La lumière bleue et l’excitation cognitive retardent l’endormissement. Chez l’enfant et l’ado, le manque de sommeil se traduit par irritabilité, baisse de concentration, difficultés à apprendre, et parfois des réveils trop tardifs le week-end qui dérèglent tout. Couper les écrans au moins une heure avant le coucher, c’est la base d’un bon “rituel du soir enfant” et d’une “meilleure routine du coucher enfant”.
Le multitâche écran + devoirs réduit la qualité de l’étude. Les notifications fragmentent l’attention et poussent au “doomscrolling”. En séparant temps d’écran “utile” (recherche, cours, échanges scolaires) et temps “loisir”, on protège l’énergie mentale. Résultat : des devoirs plus courts, de meilleures notes et plus de temps libre réel.
Algorithmes, comparaisons sociales, contenus anxiogènes : tout cela pèse sur l’humeur, surtout à l’adolescence. Des limites claires, un co-visionnage régulier et des discussions ouvertes transforment l’écran en outil d’apprentissage plutôt qu’en piège.
Créativité, langues, programmation, documentaire, musique, échanges avec la famille… le numérique peut être formidable. Le cadre permet de maximiser ces bénéfices sans subir les dérives.
Priorité aux interactions humaines. Si écran il y a, court, de qualité, et toujours avec un adulte. Pas d’écran au repas ni dans la chambre.
Des épisodes courts, annoncés à l’avance, avec pause pour en parler. Objectif : garder des jeux libres, des histoires, de la motricité et du sommeil de qualité.
On peut introduire un petit “quota” quotidien ou hebdo, une charte familiale et des zones sans écran. On propose des alternatives concrètes à la fin de chaque session pour éviter la crise.
Les préados réclament plus d’autonomie : on négocie des créneaux, on sépare scolaire/loisir, on coupe les notifications le soir. On évite le smartphone dans la chambre et on garde la table sans écran.
On passe d’un contrôle direct à une co-gestion : objectifs hebdomadaires, temps d’arrêt nocturne, rappel des priorités (sommeil, devoirs, sport, amis “en vrai”). On discute réseaux sociaux et images partagées, on instaure des revues régulières, et on fait confiance tout en restant présent.
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Imprimez cette charte, signez-la tous, et affichez-la à hauteur d’enfant.
Le cerveau adore les habitudes. Si “repas = zéro écran”, il ne négocie plus. Même logique pour les devoirs, les trajets de 10 minutes et la fameuse heure avant le coucher.
Un chargeur au salon, un panier “parking smartphones” près de la porte, une montre réveil classique dans la chambre : des petits détails qui changent tout.
Faites une liste des usages utiles (recherche, cours, musique instrumentale, tutoriel bricolage) et des loisirs (vidéo courte, gaming, réseaux). Donnez un quota aux loisirs, laissez plus de flexibilité à l’utile à condition qu’il serve un projet concret.
Pour les devoirs sur écran : 20 minutes de focus + 5 minutes de pause active (eau, étirements, 10 squats en famille). Pour le gaming, 45 minutes max + pause pour garder le contrôle et éviter l’hyper-excitation.
Toutes les 20 minutes, regarder à 20 pieds (6 m) pendant 20 secondes. Ajoutez 1 heure sans écran avant de dormir : lecture, douche, rituel calme, respiration. Idéal quand on se demande “comment faire dormir un enfant difficile” ou “comment calmer un enfant hyperactif le soir”.
Activez Temps d’écran (iOS) ou Bien-être numérique (Android). Paramétrez limites par app, contenus restreints, et un temps d’arrêt nocturne. Verrouillez par code connu des seuls parents.
Sur console, créez des profils enfants, suivez le PEGI, fixez des horaires. Sur TV/ordi, un compte “enfant” et un code PIN pour les applications sensibles réduisent les frictions.
Des routeurs/box permettent de couper le Wi-Fi par appareil à heure fixe. Pratique pour une extinction douce et automatique, sans dispute.
Un contrat d’usage clarifie droits et devoirs : respect, sécurité, horaires, confidentialité, partage d’images. Définissez des objectifs hebdos (ex. 3 entraînements sportifs, 1 sortie ami, 1 projet créatif) qui passent avant l’écran loisir.
Désactivez les notifications push non essentielles et installez le mode Ne pas déranger le soir. Limitez TikTok/Instagram à X minutes/jour. L’adolescent apprend à se réguler au lieu de se laisser happer.
Regroupez les usages : une plage “scolaire” puis une plage “loisir”, plutôt que d’alterner toutes les 3 minutes. Moins de micro-décisions, moins d’épuisement, plus d’efficacité.
Ajoutez une routine d’extinction : minuterie ? sauvegarde ? ranger la manette ? boire un verre d’eau ? choisir l’activité suivante. Magique pour une routine du soir sans crise.
Anticipez : annonce claire du temps, minuteur visible, activité de relais prête (douche chaude, lecture, étirements). Si la tension monte, respirez ensemble 4-4-6, déplacement calme, voix basse, consigne courte.
Si le sommeil, l’humeur ou l’école se dégradent durablement, si l’enfant “perd pied” sans écran, ou si vous sentez la situation hors de contrôle, consultez un professionnel (pédiatre, psychologue, éducateur spécialisé).
Une boîte à idées prête à l’emploi : cartes d’activités, livre audio, corde à sauter, ballon, carnet de projets, BD “coup de cœur”, recettes rapides. Quand l’écran s’éteint, on pioche, on agit.
Un défi 7 jours sans vidéo courte, un challenge 10 000 pas, une soirée jeux de société, un club lecture à la maison. Récompensez par du temps de qualité plutôt que par plus d’écran.
Créez des règles par âge et un temps commun familial (film du vendredi). Le grand peut gagner des responsabilités (aide aux devoirs du petit) contre un peu plus de latitude ailleurs.
Privilégiez des séquences courtes, transitions balisées, minuteur visuel, activités physiques avant/après. Sur jeux vidéo, préférez des titres à fin de partie claire pour faciliter l’arrêt.
Visez 80 % de cohérence plutôt que le 100 % impossible. Partagez la charte par message, gardez les grands principes identiques et acceptez de petites différences pratiques.
Un tableau simple : colonnes jours, lignes scolaire / loisir / sans écran. On remplit le dimanche soir en 10 minutes. Ce visuel évite les débats sans fin.
Objectifs réalistes, visibles, valorisants : chèque-lecture, sortie vélo, atelier cuisine, soirée pyjama. Le message : “on gagne du vécu”, pas “on gagne plus d’écran”.
Jour 1 — Observer. Notez qui fait quoi, quand, où, et pourquoi. Listez les applis les plus utilisées et identifiez les “pièges” (vidéos courtes, jeu sans fin).
Jour 2 — Installer. Activez Temps d’écran/Bien-être numérique, créez les profils enfants, ajoutez un minuteur externe visible et un panier smartphones au salon.
Jour 3 — Décider. Fixez moments et zones sans écran, écrivez la charte, choisissez 2 exceptions familiales acceptées par tous.
Jour 4 — Rituel du soir. 1h sans écran, douche/lecture, respiration. Préparez l’activité de relais qui plaît vraiment à votre enfant.
Jour 5 — Organiser. Remplissez le planning hebdo, regroupez scolaire/loisir, placez sport, lecture, tâches et sorties “IRL”.
Jour 6 — Détox notifs. Coupez le superflu, passez certaines apps en silencieux, nettoyez le fil et suivez des comptes utiles.
Jour 7 — Bilan. Ce qui marche ? Ce qui coince ? Ajustez les quotas, célébrez les progrès, et planifiez un petit point chaque dimanche.
Gérer le temps d’écran, ce n’est pas mener une guerre, c’est installer un cadre qui protège le sommeil, l’attention et la bonne humeur… tout en laissant la place au plaisir et aux usages utiles. Commencez petit : une charte simple, deux zones sans écran, un minuteur, une routine du soir sans écran. Ajustez semaine après semaine. Vous verrez : moins de cris, plus de liens — et des enfants qui apprennent à se réguler pour de bon.
Selon l’âge et le contexte. Visez des sessions courtes, priorisez le sommeil et la qualité des contenus.
Idéalement au moins 1 heure avant le coucher. Parfait si vous cherchez un rituel du soir enfant apaisant.
Désactivez les notifications, fixez un temps quotidien, installez un temps d’arrêt nocturne, échangez sur les contenus.
Annoncez l’horaire, utilisez un minuteur, privilégiez des jeux à fin de partie claire, proposez une activité de relais.
Prévoir une transition physique calme (eau, douche, étirements), lumière tamisée, respiration guidée. Évitez tout nouvel écran.
Quand les prérequis sont là : autonomie, trajet école, règles comprises. Mieux vaut un téléphone encadré qu’un usage caché.
Routine stable : repas tôt, douche chaude, histoire, lumière douce, zéro écran la dernière heure. Respiration 4-4-6, câlin, dodo.
Charte visible, zones/moments sans écran, minuteur, alternatives prêtes, et exemplarité parentale. On co-gère, on ne surveille pas.