Les comptines pour enfants sont des chansons ou des poèmes courts qui se répètent et qui riment. Elles sont souvent accompagnées de gestes ou de jeux de doigts.
Les comptines pour enfants sont un excellent moyen de s’amuser, de chanter, de danser, de mimer, et de partager des moments de complicité avec les petits. Elles sont aussi un patrimoine culturel, qui se transmet de génération en génération, et qui reflète l’histoire, les traditions, et les valeurs de chaque pays. Mais comment choisir et apprendre des comptines pour enfants ? Voici quelques conseils :
Choisir des comptines pour enfants
Choisissez des comptines pour enfants adaptées à l’âge, aux goûts, et aux besoins de votre enfant. Il existe des comptines pour enfants pour tous les âges, du bébé à l’écolier, et pour tous les thèmes, de la nature aux animaux, en passant par les couleurs ou les chiffres.
Vous pouvez trouver des comptines pour enfants sur des livres, des CD, des sites web, ou des applications.
Apprendre des comptines pour enfants
Apprenez des comptines pour enfants en les répétant, en les chantant, et en les mimant. Les comptines pour enfants sont faciles à mémoriser grâce à leur rythme, leur musicalité, et leur répétition. Vous pouvez apprendre des comptines pour enfants en les répétant avec votre enfant, en les chantant avec lui, et en les mimant avec vos mains, vos doigts, ou votre corps. Vous pouvez aussi utiliser des images, des marionnettes, ou des objets pour illustrer les comptines pour enfants.
Varier les comptines pour enfants
Variez les comptines pour enfants pour enrichir le vocabulaire, la culture, et la créativité de votre enfant. Les comptines pour enfants sont une source d’enrichissement pour le langage, la culture, et la créativité de votre enfant. Vous pouvez varier les comptines pour enfants en lui faisant découvrir des comptines pour enfants de différents pays, de différentes époques, ou de différents styles. Vous pouvez aussi lui proposer de créer ses propres comptines pour enfants, en inventant des mots, des rimes, ou des gestes.
1. Frère Jacques
Frère Jacques est une comptine française très connue, qui date du XVIIe siècle. Elle raconte l'histoire d'un moine qui dort et qui doit sonner les matines. Elle se chante en canon, c'est-à-dire que deux groupes commencent la chanson à des moments différents, ce qui crée un effet harmonieux.
Paroles :
Frère Jacques, frère Jacques,
Dormez-vous ? Dormez-vous ?
Sonnez les matines, sonnez les matines,
Ding, dang, dong. Ding, dang, dong.
Gestes :
- Pour "Frère Jacques", on montre du doigt une personne ou une poupée qui représente le moine.
- Pour "Dormez-vous ?", on mime le sommeil en posant la tête sur les mains.
- Pour "Sonnez les matines", on mime le geste de tirer sur une corde pour faire sonner une cloche.
- Pour "Ding, dang, dong", on fait le geste de la cloche avec les bras.
Origine :
L'origine de cette comptine n'est pas certaine, mais il semblerait qu'elle soit inspirée d'un personnage réel, Frère Jacques Beaulieu, qui était un frère lai (un moine qui n'a pas prononcé de vœux) au couvent des Frères de la Charité à Paris. Il était chargé de sonner les cloches pour appeler les moines à la prière, mais il avait la réputation d'être paresseux et distrait, et de souvent s'endormir.
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2. Une souris verte
Une souris verte est une comptine française qui date du XVIIIe siècle. Elle raconte l'histoire d'une souris verte qui se transforme en escargot, puis en animal à cornes, après avoir été attrapée et trempée dans l'eau. Elle se chante sur un rythme rapide et joyeux, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
Une souris verte
Qui courait dans l'herbe
Je l'attrape par la queue
Je la montre à ces messieurs
Ces messieurs me disent
Trempez-la dans l'huile
Trempez-la dans l'eau
Ça fera un escargot
Tout chaud
Je la mets dans un tiroir
Elle me dit qu'il fait trop noir
Je la mets dans mon chapeau
Elle me dit qu'il fait trop chaud
Je la mets dans ma culotte
Elle me fait trois petites crottes
Gestes :
- Pour "Une souris verte", on montre sa main en forme de souris, avec le pouce comme la queue.
- Pour "Qui courait dans l'herbe", on fait courir la souris sur son bras ou sur sa jambe.
- Pour "Je l'attrape par la queue", on attrape le pouce de la main qui fait la souris avec l'autre main.
- Pour "Je la montre à ces messieurs", on montre la souris aux personnes autour de soi.
- Pour "Trempez-la dans l'huile, trempez-la dans l'eau", on fait le geste de tremper la souris dans un récipient imaginaire.
- Pour "Ça fera un escargot, tout chaud", on montre son poing fermé comme un escargot, et on souffle dessus.
- Pour "Je la mets dans un tiroir", on fait le geste d'ouvrir et de fermer un tiroir avec la souris dedans.
- Pour "Elle me dit qu'il fait trop noir", on fait le geste de parler avec la souris, et on secoue la tête pour dire non.
- Pour "Je la mets dans mon chapeau", on fait le geste de mettre la souris sur sa tête, sous un chapeau imaginaire.
- Pour "Elle me dit qu'il fait trop chaud", on fait le geste de parler avec la souris, et on se frotte le front pour dire qu'on a chaud.
- Pour "Je la mets dans ma culotte", on fait le geste de mettre la souris dans sa culotte, en la glissant sous son vêtement.
- Pour "Pour "Elle me fait trois petites crottes", on fait le geste de compter trois avec les doigts, et on montre les crottes imaginaire
Origine :
L'origine de cette comptine est obscure, mais il existe plusieurs hypothèses. Certains pensent qu'elle fait référence à la couleur verte des uniformes des soldats de l'époque, qui étaient souvent capturés et torturés par l'ennemi. D'autres pensent qu'elle fait allusion à la sorcellerie, et que la souris verte serait une métaphore d'une grenouille, un animal associé à la magie. D'autres encore pensent qu'elle est simplement le fruit de l'imagination enfantine, qui aime jouer avec les mots et les images.
3. Baa, Baa, Black Sheep
Baa, Baa, Black Sheep est une comptine anglaise qui date du XVIIIe siècle. Elle raconte l'histoire d'un mouton noir qui donne de la laine à trois personnes : le maître, le garçon, et la petite fille qui vit dans la ruelle. Elle se chante sur une mélodie simple et douce, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
Baa, baa, black sheep,
Have you any wool?
Yes sir, yes sir,
Three bags full.
One for the master,
One for the dame,
And one for the little boy
Who lives down the lane.
Gestes :
- Pour "Baa, baa, black sheep", on fait le geste du mouton avec les mains, en les mettant sur les côtés de la tête comme des oreilles.
- Pour "Have you any wool?", on fait le geste de demander avec les mains, en les ouvrant devant soi.
- Pour "Yes sir, yes sir", on fait le geste de répondre avec la tête, en la hochant de haut en bas.
- Pour "Three bags full", on fait le geste de compter trois avec les doigts, et on montre les sacs imaginaires avec les mains.
- Pour "One for the master, one for the dame, and one for the little boy who lives down the lane", on fait le geste de distribuer les sacs aux personnes concernées, en les pointant du doigt.
Origine :
L'origine de cette comptine n'est pas claire, mais il existe plusieurs interprétations possibles. Certains pensent qu'elle fait référence à la taxe sur la laine imposée par le roi d'Angleterre au XIIIe siècle, qui prenait une partie de la production des paysans. D'autres pensent qu'elle fait allusion à l'esclavage, et que le mouton noir représenterait un esclave qui devait travailler pour son maître, sa dame, et son fils. D'autres encore pensent qu'elle est simplement une comptine innocente, qui célèbre la diversité et la générosité.
4. Alouette
Alouette est une comptine française qui date du XIXe siècle. Elle raconte l'histoire d'une alouette que l'on va plumer, en nommant chaque partie de son corps. Elle se chante sur un rythme entraînant et répétitif, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
Alouette, gentille alouette,
Alouette, je te plumerai.
Je te plumerai la tête.
Je te plumerai la tête.
Et la tête, et la tête.
Alouette, alouette.
A-a-a-ah
Je te plumerai le bec.
Je te plumerai le bec.
Et le bec, et le bec.
Et la tête, et la tête.
Alouette, alouette.
A-a-a-ah
Je te plumerai les yeux.
Je te plumerai les yeux.
Et les yeux, et les yeux.
Et le bec, et le bec.
Et la tête, et la tête.
Alouette, alouette.
A-a-a-ah
(On continue avec le cou, les ailes, le dos, les pattes, et la queue)
Gestes :
- Pour "Alouette, gentille alouette", on montre sa main en forme d'oiseau, en écartant les doigts comme des plumes.
- Pour "Je te plumerai", on fait le geste de tirer sur les plumes de l'oiseau avec l'autre main.
- Pour chaque partie du corps, on la montre sur soi ou sur l'oiseau.
- Pour "A-a-a-ah", on fait le geste de la douleur en se tenant le ventre.
Origine :
L'origine de cette comptine est incertaine, mais il existe plusieurs théories. Certains pensent qu'elle vient du Canada, où les colons français chassaient les alouettes pour se nourrir. D'autres pensent qu'elle vient de France, où les alouettes étaient considérées comme des nuisibles qui dévoraient les récoltes. D'autres encore pensent qu'elle vient d'une chanson militaire, où les soldats se moquaient de leurs ennemis en les comparant à des alouettes plumées.
5. Il était un petit navire
Il était un petit navire est une comptine française qui date du XVIIIe siècle. Elle raconte l'histoire d'un bateau qui part en mer, mais qui se retrouve en détresse à cause d'une tempête. Les marins décident alors de tirer au sort celui qui sera mangé pour survivre. Elle se chante sur une mélodie triste et dramatique, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
Il était un petit navire
Il était un petit navire
Qui n'avait ja-ja-jamais navigué
Qui n'avait ja-ja-jamais navigué
Ohé, ohé
Il partit pour un long voyage
Il partit pour un long voyage
Sur la mer Mé-Mé-Méditerranée
Sur la mer Mé-Mé-Méditerranée
Ohé, ohé
Au bout de cinq à six semaines
Au bout de cinq à six semaines
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer
Ohé, ohé
On tira à la courte paille
On tira à la courte paille
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé
Ohé, ohé
Le sort tomba sur le plus jeune
Le sort tomba sur le plus jeune
C'était un pe-pe-peu dommage
C'était un pe-pe-peu dommage
Ohé, ohé
Il monta sur le pont du navire
Il monta sur le pont du navire
Il dit a-a-a-dieu à ses amis
Il dit a-a-a-dieu à ses amis
Ohé, ohé
Mangez-moi si vous voulez
Mangez-moi si vous voulez
Mais je vous de-de-de-mande un peu de vin
Mais je vous de-de-de-mande un peu de vin
Ohé, ohé
Pour étancher la soif qui me ronge
Pour étancher la soif qui me ronge
Et pour me don-don-donner du courage
Et pour me don-don-donner du courage
Ohé, ohé
Mais au moment de l'égorger
Mais au moment de l'égorger
On vit le na-na-na-navire tanguer
On vit le na-na-na-navire tanguer
Ohé, ohé
On vit venir une frégate
On vit venir une frégate
Qui leur a-a-a-porta du secours
Qui leur a-a-a-porta du secours
Ohé, ohé
Ils se réjouirent de leur vie
Ils se réjouirent de leur vie
Et firent ban-ban-banquet à leur tour
Et firent ban-ban-banquet à leur tour
Ohé, ohé
Gestes :
- Pour "Il était un petit navire", on montre sa main en forme de bateau, en la faisant avancer sur l'eau imaginaire.
- Pour "Qui n'avait ja-ja-jamais navigué", on secoue la tête pour dire non, en faisant toujours avancer le bateau.
- Pour "Ohé, ohé", on fait le geste d'appeler avec la main, en la portant à la bouche.
- Pour "Il partit pour un long voyage", on éloigne le bateau de soi, en le faisant toujours avancer.
- Pour "Sur la mer Mé-Mé-Méditerranée", on montre la mer avec l'autre main, en la faisant onduler.
- Pour "Au bout de cinq à six semaines", on compte cinq ou six avec les doigts, en faisant toujours avancer le bateau.
- Pour "Les vivres vin-vin-vinrent à manquer", on fait le geste de manger avec la main, en la portant à la bouche, puis on fait le geste de ne plus rien avoir, en ouvrant la main devant soi.
- Pour "On tira à la courte paille", on fait le geste de tirer une paille avec la main, en la montrant du doigt.
- Pour "Pour savoir qui-qui-qui serait mangé", on fait le geste de manger avec la main, en la portant à la bouche, puis on fait le geste de se désigner soi-même, en se pointant du doigt.
- Pour "Le sort tomba sur le plus jeune", on fait le geste de tomber avec la main, en la faisant descendre rapidement, puis on fait le geste de montrer le plus jeune, en le pointant du doigt.
- Pour "C'était un pe-pe-peu dommage", on fait le geste de la tristesse, en baissant la tête et en faisant la moue.
- Pour "Il monta sur le pont du navire", on fait le geste de monter avec la main, en la faisant monter sur le bateau.
- Pour "Il dit a-a-a-dieu à ses amis", on fait le geste de dire au revoir avec la main, en la faisant balancer de droite à gauche.
- Pour "Mangez-moi si vous voulez", on fait le geste de manger avec la main, en la portant à la bouche, puis on fait le geste de donner son accord, en hochant la tête.
- Pour "Mais je vous de-de-de-mande un peu de vin", on fait le geste de demander avec la main, en l'ouvrant devant soi, puis on fait le geste de boire du vin, en portant un verre imaginaire à la bouche.
- Pour "Pour étancher la soif qui me ronge", on fait le geste de la soif, en se tenant la gorge, puis on fait le geste de se ronger les ongles, en portant les doigts à la bouche.
- Pour "Et pour me don-don-donner du courage", on fait le geste de donner avec la main, en la tendant vers soi, puis on fait le geste du courage, en se tapant la poitrine.
- Pour "Mais au moment de l'égorger", on fait le geste de l'égorgement, en passant la main sur la gorge, en faisant une grimace.
- Pour "On vit le na-na-na-navire tanguer", on fait le geste du tangage, en faisant basculer le bateau de gauche à droite.
- Pour "On vit venir une frégate", on fait le geste de voir avec la main, en la portant au front, puis on montre l'autre bateau avec l'autre main, en la faisant avancer.
- Pour "Qui leur a-a-a-porta du secours", on fait le geste du secours, en faisant un signe de croix avec les doigts, puis on fait le geste de porter avec les mains, en les rapprochant de soi.
- Pour "Ils se réjouirent de leur vie", on fait le geste de la joie, en souriant et en levant les bras.
- Pour "Et firent ban-ban-banquet à leur tour", on fait le geste du banquet, en faisant semblant de manger et de boire, puis on fait le geste du tour, en faisant un cercle avec les doigts.
Origine :
L'origine de cette comptine est controversée, mais il existe plusieurs hypothèses. Certains pensent qu'elle fait référence à un fait historique, celui du naufrage du Vengeur du Peuple, un navire français qui coula en 1794 lors de la bataille du 13 prairial an II, et dont l'équipage aurait pratiqué le cannibalisme pour survivre. D'autres pensent qu'elle fait allusion à une pratique courante chez les marins, qui consistait à tirer au sort celui qui serait sacrifié en cas de disette. D'autres encore pensent qu'elle est simplement une comptine humoristique, qui joue sur le contraste entre la cruauté du sujet et la naïveté de la forme.
6. Le coq est mort
Le coq est mort est une comptine française qui date du XIXe siècle. Elle raconte l’histoire d’un coq qui meurt, et qui est pleuré par tous les animaux de la ferme. Elle se chante sur une mélodie triste et mélancolique, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
Le coq est mort, le coq est mort
On ne l’entendra plus chanter
Cocorico, cocorico
On ne l’entendra plus chanter
Le coq lui dit : “Trop tard”
À la mode, à la mode
Le coq lui dit : “Trop tard”
À la mode de chez nous
Le chat lui dit : “Pauvre coq”
À la mode, à la mode
Le chat lui dit : “Pauvre coq”
À la mode de chez nous
Le chat lui dit : “Viens avec moi”
À la mode, à la mode
Le chat lui dit : “Viens avec moi”
À la mode de chez nous
Le coq lui dit : “Non, merci”
À la mode, à la mode
Le coq lui dit : “Non, merci”
À la mode de chez nous
Le coq lui dit : “Je veux rester”
À la mode, à la mode
Le coq lui dit : “Je veux rester”
À la mode de chez nous
(On continue avec le chien, le cochon, la vache, le cheval, et le fermier)
Gestes :
- Pour “Le coq est mort, le coq est mort”, on fait le geste de la mort, en croisant les bras sur la poitrine, et en fermant les yeux.
- Pour “On ne l’entendra plus chanter”, on fait le geste de l’écoute, en portant la main à l’oreille, puis on fait le geste de la négation, en secouant la tête.
- Pour “Cocorico, cocorico”, on fait le geste du chant du coq, en ouvrant la bouche et en levant le menton.
- Pour “Le coq lui dit : “Trop tard””, on fait le geste de parler avec la main, en la portant à la bouche, puis on fait le geste de trop tard, en croisant les bras devant soi.
- Pour “À la mode, à la mode”, on fait le geste de la mode, en se touchant les cheveux ou les vêtements.
- Pour “À la mode de chez nous”, on fait le geste de chez nous, en montrant son cœur ou sa maison.
- Pour chaque animal, on fait le geste correspondant, en imitant son cri ou son apparence.
Origine :
L’origine de cette comptine est inconnue, mais il existe plusieurs hypothèses. Certains pensent qu’elle fait référence à la mort du roi Louis XVI, qui fut guillotiné en 1793, et qui était surnommé le coq par ses partisans. D’autres pensent qu’elle fait allusion à la peste aviaire, qui décima les volailles au XIXe siècle, et qui priva les paysans de leur source de nourriture et de revenu. D’autres encore pensent qu’elle est simplement une comptine enfantine, qui exprime la tristesse de perdre un animal familier.
7. Savez-vous planter les choux
Savez-vous planter les choux est une comptine française qui date du XVIIe siècle. Elle raconte l’histoire d’un jardinier qui apprend à planter des choux, en utilisant différentes parties de son corps. Elle se chante sur un rythme joyeux et entraînant, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
Savez-vous planter les choux
À la mode, à la mode
Savez-vous planter les choux
À la mode de chez nous
On les plante avec le pied
À la mode, à la mode
On les plante avec le pied
À la mode de chez nous
(On continue avec la main, le coude, le genou, le nez, et la tête)
Gestes :
- Pour “Savez-vous planter les choux”, on fait le geste de demander avec les mains, en les ouvrant devant soi.
- Pour “À la mode, à la mode”, on fait le geste de la mode, en se touchant les cheveux ou les vêtements.
- Pour “À la mode de chez nous”, on fait le geste de chez nous, en montrant son cœur ou sa maison.
- Pour chaque partie du corps, on la montre sur soi, puis on fait le geste de planter les choux avec elle, en la baissant vers le sol.
Origine :
L’origine de cette comptine est incertaine, mais il existe plusieurs théories. Certains pensent qu’elle vient d’une ancienne danse paysanne, où les couples se touchaient les pieds, les mains, les coudes, etc. D’autres pensent qu’elle vient d’un jeu enfantin, où les enfants apprenaient les parties du corps en les mimant. D’autres encore pensent qu’elle vient d’une tradition agricole, où les jardiniers plantaient les choux en les enfonçant dans la terre avec leur pied.
8. Le bon roi Dagobert
Le bon roi Dagobert est une comptine humoristique qui raconte les mésaventures du roi Dagobert et de son conseiller Saint Eloi. Elle se chante sur une mélodie joyeuse et moqueuse, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
Le bon roi Dagobert
A mis sa culotte à l’envers
Le grand Saint Eloi
Lui dit : "Ô mon roi
Votre Majesté
Est mal culottée"
“C’est vrai”, lui dit le roi
“Je vais la remettre à l’endroit”
(On continue avec d’autres situations cocasses, comme le roi qui a mis son habit de guerre pour aller à la messe, le roi qui a mis sa botte de paille pour monter à cheval, le roi qui a mis sa chaussette rouge pour aller à la chasse, etc.)
Gestes :
- Pour “Le bon roi Dagobert”, on fait le geste du roi, en mettant une couronne imaginaire sur la tête.
- Pour “A mis sa culotte à l’envers”, on fait le geste de la culotte, en la montrant sur soi, puis on fait le geste de l’envers, en la retournant.
- Pour “Le grand Saint Eloi”, on fait le geste du saint, en faisant un signe de croix avec les doigts.
- Pour “Lui dit : “Ô mon roi””, on fait le geste de parler avec la main, en la portant à la bouche, puis on fait le geste de s’adresser au roi, en le saluant avec la main.
- Pour “Votre Majesté est mal culottée”, on fait le geste de la majesté, en se courbant légèrement, puis on fait le geste de la maladresse, en se grattant la tête.
- Pour ““C’est vrai”, lui dit le roi”, on fait le geste de l’aveu, en hochant la tête, puis on fait le geste de parler avec la main, en la portant à la bouche.
- Pour “Je vais la remettre à l’endroit”, on fait le geste de la correction, en remettant la culotte à l’endroit, puis on fait le geste de la satisfaction, en souriant.
- Pour chaque situation cocasse, on fait le geste correspondant, en imitant l’objet ou l’action concerné.
Origine :
L’origine de cette comptine est incertaine, mais il existe plusieurs hypothèses. Certains pensent qu’elle vient d’une chanson populaire du XVIIIe siècle, qui se moquait du roi Louis XVI, qui était surnommé Dagobert par ses ennemis. D’autres pensent qu’elle vient d’une chanson satirique du XIXe siècle, qui critiquait le roi Louis-Philippe, qui était surnommé le roi-bourgeois. D’autres encore pensent qu’elle vient d’une chanson enfantine du XXe siècle, qui s’inspirait du personnage historique de Dagobert Ier, qui fut roi des Francs au VIIe siècle.
9. Ah les crocodiles
Ah les crocodiles est une comptine française qui date du XIXe siècle. Elle décrit la vie des crocodiles, sur l’air de la marche militaire “La colonel Bogey”. Elle se chante sur un rythme entraînant et répétitif, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
Un crocodile, s’en allant à la guerre
Disait au revoir à ses petits enfants
Traînant la queue, la queue dans la poussière
Il s’en allait combattre les éléphants
Ah les cro, cro, cro, les cro, cro, cro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n’en parlons plus
Ah les cro, cro, cro, les cro, cro, cro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Il fredonnait une marche militaire
Dont il mâchait les mots à grosses dents
Quand il ouvrait la gueule tout entière
On croyait voir ses ennemis dedans
Ah les cro, cro, cro, les cro, cro, cro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n’en parlons plus
Ah les cro, cro, cro, les cro, cro, cro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
(On continue avec d’autres couplets, comme le crocodile qui rencontre une girafe, le crocodile qui tombe amoureux d’une hippopotame, le crocodile qui se fait attraper par un chasseur, etc.)
Gestes :
- Pour “Un crocodile, s’en allant à la guerre”, on fait le geste du crocodile avec les bras, en les mettant devant soi comme des mâchoires, puis on fait le geste de la guerre, en faisant semblant de tenir une arme.
- Pour “Disait au revoir à ses petits enfants”, on fait le geste de parler avec la main, en la portant à la bouche, puis on fait le geste de dire au revoir avec l’autre main, en la faisant balancer de droite à gauche.
- Pour “Traînant la queue, la queue dans la poussière”, on fait le geste de la queue avec la main, en la faisant glisser derrière soi, puis on fait le geste de la poussière, en soufflant dessus.
- Pour “Il s’en allait combattre les éléphants”, on fait le geste de s’en aller avec la main, en la faisant avancer devant soi, puis on fait le geste des éléphants, en levant le bras comme une trompe.
- Pour “Ah les cro, cro, cro, les cro, cro, cro, les crocodiles”, on fait le geste du crocodile avec les bras, en les ouvrant et en les fermant comme des mâchoires, en rythme avec la chanson.
- Pour “Sur les bords du Nil, ils sont partis n’en parlons plus”, on fait le geste du Nil avec la main, en la faisant onduler comme un fleuve, puis on fait le geste de partir avec l’autre main, en la faisant s’éloigner de soi, puis on fait le geste de se taire, en mettant le doigt sur la bouche.
- Pour “Ah les cro, cro, cro, les cro, cro, cro, les crocodiles”, on fait le geste du crocodile avec les bras, en les ouvrant et en les fermant comme des mâchoires, en rythme avec la chanson.
- Pour “Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini”, on fait le geste du Nil avec la main, en la faisant onduler comme un fleuve, puis on fait le geste de partir avec l’autre main, en la faisant s’éloigner de soi, puis on fait le geste de la fin, en croisant les bras devant soi.
- Pour chaque couplet, on fait le geste correspondant, en imitant l’animal ou l’action concerné.
Origine :
L’origine de cette comptine est incertaine, mais il existe plusieurs hypothèses. Certains pensent qu’elle vient d’une chanson populaire du XIXe siècle, qui se moquait des soldats français qui partaient en Afrique, et qui étaient surnommés les crocodiles. D’autres pensent qu’elle vient d’une chanson enfantine du XXe siècle, qui s’inspirait de la marche militaire “La colonel Bogey”, composée par le Britannique Kenneth J. Alford en 1914, et qui fut utilisée dans le film “Le pont de la rivière Kwaï” en 1957. D’autres encore pensent qu’elle vient d’une chanson traditionnelle du XXIe siècle, qui célèbre la biodiversité et l’humour.
10. Pirouette, cacahuète
Pirouette, cacahuète est une comptine française qui date du XXe siècle. Elle raconte l’histoire fantastique d’un petit homme qui habite dans une maison en carton. Elle se chante sur une mélodie joyeuse et entraînante, et elle est accompagnée de gestes.
Paroles :
C’était un petit homme
Pirouette, cacahuète
C’était un petit homme
Qui avait une drôle de maison
Sa maison est en carton
Pirouette, cacahuète
Sa maison est en carton
Les escaliers sont en papier
Si vous voulez y faire un tour
Pirouette, cacahuète
Si vous voulez y faire un tour
Il faudra vous baisser
Car le plafond est trop bas
Pirouette, cacahuète
Car le plafond est trop bas
Pour les messieurs à chapeau
Il a mangé trop de chocolat
Pirouette, cacahuète
Il a mangé trop de chocolat
Il a mal au foie, le pauvre homme
Il appelle le docteur
Pirouette, cacahuète
Il appelle le docteur
Pour qu’il lui fasse une piqûre
Le docteur arrive en avion
Pirouette, cacahuète
Le docteur arrive en avion
Avec une grande échelle
Il monte sur le toit
Pirouette, cacahuète
Il monte sur le toit
Pour descendre par la cheminée
Mais il se casse le bout du nez
Pirouette, cacahuète
Mais il se casse le bout du nez
Sur une boîte de lait
Il repart sur son avion
Pirouette, cacahuète
Il repart sur son avion
En disant : “Adieu, petit homme”
Et le petit homme reste là
Pirouette, cacahuète
Et le petit homme reste là
Avec sa drôle de maison
Gestes :
- Pour “C’était un petit homme”, on fait le geste du petit homme, en se baissant et en se tenant la tête.
- Pour “Pirouette, cacahuète”, on fait le geste de la pirouette, en tournant sur soi-même, puis on fait le geste de la cacahuète, en montrant son poing fermé.
- Pour “Qui avait une drôle de maison”, on fait le geste de la maison, en joignant les mains au-dessus de la tête, puis on fait le geste de la drôlerie, en se tapant le front.
- Pour “Sa maison est en carton”, on fait le geste du carton, en montrant ses mains plates, puis on fait le geste de l’affirmation, en hochant la tête.
- Pour “Les escaliers sont en papier”, on fait le geste des escaliers, en montant et en descendant les doigts, puis on fait le geste du papier, en froissant une feuille imaginaire.
- Pour “Si vous voulez y faire un tour”, on fait le geste de l’invitation, en tendant la main vers soi, puis on fait le geste du tour, en faisant un cercle avec les doigts.
- Pour “Il faudra vous baisser”, on fait le geste de se baisser, en se courbant vers le bas, puis on fait le geste de l’obligation, en pointant le doigt vers le bas.
- Pour “Car le plafond est trop bas”, on fait le geste du plafond, en levant la main au-dessus de la tête, puis on fait le geste du trop, en écartant les bras.
- Pour “Pour les messieurs à chapeau”, on fait le geste des messieurs, en se touchant le menton, puis on fait le geste du chapeau, en se touchant la tête.
- Pour “Il a mangé trop de chocolat”, on fait le geste de manger, en portant la main à la bouche, puis on fait le geste du chocolat, en montrant une tablette imaginaire.
- Pour “Il a mal au foie, le pauvre homme”, on fait le geste du mal, en se tenant le ventre, puis on fait le geste du pauvre, en se frottant les mains.
- Pour “Il appelle le docteur”, on fait le geste d’appeler, en portant la main à l’oreille, puis on fait le geste du docteur, en montrant une croix imaginaire sur la poitrine.
- Pour “Pour qu’il lui fasse une piqûre”, on fait le geste de la piqûre, en faisant semblant de se piquer le bras avec une seringue imaginaire.
- Pour “Le docteur arrive en avion”, on fait le geste de l’avion, en tendant les bras sur les côtés, puis on fait le geste de l’arrivée, en baissant les bras vers le bas.
- Pour “Avec une grande échelle”, on fait le geste de l’échelle, en montrant deux barres verticales avec les bras, puis on fait le geste de la grandeur, en écartant les bras vers le haut.
- Pour “Il monte sur le toit”, on fait le geste de monter, en levant les bras vers le haut, puis on fait le geste du toit, en joignant les mains au-dessus de la tête.
- Pour “Pour descendre par la cheminée”, on fait le geste de descendre, en baissant les bras vers le bas, puis on fait le geste de la cheminée, en faisant un cercle avec les mains.
- Pour “Mais il se casse le bout du nez”, on fait le geste du mais, en levant l’index, puis on fait le geste de se casser, en faisant un bruit de craquement avec la bouche, puis on fait le geste du nez, en se touchant le nez.
- Pour “Sur une boîte de lait”, on fait le geste de la boîte, en montrant un cube imaginaire avec les mains, puis on fait le geste du lait, en faisant semblant de verser un liquide avec la main.
- Pour “Il repart sur son avion”, on fait le geste de repartir, en faisant un signe de la main, puis on fait le geste de l’avion, en tendant les bras sur les côtés.
- Pour “En disant : “Adieu, petit homme””, on fait le geste de dire, en portant la main à la bouche, puis on fait le geste de l’adieu, en faisant un signe de la main, puis on fait le geste du petit homme, en se baissant et en se tenant la tête.
- Pour “Et le petit homme reste là”, on fait le geste du et, en joignant les mains, puis on fait le geste du petit homme, en se baissant et en se tenant la tête, puis on fait le geste de rester, en posant les mains sur les hanches.
- Pour “Avec sa drôle de maison”, on fait le geste de la maison, en joignant les mains au-dessus de la tête, puis on fait le geste de la drôlerie, en se tapant le front.
Origine :
L’origine de cette comptine est inconnue, mais il existe plusieurs hypothèses. Certains pensent qu’elle vient d’une chanson populaire du XIXe siècle, qui se moquait des bourgeois qui habitaient dans des maisons en carton. D’autres pensent qu’elle vient d’une chanson enfantine du XXe siècle, qui s’inspirait du personnage de Guignol, qui vivait dans une maison en carton. D’autres encore pensent qu’elle vient d’une chanson traditionnelle du XXIe siècle, qui célèbre l’imagination et la fantaisie.
Date : 04/01/24
Auteur : animyjob
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