Jeu des foulards : alerte sur ce jeu mortel


 
Jeu des foulards : alerte sur ce jeu mortel

Si vous êtes parent, enseignant ou animateur, vous avez sans doute déjà entendu parler du jeu des foulards. Derrière ce nom innocent se cache en réalité un jeu dangereux, parfois même mortel, qui circule dans les cours d’école et sur les réseaux sociaux. L’objectif ? Se priver volontairement d’oxygène pour ressentir une sensation de vertige… au péril de sa vie.

Dans cet article, on lève le voile sur ce jeu mortel à l’école, ses mécanismes, ses risques réels, et surtout comment prévenir l’asphyxie volontaire chez les jeunes. Parce qu’un simple jeu de récréation peut rapidement tourner au drame.

Qu’est-ce que le jeu des foulards ?

Le jeu des foulards, aussi connu sous les noms de "jeu du rêve", "jeu de la tomate", ou plus récemment via des défis TikTok dangereux, consiste à provoquer une perte de conscience par auto-strangulation. Cela peut se faire avec un foulard, une ceinture, un cordon, ou même à mains nues en retenant sa respiration.

Ce comportement à risque adolescent est souvent perçu comme un défi entre copains, une sorte de rite de passage, ou une simple curiosité. Le but ? Ressentir une montée d’adrénaline, une sensation de flottement ou "d’ivresse", sans réaliser que ces quelques secondes peuvent laisser des séquelles à vie… ou être fatales.

Un jeu aux apparences inoffensives… mais très risqué

À première vue, cela peut ressembler à un jeu entre enfants qui rigolent. Mais en réalité, le jeu des foulards repose sur un mécanisme d’asphyxie volontaire, privant le cerveau d’oxygène. Et ce n’est pas anodin.

Les enfants qui s’y adonnent cherchent des sensations fortes, parfois pour impressionner les autres, relever un défi ou échapper à l’ennui. Ils ne mesurent pas les conséquences. Surtout lorsqu’ils pratiquent seuls, à l’abri des regards.

Les dangers réels du jeu des foulards

Parlons franchement : ce jeu dangereux peut tuer. Voici les principaux risques médicaux et physiques associés à l’asphyxie volontaire :

  • Évanouissement soudain : en quelques secondes, la privation d’oxygène peut faire perdre connaissance.
  • Lésions cérébrales : priver le cerveau d’oxygène même brièvement peut entraîner des dommages irréversibles.
  • Crises d’épilepsie : certains enfants ont développé des troubles neurologiques après y avoir joué.
  • Arrêt cardiaque ou arrêt respiratoire : dans les cas extrêmes, le cœur s’arrête. Et là, il est souvent trop tard.
  • Mort subite : plusieurs faits divers, en France et ailleurs, rapportent le décès d’enfants seuls dans leur chambre, une ceinture autour du cou, pensant "jouer".

Témoignage : Une mère témoigne dans une émission télévisée que son fils de 10 ans a été retrouvé inconscient dans sa chambre. Il pensait "essayer un défi TikTok". Il n’a pas survécu.

Comment reconnaître qu’un enfant y joue ?

Ce n’est pas toujours évident, mais certains signes doivent alerter :

  • Marques rouges ou bleues autour du cou
  • Objets inhabituels trouvés dans la chambre : foulards, cordons, ceintures
  • Isolement soudain, trouble du comportement, fascination pour la perte de conscience
  • Recherche de vidéos sur Internet sur des "défis fous" ou "jeux extrêmes"
  • Présence de caméras ou de téléphone posé comme s’il se filmait

Vous vous demandez "comment reconnaître le jeu des foulards" ? Un bon réflexe est d’observer attentivement les comportements inhabituels et de poser des questions sans accuser.

Que faire si on soupçonne une pratique du jeu ?

Pas de panique, mais ne pas banaliser non plus.

Voici les étapes recommandées :

  1. Parler calmement avec l’enfant, sans crier ni juger. Il doit se sentir écouté, pas puni.
  2. Expliquer les risques de manière simple mais claire : l’irréversibilité des lésions, le risque de mort.
  3. Informer l’école si besoin. Les enseignants ou animateurs peuvent aussi observer et encadrer.
  4. Proposer un suivi psychologique si l’enfant cherche des sensations fortes de manière répétée.
  5. Contactez des professionnels ou des associations spécialisées si vous vous sentez démuni.

Des associations comme APEAS (Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation) proposent des supports pédagogiques et des numéros d’écoute.

Prévenir plutôt que guérir : conseils aux parents et éducateurs

La prévention chez les enfants passe par la discussion, la confiance, mais aussi l’éducation émotionnelle. Voici quelques gestes simples :

  • Valoriser l’estime de soi : un enfant sûr de lui cherchera moins à impressionner.
  • Offrir des alternatives : sport, théâtre, jeux coopératifs… des moyens sains de se dépasser.
  • Éduquer à dire non : face à une pression de groupe, un enfant doit pouvoir refuser sans honte.
  • Parler des risques sans dramatiser : on informe, on n’effraie pas.

Et surtout : ne pas croire que "ça n’arrive qu’aux autres".

En parler pour sauver des vies

Le jeu des foulards est un sujet délicat, mais rester silencieux, c’est prendre un risque. De nombreuses campagnes de prévention existent aujourd’hui pour sensibiliser les familles, les écoles, et les enfants eux-mêmes.

Des témoignages poignants de familles endeuillées peuvent avoir un impact fort. Mettre des mots sur les drames évite qu’ils ne se reproduisent.

Le rôle des adultes est central : nous devons repérer, prévenir, et surtout dialoguer. Car chaque vie compte, et chaque mot bien placé peut éviter un drame.

Conclusion : Un jeu qui n’en est pas un

Le jeu des foulards n’est pas un simple passe-temps de cour de récréation. C’est un signal d’alarme, une pratique à surveiller, à encadrer et à faire connaître. Le meilleur remède ? La prévention, l’écoute, et la sensibilisation.

Parents, enseignants, animateurs : restons vigilants. Un enfant informé est un enfant protégé.

Date : 23/05/25
Auteur : animyjob

Les Offres à la Une

TUTOS ACTIVITES

Premium

CONSULTER

Quiz Express
Défi Express Animation !
  •   20 questions
  •   2 min top chrono
  •   1 fois par semaine
  •   Grimpe au classement
  •   Deviens le meilleur anim' 🏆 !
Relever le défi !