Travailler en tant qu’animateur centre de loisirs (ou animatrice centre de loisirs) n’est pas qu’un simple job saisonnier. C’est une aventure humaine, un rôle essentiel dans le développement des enfants, et pour beaucoup, une passion qui peut déboucher sur une véritable carrière. Que fait un animateur ? Comment le devenir ? À quoi ressemble une journée type en centre de loisirs ? On vous dit tout, avec des anecdotes et des conseils concrets du terrain.
Le métier d’animateur en centre de loisirs consiste à encadrer des groupes d’enfants pendant leurs temps libres, hors temps scolaire. Cela peut être le mercredi, pendant les vacances scolaires, ou après l’école dans le cadre de l’animation périscolaire.
Le but n’est pas simplement de les occuper, mais de proposer des activités ludiques, éducatives et collectives, qui favorisent leur épanouissement. On parle souvent d’animation enfance, car l’objectif est bien de construire du lien, d’apprendre à vivre ensemble, et d’encourager la créativité.
Travailler avec les enfants, ça ne s’improvise pas. Un(e) bon(ne) animateur(trice) centre de loisirs, c’est avant tout une personne :
Le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) est la porte d’entrée la plus courante vers ce métier. Accessible dès 16 ans, il se compose de trois étapes : une session de formation théorique, un stage pratique (souvent en centre de loisirs) et une session d’approfondissement.
Mais il existe d’autres parcours :
Certains centres acceptent aussi des animateurs non diplômés, notamment pour des emplois saisonniers, sous supervision.
Avec de l’expérience, un(e) animateur(trice) peut évoluer vers des postes de :
Des passerelles existent également vers les métiers de l’enseignement, du social ou de l’éducatif.
"Ce métier, je l’ai choisi par hasard, mais je l’ai adoré dès le premier jour. Ce qui me plaît, c’est d’avoir un vrai impact sur les enfants. Chaque sourire, chaque progrès, c’est une victoire." — Julie, animatrice depuis 3 ans.
Pour bien débuter :
Animer, encadrer, assurer la sécurité et accompagner les enfants dans leurs loisirs.
Créativité, patience, dynamisme, sens des responsabilités et adaptabilité.
Le BAFA est fortement recommandé, mais certaines structures acceptent des non-diplômés.
En passant des diplômes supplémentaires (CPJEPS, BPJEPS, BAFD), on peut devenir coordinateur ou directeur.
En début de carrière, il est souvent proche du SMIC. Il augmente selon les qualifications et responsabilités.
Oui, surtout en tant que stagiaire BAFA. Le terrain permet de se former rapidement.
Jeux, ateliers manuels, sorties, grands jeux, activités sportives, projets thématiques…