trouver un job d’été qui ne soit pas juste un moyen de gagner quelques sous, mais aussi une expérience enrichissante, formatrice et valorisable sur le CV ? Entre les jobs classiques (serveur, vendeur en boutique, distribution de flyers…) et les alternatives plus atypiques, le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) revient souvent dans les discussions. Mais qu’est-ce qui rend ce job d’été étudiant si spécial ? Pourquoi devenir animateur BAFA pourrait bien être le meilleur job étudiant pour toi ? Dans cet article de fond, on va explorer, point par point, tout ce qui fait le sel de cette aventure estivale. Accroche-toi, car on va décortiquer le BAFA sous tous les angles, avec une approche 100% pratique et orientée SEO pour que tu repartes non seulement convaincu·e, mais aussi prêt·e à passer à l’action !

I. Qu’est-ce que le job d’animateur BAFA ?

Définition du BAFA

Le BAFA est le Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur. Concrètement, c’est un diplôme non-professionnel qui permet d’encadrer des enfants et des adolescents lors de séjours de vacances (colonies, centres de loisirs, camps, etc.). Autrement dit, si tu veux travailler en colonie de vacances ou dans un centre de loisirs pendant l’été, tu es en bonne voie avec ce brevet en poche. Sans BAFA, tu peux toujours être recruté·e, mais ta candidature sera souvent moins compétitive, voire impossible dans certaines structures exigeantes.

À quoi sert ce brevet ?

Le BAFA atteste que tu as suivi une formation spécifique pour encadrer des groupes, organiser des activités, assurer la sécurité des mineur·e·s et gérer la vie collective. Ce n’est pas juste un carton à cocher sur un formulaire : c’est une vraie boîte à outils de pédagogie, de gestion de groupe et d’organisation. Si tu te demandes « pourquoi passer le BAFA quand on est étudiant ? », la réponse tient en plusieurs dimensions : développer des compétences sociales, gagner en autonomie, profiter d’un job d’été rémunéré et surtout vivre une expérience mémorable.

Ce que fait concrètement un animateur

Pour donner une image concrète, imagine une journée en tant qu’animateur·rice BAFA :

  • Réveil des enfants, petit-déjeuner collectif, brief sur la journée.
  • Animation d’ateliers (jeux, activités manuelles, sportives, artistiques…).
  • Surveillance pendant les temps libres (jeux de cour, baignade si c’est prévu, etc.).
  • Gestion des repas (aide, accompagnement, ambiance).
  • Veillées en soirée (jeux de société, spectacles, soirées à thème…).
  • Moments de discussion, gestion de petits conflits, soutien moral.
  • Bilan de la journée avec l’équipe d’animation.

Bref, tu es multi-casquettes : organisateur·rice, médiateur·rice, créatif·ve, animateur·rice relationnel·le, parfois bricoleur·se, parfois comptable des effectifs, mais toujours prêt·e à improviser quand un imprévu survient. C’est un métier de terrain, exigeant mais gratifiant !

II. Pourquoi le BAFA est-il parfait pour les étudiants ?

Avantages financiers

Un critère très concret pour un job d’été qui paye bien pour les jeunes : le BAFA offre une rémunération souvent supérieure au SMIC horaire de base, surtout si l’on tient compte des primes (prime de sujétion, prime de vacances, majoration pour diplômes, ancienneté éventuelle, durée du séjour, localisation géographique…). Selon la structure (colonies en zones isolées, séjours à l’étranger, villages vacances…), la rémunération peut devenir intéressante, et même inclure le logement et la nourriture, ce qui réduit ta facture estivale. Contrairement à un job de serveuse ou vendeur·se, tu loges souvent sur place, logistique incluse, ce qui minimise tes dépenses. Pour un étudiant qui veut économiser ou financer ses études, c’est un vrai plus.

Développement de compétences utiles (soft skills)

Au-delà de l’aspect financier, le BAFA est un concentré de soft skills : leadership, communication, gestion de conflits, créativité, organisation, gestion du temps, travail en équipe, adaptabilité, sens des responsabilités… Autant de qualités que recherchent les recruteurs, quel que soit ton futur métier. Travailler en tant qu’animateur·rice, c’est jongler avec des imprévus : un enfant qui a le cafard, une météo capricieuse qui chamboule le planning, une activité qui ne suscite pas l’adhésion… Tu apprends à pivoter, à proposer des alternatives, à garder ton calme et à rassurer le groupe. Ces compétences transversales, c’est de l’or sur un CV, surtout pour un profil jeune sans beaucoup d’expérience professionnelle.

Expérience valorisable sur le CV

Mentionner « animateur·rice BAFA » dans la rubrique expérience de ton CV, c’est signaler plusieurs choses :

  1. Tu sais encadrer et gérer un groupe.
  2. Tu es responsable et digne de confiance, puisqu’on te confie des mineur·e·s.
  3. Tu sais organiser des projets : planifier des activités, respecter des plannings, coordonner une équipe.
  4. Tu as une capacité d’adaptation et un sens de l’initiative.

Que tu cherches ensuite un stage, un job étudiant hors-saison ou un premier emploi, ce bagage fait bonne impression. Dans beaucoup de secteurs (éducation, social, événementiel, tourisme, sport, animation culturelle…), cette expérience est un atout direct. Et même dans des domaines plus éloignés, cela montre ton dynamisme et ta polyvalence.

Liberté et flexibilité pendant l’été

Contrairement à un emploi fixe en ville, le job d’animateur BAFA se concentre sur une période déterminée : souvent de début juillet à fin août, parfois avec des formations en amont (stages de formation initiale et pratique). Tu profites des journées intenses, et une fois la période terminée, tu es libre pour la rentrée universitaire. Pas de stress de planning durant l’année : tu sais que ton été est réservé à cette aventure, tu peux planifier ta vie en conséquence (révisions, stages, voyages prévus avant/après).

III. Comment obtenir le BAFA ?

Conditions d’accès

Pour t’engager dans la formation BAFA, il faut :

  • Être âgé·e d’au moins 17 ans au début de la formation (ou 17 ans pendant, selon le calendrier).
  • Avoir une attestation de sécurité civile (premiers secours) ou suivre la partie PSC1 si ce n’est pas déjà le cas.
  • Être motivé·e : certaines sessions demandent une lettre de motivation ou un entretien informel (mais ce n’est pas systématique).

Il n’y a pas de conditions de diplôme ou de parcours particulier : que tu sois en L1, DUT, BTS, école d’ingénieur ou de commerce, tu peux y prétendre. Certains profils avec des compétences spécifiques (sport, arts, langue étrangère) sont appréciés, mais ce n’est pas une obligation pour commencer.

Déroulement de la formation (théorie + pratique)

La formation BAFA se structure en trois étapes principales :

  1. Session de formation générale (~8 jours) : théorie, méthodes pédagogiques, sécurité, découverte des publics, préparation d’animations.
  2. Stage pratique (~14 jours minimum) : tu mets en application ce que tu as appris dans un centre de loisirs ou une colonie. Tu es sous la responsabilité d’un directeur ou d’un formateur, tu observes, puis tu prends progressivement des initiatives.
  3. Session d’approfondissement ou de qualification (~6 à 8 jours) : choix de parcours en fonction de tes intérêts (animation scientifique, sport, nature, handicap, veillée, expression artistique, etc.). Cette session te permet de te spécialiser ou d’approfondir des méthodes.

Ces étapes peuvent parfois être condensées ou adaptées selon les structures, mais globalement, c’est le schéma classique. Entre chaque étape, il peut y avoir un délai : tu peux obtenir la session générale un été, réaliser le stage pratique le suivant, puis l’approfondissement l’été suivant. Certains organismes proposent des sessions combinées, mais vérifie bien le programme pour qu’il corresponde à tes disponibilités estivales.

Coût et aides financières

Le coût de la formation BAFA peut varier selon les organismes de formation et la région. En général, la formation BAFA (trois étapes) peut coûter plusieurs centaines d’euros. Heureusement, plusieurs dispositifs peuvent alléger la facture :

  • Aides de la CAF (Chèque-Vacances, aides spécifiques vacances jeunes).
  • Subventions des collectivités locales : de nombreuses régions, départements ou mairies prennent en charge une partie ou la totalité des frais, surtout si tu t’engages à faire ton stage pratique localement.
  • Aides d’associations ou d’employeurs : certaines associations d’éducation populaire financent ou remboursent en échange d’un engagement (ex. : s’engager à réaliser un certain nombre de colonies).
  • Bourses étudiantes ou aides universitaires : renseigne-toi auprès de ton service vie étudiante.
  • Financement personnel modulable : tu peux échelonner le paiement ou bénéficier de facilités de l’organisme de formation.

Avant de t’inscrire, fais le tour des subventions locales et nationales : parfois, un coup de fil à la mairie ou au centre social suffit pour débloquer une aide. Résultat : le BAFA job d’été rémunéré commence avant même que tu prennes ton premier poste, puisque la formation peut revenir à très peu de frais pour toi.

IV. Une journée type d’un animateur : entre fun, responsabilités et fous rires

Récit immersif d’une journée classique

Imagine un matin de juillet. Tu te réveilles dans un endroit parfois dépaysant : centre en pleine nature, village de montagne, bord de mer ou petite ville accueillante. Après un petit-déjeuner convivial, c’est le moment du briefing avec l’équipe d’animation : révision du planning, répartition des rôles, anticipation de la météo.

Tu files ensuite en “patrouille” pour accueillir les enfants qui débarquent, tu égayes l’ambiance : musique, sourires, quelques blagues. Puis, l’atelier du matin démarre : chasse au trésor dans la forêt, atelier théâtre, séance sportive ou activité manuelle créative. Tu es là pour faciliter, encourager, intervenir si besoin, mais surtout stimuler leur curiosité et leur esprit d’équipe.

À midi, repas et temps libre surveillé : tu dois veiller à ce que tout se passe bien, que personne ne se retrouve isolé·e, que l’alimentation est gérée. Puis sieste ou temps calme pour les plus petits, moment plus libre pour les plus grands (lecture, jeux de société). L’après-midi peut être consacrée à une sortie (piscine, accrobranche, découverte du patrimoine local) ou à un grand projet (spectacle, tournoi sportif, construction d’un objet…). Tu es moteur·rice, organisateur·rice, maître·sse de cérémonie et pompier·ère si un petit conflit survient.

Le soir, veillée thématique : par exemple, “soirée disco”, “kermesse”, “grand jeu de nuit”… Tu coordonnes les équipes, tu gères l’ambiance, tu adaptes si la météo change, tu veilles à la sécurité et à la bonne humeur. On rit, on chante, on danse, parfois on partage un moment plus introspectif (bilan de la journée, discussion autour d’un feu de camp). Enfin, un dernier point avec l’équipe d’animation pour discuter des points forts, des ajustements à apporter, et tu termines la journée, épuisé·e mais galvanisé·e.

Les atouts et les défis

Atouts (fun !)

  • Chaque journée est différente, pleine de surprises.
  • Tu construis des souvenirs inoubliables avec les enfants et l’équipe.
  • Tu apprends à gérer plein de situations : autonomie, responsabilité, créativité.
  • Tu vis souvent dans un cadre agréable (campagne, mer, montagne) loin du tumulte citadin.

Défis (mais c’est formateur)

  • Les journées peuvent être longues et remplies : faut aimer l’énergie constante.
  • Gérer la fatigue (physique et mentale) quand les enfants sont surexcités.
  • Imprévus météo ou logistiques (matériel qui manque, retard d’arrivée).
  • Parfois, la nostalgie en fin de séjour quand tu dois dire au revoir aux enfants et à l’équipe.

Mais tu sais quoi ? Tous ces défis sont autant d’occasions de grandir. Après quelques jours, tu gagnes en efficacité, tu apprends à anticiper, à trouver des plans B, à collaborer avec l’équipe de cuisine, la direction, les parents. C’est un vrai entraînement à la vie active, mais dans un cadre bienveillant où tout le monde est dans le même bateau.

V. Les vraies raisons pour lesquelles ce job change une vie

Maturité, autonomie, confiance en soi

Voilà le cœur du sujet : le rôle d’animateur BAFA te propulse hors de ta zone de confort. Tu deviens responsable d’un groupe de mineur·e·s. Tu organises, tu prends des décisions, tu assumes les conséquences. Quand tu vois le regard admiratif d’un enfant après une activité réussie, tu sens que tu as un vrai impact. Cette posture renforce ta confiance en toi : tu sais que tu es capable de piloter un projet, de gérer une équipe et d’apporter du bien-être à autrui.

Rencontres humaines marquantes

Ce job attire souvent des profils variés : étudiant·e·s de filières différentes, jeunes diplômé·e·s en reconversion, passionné·e·s d’animation, sportif·ve·s, artistes, etc. Tu rencontres des collègues venus d’horizons divers, et tu crées des liens forts en partageant ce quotidien intense. Avec les enfants, tu découvres leurs univers, leurs questionnements, leurs rires et leurs émotions. Ces rencontres sont riches de leçons sur la vie, la tolérance, la créativité. Elles forgent ton empathie.

Impact sur les enfants et la société

L’animateur·rice a un rôle éducationnel indirect : tu participes à l’éveil des enfants, à leur développement social et émotionnel. Tu contribues à leur ouverture au monde, à leur confiance en eux, à leur esprit d’équipe. C’est gratifiant de savoir que tu fais partie d’un projet éducatif plus large. À l’échelle de la société, investir dans l’animation, c’est investir dans la génération future : éveiller la curiosité, encourager la solidarité, développer la créativité. Et toi, tu en es l’artisan·e pendant cet été.

VI. Les débouchés après le BAFA : et si ce job d’été ouvrait des portes ?

Poursuites dans l’animation, l’éducation ou le social

Une fois le BAFA en poche, plusieurs trajectoires sont possibles :

  • Animation : tu peux poursuivre comme animateur·rice confirmé·e, directeur·rice de séjours, travailler en accueil de loisirs pendant l’année scolaire (APRES-SCOLAIRE).
  • Éducation/formations : devenir éducateur·rice spécialisé·e (avec une formation complémentaire), enseignant·e (le BAFA est un plus), formateur·rice BAFA plus tard.
  • Social : travailler dans des associations, ONG, humanitaire, où l’expérience de gestion de groupe est recherchée.
  • Événementiel et tourisme : l’organisation d’événements, de camps d’été, d’activités culturelles, séjours linguistiques, etc.

Le BAFA peut être une première marche dans ces secteurs. Il t’aide à confirmer (ou infirmer) que tu souhaites vraiment t’orienter dans ces domaines. Beaucoup de professionnel·le·s de l’éducation populaire ont démarré par des jobs d’été BAFA.

Opportunités à l’étranger

Avec le BAFA, tu peux envisager :

  • Colonies de vacances internationales : il existe des structures françaises à l’étranger ou des partenariats.
  • Séjours linguistiques : animer des séjours pour des jeunes étrangers en immersion.
  • Volontariat international : certaines ONG acceptent un profil BAFA pour encadrer des projets jeunesse.
  • Stages ou emplois saisonniers dans d’autres pays : parfois, un équivalent local du BAFA est requis, mais ton expérience montrera ta capacité d’adaptation interculturelle.

Bref, le BAFA peut t’ouvrir des portes au-delà des frontières, pourvu que tu cherches et que tu valorises ton expérience sur ton CV international.

BAFA comme tremplin pour la vie active

Au-delà des secteurs liés directement à l’animation, les qualités que tu développes (leadership, organisation, gestion du stress, créativité) sont recherchées partout. Si tu vises un poste en entreprise, en start-up ou dans un projet personnel (lancement d’activité, association étudiante…), tu pourras mobiliser ces acquis. Dans ton entretien, tu pourras raconter des anecdotes concrètes : « J’ai géré un groupe de 30 enfants pendant 15 jours, j’ai dû organiser des activités malgré la pluie, mobiliser l’équipe… » Ces récits démontrent ta capacité à prendre des initiatives et à gérer des situations imprévues.

Conclusion

Alors, job d’été étudiant ou aventure humaine ? Avec le BAFA, tu combines les deux. Ce travail saisonnier étudiant n’est pas juste un job pour remplir ton porte-monnaie : c’est une expérience immersive qui te fait grandir, te dote de compétences solides, et t’ouvre un champ de possibles pour ta vie professionnelle future. Entre la formation BAFA, le stage pratique et l’approfondissement, tu construis un bagage riche. En tant qu’animateur BAFA, chaque journée est une surprise, un défi, un moment de partage et d’apprentissage.

Si tu hésites encore : imagine-toi fin août, témoin de la joie des enfants, fier·e d’avoir relevé des défis, riche de nouveaux liens avec des collègues rencontrés par hasard, fort·e d’une confiance en toi renouvelée. Plutôt tentant, non ? Alors n’attends plus : renseigne-toi auprès des organismes de formation, vérifie les aides financières disponibles, planifie ta session générale avant l’été prochain et lance-toi dans l’aventure. Le BAFA job d’été rémunéré n’attend que toi !

Appel à l’action : contacte dès maintenant un organisme de formation BAFA près de chez toi, explore les aides de ta région, parle avec des anciens animateurs pour récolter leurs conseils. Prépare ta lettre de motivation, aiguise ta curiosité et ton esprit d’initiative, et vas-y ! Cet été, deviens l’animateur·rice qui fera la différence pour des enfants et, surtout, pour toi-même.

Longue vie à tes projets estivaux et bonne aventure BAFA !

Date : 13/06/25
Auteur : animyjob

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