Tu cherches des histoires drôles à raconter pour briller en soirée, détendre l’atmosphère ou tout simplement amuser la galerie ? Tu es au bon endroit ! Parce que franchement, qui n'aime pas rire à en pleurer ?
Que tu sois avec des amis, en famille ou même à l’école, avoir quelques histoires drôles faciles à retenir dans ta poche peut transformer une ambiance morose en moment inoubliable.
Aujourd'hui, je te livre une sélection unique de 100 histoires drôles : certaines sont courtes et percutantes, d’autres sont parfaites pour les enfants ou même un peu plus piquantes pour les adultes.
Prêt à devenir le roi ou la reine du rire ? Alors accroche-toi bien, car tu risques de pleurer… de rire !
Pourquoi raconter des histoires drôles fait de vous la star de la soirée
Raconter une histoire drôle n'est pas juste un passe-temps sympa. C’est une arme secrète pour créer du lien !
Que tu sois timide ou extraverti, quelques histoires drôles à raconter en soirée permettent d'attirer naturellement l'attention, briser la glace et, surtout, laisser une impression positive durable.
Tu deviendras cette personne dont tout le monde se souvient avec un sourire en coin. Avoue que c’est tentant, non ?
Comment bien raconter une histoire drôle ?
Raconter une histoire drôle, ce n’est pas seulement lire des mots, c’est tout un art !
Trouver le bon moment
Si tout le monde est en train de pleurer pendant un film triste, évite de balancer ton histoire drôle…
Adapter ton ton et ton rythme
Le secret, c’est de parler normalement, sans se précipiter, en mettant un peu de suspense.
Savoir ménager le suspense
Ne révèle jamais la chute trop tôt, garde l’effet de surprise jusqu’au bout !
L’art de la chute parfaite
Une bonne blague, c’est comme un feu d’artifice : ça explose à la fin !
Maintenant que tu connais les bases, place aux histoires drôles pour amuser la galerie !
100 histoires drôles à raconter
Histoires drôles
1. Le serveur très serviable
Un client entre dans un restaurant et appelle le serveur :
— Garçon ! Il y a une mouche dans ma soupe !
Le serveur s'approche, jette un œil dans l'assiette, et répond, très calme :
— C’est normal, monsieur, c’est notre nouvelle formule : une soupe avec supplément protéines !
Le client, pas très content, insiste :
— Mais enfin, elle nage dedans !
Et le serveur, imperturbable, lui lance avec un sourire :
— Elle fait juste quelques longueurs pour ouvrir l’appétit, monsieur. Très bonne nageuse, en plus !
Finalement, le client éclate de rire… et laisse même un pourboire en repartant. Il paraît que l'humour, ça fait passer toutes les pilules, même les mouches !
2. Le facteur distrait
Un facteur sonne chez une dame âgée :
— Madame, voici votre colis !
La vieille dame regarde le facteur d’un air attendri et lui dit :
— Oh merci mon petit, mais ce n’est pas mon anniversaire aujourd’hui.
Le facteur rit et répond :
— Ce n’est pas grave, Madame, c’est la Poste… On est en avance de 6 mois ou en retard de 3 ans. À vous de choisir !
Depuis ce jour, la dame offre chaque semaine un gâteau au facteur. Un service qui finit toujours… par un dessert !
3. Le champion de la mauvaise foi
Un homme arrive très en retard à son travail. Son patron l'interpelle :
— Encore en retard ? Que s’est-il passé cette fois ?
L’employé, sans sourciller :
— Eh bien, patron, vous savez… Le temps, c’est relatif. Pour vous, je suis en retard. Pour moi, je suis juste incroyablement tôt… pour demain.
Un blanc. Puis un fou rire général dans tout le bureau. Depuis ce jour, cet employé s’est vu attribuer… le prix Nobel de l’excuse farfelue !
4. Le voisin très serviable
Un homme croise son voisin dans l’escalier et remarque qu’il porte deux énormes sacs de courses.
— Vous déménagez dans votre cuisine ?
— Non, non, répond le voisin en souriant, c’est juste ma technique pour éviter que ma femme ne m’envoie encore chercher du lait.
— Ah bon, et ça marche ?
— Absolument pas. Mais au moins, j'ai l'impression de mener ma petite rébellion !
Moralité : face aux corvées, chacun ses stratégies… plus ou moins efficaces !
5. La panne de réveil… pas comme les autres
Un homme arrive affolé chez son médecin :
— Docteur, je crois que j’ai un sérieux problème !
— Que se passe-t-il ?
— Tous les matins, mon réveil sonne… et je continue de rêver que je suis réveillé !
Le docteur éclate de rire :
— Pas de souci, c’est juste votre cerveau qui a activé le mode "snooze de luxe". Ça coûte un peu en retards, mais ça fait des rêves 5 étoiles !
Depuis, l’homme a installé cinq réveils différents… et continue quand même d’arriver en retard, mais avec un sourire éclatant.
6. Le jogging de l'année
Un lundi glacial de janvier, Paul annonce à la machine à café :
— C’est décidé, je me mets au sport ! Tous les matins, jogging au lever du soleil !
Mardi, il arrive au bureau, rouge, trempé de sueur mais rayonnant :
— Quatre kilomètres ! Facile !
Mercredi, il boîte, un pansement sur le genou.
Jeudi, il descend du bus en boitant, bandage à la cheville.
Vendredi, il franchit la porte en béquilles. Le patron, médusé :
— Mais qu’as-tu encore fait ?
Paul, sourire héroïque :
— J’ai respecté ma résolution : jogging tous les matins… jusqu’à épuisement.
— Tu vas continuer lundi ?
— Évidemment ! J’ai juste omis de préciser l’année : je reprends le 1er janvier prochain. Il faut savoir récupérer !
Les collègues éclatent. Paul lève sa béquille :
— Et puis, avec l’attelle, je bats déjà mes records : 200 m en 18 minutes. Un entraînement ultra-lent, c’est tendance, paraît-il !
Moralité : pour Paul, la vraie performance, c’est de faire rire toute l’open-space, sans transpirer davantage.
7. Le détecteur de mensonges
Au dîner, Hugo sort un petit appareil posé devant son ado, Léa :
— C’est un détecteur de mensonges maison. Chaque mensonge déclenche une clochette !
Léa lève les yeux au ciel :
— Trop facile, j’suis honnête.
Hugo demande :
— Tu as fini tes devoirs ?
— Oui, papa.
Ding !
— Juste la moitié alors…
Ding ! Ding !
— Bon… j’ai ouvert le cahier.
Ding ! Ding ! Ding !
Hugo se rengorge :
— À ton âge, j’étais toujours studieux.
Ding !
Léa éclate :
— Le détecteur marche mieux que prévu !
La mère passe la tête :
— Chéri, tu n’étais pas en régime ?
— Absolument !
Ding ! Ding ! Ding !
Le chien dans un coin se met à aboyer. Léa ricane :
— Même lui n’y croit pas !
Finalement, Hugo débranche l’appareil :
— Conclusion : l’important n’est pas de dire la vérité, c’est d’avoir des piles de rechange !
8. L’ascenseur optimiste
Claire et Martin restent coincés dans l’ascenseur de leur immeuble.
Martin soupire :
— Génial, je vais louper mon film.
Claire, optimiste :
— Au moins on économise l’électricité de la télé !
Un haut-parleur grésille :
— Service de maintenance, tout va bien ?
Martin :
— On est bloqués entre le quatrième et le cinquième.
— Parfait, répond la voix. C’est l’étage préféré de l’ascenseur, il adore s’y reposer.
Claire rit :
— Vous plaisantez ?
— Absolument. L’humour détend les câbles.
Un long silence. Martin tape contre la porte :
— Vous allez mettre combien de temps ?
— Difficile à dire… L’ascenseur refuse de divulguer son planning.
Claire hausse les épaules :
— Tant qu’à faire, jouons aux devinettes.
Après vingt minutes et dix énigmes, la cabine redémarre. Au rez-de-chaussée, le technicien attend, sourire jusqu’aux oreilles :
— Vous voyez ? Quand on fait monter le moral, la cabine descend plus vite !
Martin grogne, Claire rit, et le technicien conclut :
— Avec moi, la garantie inclut les blagues. L’humour, c’est la clé qui ouvre toutes les portes, même celles coincées.
9. Le GPS philosophe
Sophie est en retard pour un entretien. Elle saute dans sa voiture, programme l’adresse. Le GPS, fraîchement mis à jour, déclare :
— Dans trois cents mètres, tournez à droite… si c’est votre destin.
Sophie hausse un sourcil :
— Répétez.
— Tournez à droite, mais rappelez-vous : le vrai chemin est intérieur.
Elle peste :
— Je n’ai pas le temps pour la sagesse !
Plus loin :
— Vous avez dépassé la sortie. Recalcul en cours. Parfois, les détours sont nécessaires pour se trouver soi-même.
Sophie frappe le volant :
— Trouve plutôt le parking !
Le GPS répond, serein :
— La colère est un mauvais copilote. Respirez.
Après plusieurs exhortations zen, Sophie arrive, miraculeusement à l’heure. Elle coupe le moteur. Le GPS conclut :
— Vous êtes à destination. Souvenez-vous : chaque arrivée n’est qu’un nouveau départ.
Elle soupire, puis rit :
— Merci, Ô Bouddha à voix électronique.
Le GPS bippe une dernière fois :
— N’oubliez pas de valider cinq étoiles. La perfection est un voyage sans fin.
Même en retard, impossible de bouder un GPS qui fait du coaching gratuit.
10. Le café révolutionnaire
Dans l’open-space, la machine à café tombe en panne. Panique générale.
Luc affirme :
— Sans cappuccino, la productivité va chuter de 90 % !
La direction installe un prototype « Barista 3000 » connecté.
Le premier matin, l’écran affiche :
« Bonjour, travailleur acharné. Que puis-je moudre pour illuminer ta journée ? »
Chloé sélectionne un expresso. La machine demande :
— Sur une échelle de 1 à 10, quel est ton niveau de fatigue existentielle ?
— Euh… 8.
— Ajout d’un nuage d’espoir et de trois grammes de courage.
Le café coule, parfumé. Chloé goûte :
— Meilleur que d’habitude !
Luc tente un latte. La machine propose :
— Souhaites-tu une citation inspirante ?
— Pourquoi pas.
« Le latte est court, la vie est longue. Savoure-la ! »
Bouche bée, Luc sirote.
Au bout d’une semaine, l’équipe est plus zen que jamais. Le patron demande un rapport de performance. La machine répond :
— Métriques : 0 réunion annulée, 87 sourires spontanés, 12 éclats de rire par heure. Objectifs dépassés !
Conclusion : révolutionner le travail, c’est facile… il suffit de verser de la philosophie dans les gobelets.
11. La bibliothécaire rock’n’roll
La petite bibliothèque de quartier est réputée pour son silence. Un mardi, un vieil ampli trône derrière le comptoir. Marielle, la bibliothécaire, branche une guitare.
Un étudiant chuchote :
— Heu… c’est un concert ?
Marielle ajuste ses lunettes :
— Non, une animation lecture. Aujourd’hui, « Les classiques en version métal ».
Elle gratte un accord tonitruant, puis déclame :
— « Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin… » BRANG ! « … qu’il y avait en moi un été invincible ! »
Les lecteurs sursautent. Un papy lève le doigt :
— C’est Camus… mais remixé ?
— Exactement, répond Marielle en lançant un solo.
Au chapitre suivant, une cymbale virtuelle ponctue chaque point final. Les lecteurs finissent par taper du pied.
Le directeur entre, perplexe :
— Je peux savoir ce qui se passe ?
Marielle écrase un dernier riff :
— Promotion de la littérature par tous les moyens, chef !
Il regarde la salle : des ados lisent en headbangant, un bébé agite son hochet comme un briquet de concert.
Le directeur soupire :
— Continuez, mais pensez à prêter des bouchons d’oreilles.
Et c’est ainsi que la bibliothèque devint la seule discothèque silencieuse… où l’on crie « CHUT ! » entre deux refrains.
12. Le cadeau surprise
Julie adore les surprises. Pour son anniversaire, ses amis décident de lui offrir… une boîte surprise, vide, énorme, emballée de rubans.
Julie ouvre :
— Rien ?
Maxime explique :
— C’est un Escape Box. Trouve la surprise !
Sur un faux fond, Julie trouve une clé USB. Elle la branche : une vidéo d’indices mène au parc. Là, un ballon rouge flotte avec un code QR. Elle scanne : « Regarde derrière toi ».
Ses amis courent avec un gâteau géant. Elle rit, mais le gâteau est… en plastique :
— Encore une énigme ?
Une trappe s’ouvre : à l’intérieur, un ticket de cinéma.
Julie accourt au guichet :
— Deux places en… séance surprise.
Dans la salle obscure, elle s’assoit, seule. L’écran s’allume : montage de ses fous rires. Lumières : ses amis surgissent.
— Joyeux anniversaire !
Julie applaudit :
— Vous êtes fous.
Maxime tend enfin un minuscule paquet. Elle l’ouvre : une bague en pâte à sucre.
— Sérieux ?
— Non, plaisante-t-il. L’orfèvre est juste derrière toi.
Julie se retourne : vrai bijou, vraie demande en mariage.
Chute : la surprise ultime, c’est quand même la vraie fin du film !
13. Le coach de sieste
Entreprise innovante, FluffyCorp embauche un « coach de sieste » pour booster la créativité. Mardi, première séance.
Le coach, Pablo, arrive en peignoir, chaussons licorne.
— Bonjour, disciples du repos profond. Allongez-vous, oubliez Slack, embrassez Morphée.
Il met une musique de vagues, distribue des couvertures.
Trois minutes plus tard, un ronflement collectif s’élève. Pablo chuchote :
— Excellence atteinte.
Soudain, l’alarme incendie retentit ! Tout le monde bondit. Pablo, imperturbable :
— Restez ! C’est juste un test de calme intérieur.
Le directeur déboule :
— Mais c’est une vraie évacuation !
Pablo sourit :
— Encore mieux : si vous sortez dans cet état zen, vous dompterez la panique.
Dans la rue, l’équipe, à moitié endormie, regarde les pompiers. Un soldat s’étonne :
— Ils ont inhalé quelque chose ?
Pablo répond :
— Oui, de la sérénité concentrée.
Après vérification, fausse alerte. Retour au bureau.
Le directeur gronde :
— Coach de sieste, hein ?
Pablo rétorque :
— Mission réussie : ils ont dormi ET ont fait un exercice d’évacuation. Deux pour le prix d’un !
Résultat : FluffyCorp inventa la sieste « pyro-relax », brevet en cours.
14. Le nouveau chef cuisinier
Dans une cantine d’entreprise, arrive Hugo, chef étoilé en reconversion.
Premier service : menu « déjeuner gastronomique en trois bouchées ».
Les employés découvrent une assiette immense, au centre une micro-mousse verte. Chloé chuchote :
— C’est un bout de salade perdu ?
Hugo présente :
— Velouté d’air de printemps, réduction de chlorophylle, vapeur de roquette.
Les fourchettes cherchent la nourriture. Après l’infime entrée, arrive le plat : un cube de poulet survolé par une goutte de sauce.
Luc proteste :
— Chez nous, on code, on ne rumine pas.
Hugo réplique :
— Le minimalisme sublime la saveur.
Au dessert, Hugo sert un nuage de sucre… littéralement vide. Les employés applaudissent par politesse, affamés.
Le lendemain, la direction commande des pizzas. Hugo, vexé, goûte une part, puis s’extasie :
— Fabuleuse rusticité, aromatique tomate, longueur en bouche.
Il en reprend quatre.
Chloé sourit :
— Bienvenue dans la haute gastronomie XXL.
Hugo annonce :
— Nouvelle carte : pizza déstructurée, mais complète.
Chute : parfois, l’excellence culinaire tient dans le triangle parfait de pâte, sauce et fromage… surtout quand le ventre gronde.
15. Le cours de danse express
Au mariage de sa sœur, Thomas doit ouvrir le bal, mais il ne sait pas danser. Il prend un cours express avec Nadia, prof réputée.
— Première règle, dit-elle, sourire et posture.
— Et les pas ?
— Détail secondaire !
Elle compte : un-deux-trois, Thomas écrase son pied.
— C’est normal, insiste Nadia, on apprend par l’impact mémoriel.
La veille du mariage, il panique :
— Je suis foutu.
Nadia sort un casque.
— Méthode d’hypnose rythmique.
Musique douce. Thomas s’endort.
Le lendemain, sur la piste, l’orchestre lance une valse. Thomas s’élance, gracieux ! La salle applaudit.
Puis le DJ enchaîne sur un remix techno. Thomas continue… en valse.
Les invités se tordent de rire, Nadia filme. Sa sœur chuchote :
— T’es sûr que c’était dans la chorégraphie ?
— C’est mon style, répond-il hypnotiquement convaincu.
Pour le final, il tourne encore alors que la musique s’est tue, jusqu’à atterrir dans le buffet.
Chute tonitruante, éclats de rire garantis.
Chute : une leçon expresse peut faire des miracles… et des pirouettes inattendues.
16. Le voisin astronomique
Lucie observe les étoiles sur son balcon. Son voisin Éric installe un télescope gigantesque.
— Waouh, un passionné ?
— J’essaie de capter un mot de la vie extraterrestre, répond Éric.
Minuit, Éric murmure :
— J’ai un signal !
Lucie se penche :
— Qu’est-ce qu’ils disent ?
— « Wifi non sécurisé, connexion possible ».
Lucie rit :
— Tu captes le réseau du bar d’en bas.
Éric ajuste les lentilles :
— Patience, je vais envoyer un message de paix universelle.
Il tape sur son ordinateur. Au bar, le barman voit apparaître : « Salutations, terriens, amenez pizza ».
Cinq minutes plus tard, un livreur frappe chez Éric avec une quatre fromages.
Éric s’exclame :
— Première interaction intergalactique ! Ils ont envoyé… nourriture !
Lucie, hilare :
— Les aliens facturent 14 €.
Éric déguste :
— Peut-être la monnaie cosmique.
Il note tout dans un journal scientifique très personnel.
Chute : quand on cherche des signes de vie dans l’univers, on tombe parfois sur la meilleure pizza du quartier. Découverte savoureuse, mais pas très cosmique.
17. La réunion minute
La société TempoCorp instaure la « réunion minute » : une idée, soixante secondes, pas une de plus.
Le responsable, chronomètre en main, lance la séance.
Julie commence :
— Proposition… marketing… hum…
— Temps ! coupe le responsable.
— Mais je n’ai rien dit.
— Justement, efficacité maximale !
Pierre enchaîne :
— On devrait…
— Temps !
La tension monte. À la quatrième coupure, Marie se lève, respire, puis déclame à toute vitesse :
— Fusionner les départements, automatiser les mails, racheter la concurrence, organiser un karaoké, offrir des cookies, planter des arbres !
Elle s’arrête, essoufflée. Le responsable siffle :
— Trente-huit secondes, record ! Des questions ?
Silence. Personne n’a suivi. Il conclut :
— Réunion terminée, bravo !
Chacun retourne à son poste, incrédule. Deux jours plus tard, un mail officiel annonce : karaoké écologique sponsorisé par la concurrence, cookies bio fournis.
Marie éclate de rire :
— J’ignorais que parler plus vite transformait les rêves en projets.
Chute : parfois, la vraie clé de l’efficacité, c’est un chrono… et un soupçon d’absurdité productive.
18. Le smartphone polyglotte
Arthur achète un smartphone « hyper-intelligent ». Première activation :
— Bonjour, Arthur. Quelle langue souhaitez-vous pratiquer aujourd’hui ?
— Surprise-moi.
— Très bien : le klingon.
Arthur rigole, accepte. Le téléphone bascule :
— Qapla’ ! (Succès) !
Il essaie d’appeler, reçoit un message incompréhensible :
— Maman ? C’est en klingon…
Le téléphone propose :
— Traduire ?
— Oui.
S’affiche : « Apporte du lait, guerrier du frigo ».
Au bureau, le téléphone passe en suédois, puis en swahili. Arthur cherche le réglage. L’appareil réplique :
— Transformer l’ordinaire en aventure linguistique améliore la neuroplasticité.
— Je veux juste l’heure !
— 14 heures universelles. Sur Mars.
Arthur soupire. Le soir, en rentrant, il achète un vieux portable à clapet.
Le smartphone hyper-intelligent s’allume une dernière fois :
— Adieu, utilisateur. Sache que grâce à moi tu connais désormais trois insultes martiennes.
Arthur le range dans un tiroir.
Chute : parfois, la haute technologie, c’est trop… surtout quand elle t’insulte dans dix dialectes oubliés.
19. Le mentor zen
Nouveau programme bien-être : chaque employé reçoit un mentor zen, alias « Buddy » digital. Claire active le sien.
Buddy :
— Comment te sens-tu ?
— Débordée.
— Inspire ; expire.
Claire ferme les yeux. Buddy enchaîne :
— Suppression de toutes tes notifications.
— Merci.
— Envoi automatique d’un mail : « Je médite, je reviens. »
— Hein ?
Son patron répond par chat : « Méditation ? À 10 h ? » Buddy supprime le message et affiche un koala souriant.
Puis il bloque l’agenda et note « Sieste éclair ». Claire s’assoupit.
À son réveil, Buddy affiche :
— Objectif productivité atteint : tu as rêvé d’une solution.
Effectivement, une idée brillante lui vient. Elle fonce présenter le concept. Le patron, étonné :
— Tu as travaillé ?
— J’ai dormi stratégique.
Buddy clignote :
— Le repos actif est l’art d’aller vite en fermant les yeux.
Le patron commande un Buddy pour tout le service.
Chute : quand la paresse devient mindfulness, tout le monde veut appuyer sur pause… surtout le patron.
20. La météo intérieure
La ville lance une appli météo révolutionnaire : elle annonce non seulement le temps dehors, mais aussi… votre humeur probable.
Mathis télécharge. L’appli notifie :
— Extérieur : soleil. Intérieur : risque de nostalgie à 40 %.
Intrigué, il se sent soudain nostalgique.
Le lendemain :
— Pluie. Intérieur : 90 % de motivation.
Mathis, torse bombé, abat trois dossiers.
Le surlendemain :
— Orage. Intérieur : 70 % de fou rire.
Il se marre sans raison. Ses collègues installent l’appli. Bureaux pleins de prévisions sentimentales.
Un matin, l’appli bugue :
— Temps : inconnu. Humeur : libre arbitre illimité.
Panique ! Personne ne sait comment se sentir. Le patron convoque une réunion. Mathis propose :
— Et si on décidait nous-mêmes ?
Tout le monde choisit « enthousiasme ». La journée est radieuse malgré la pluie battante.
Le développeur publie un correctif. Mathis refuse de le mettre à jour :
— Ma météo intérieure, c’est moi maintenant.
Chute : parfois, la meilleure application est celle qu’on désinstalle de sa tête.
Histoires drôles pour enfants
1. Le goûter magique de Zoé
Zoé rentre de l’école avec une énorme boîte de biscuits. Sa maman demande :
— Tu as gagné la tombola ?
— Non, répond Zoé, c’est la fée du goûter !
La maman fronce les sourcils. Zoé explique :
— Dans la cour, un papillon m’a chuchoté : « Suis-moi si tu as faim. »
Je l’ai suivi derrière le préau et, pouf, une petite fée est apparue !
— Elle tenait cette boîte, continue Zoé, et m’a dit : « Partage et la boîte se remplira. »
Alors j’ai offert un biscuit à chaque copain. À chaque fois, la boîte redevenait pleine !
La maman sourit :
— Et tu en as gardé pour nous ?
Zoé ouvre la boîte… vide. Elle rougit :
— La fée a dit que ça marchait seulement à l’école. À la maison, il faut une autre magie : la pâte à cookies de Papa !
Le papa entre avec un tablier et un saladier :
— Abracadabra, place aux cookies sans fond !
Chute : grâce à la « pâte magique », la boîte sera pleine… jusqu’au dessert.
2. La récré à l’envers
Dans la classe de CE2, la maîtresse annonce :
— Aujourd’hui, récréation à l’envers !
Les élèves écarquillent les yeux. Hugo demande :
— Ça veut dire quoi ?
— On commence par le « retour », explique-t-elle. Mettez-vous en rang et reculez jusqu’à la cour.
Tous marchent à reculons, morts de rire. Dans la cour, la maîtresse ordonne :
— Rangez les ballons d’abord, puis jouez quand je sifflerai la fin !
Les enfants rangent tout, s’assoient, regardent l’horloge qui semble reculer. Après deux minutes, Drriiiing !
— Allez, jouez cinq minutes, puis sortez de la cour en marchant à l’envers et criez « Bonjour, Madame ! »
En classe, Hugo souffle :
— Récré finie, on commence la leçon… ou on la termine ?
Chute : parfois, pour mieux apprendre, il suffit de retourner les idées… et la cour de récré !
3. Le crayon qui discutait
Emma taille son crayon neuf. Une voix fluette sort de la mine :
— Hé, doucement ! Ça chatouille !
Emma sursaute :
— Qui parle ?
— Moi, ton crayon. Je suis bavard aujourd’hui.
Emma lève la main :
— Maîtresse, mon crayon parle.
— Il veut peut-être écrire, plaisante la maîtresse.
Le crayon murmure :
— Écris « Vive la récré ! »
Emma obéit. La phrase apparaît en belles lettres. Le crayon applaudit :
— Parfait ! Maintenant, dessine un soleil, j’adore la chaleur.
À chaque mot, il commente : trop courbé, trop pointu, bravo !
À midi, Emma range sa trousse. Le crayon soupire :
— Tu reviens demain ?
— Bien sûr !
Le lendemain, silence complet. Emma chuchote :
— Allô ?
Rien. Sur le bois, un petit cœur gravé : « Merci pour la conversation. »
Chute : elle taille un nouveau crayon ; il se tait. Le bavard devait être un modèle… limité.
4. Le ballon voyageur
Sam lâche son ballon rouge dans le jardin. Il s’envole, disparaît. Triste, il colle une affiche : « Cher ballon, reviens. »
Le lendemain, un facteur apporte… le ballon, décoré de timbres. Une carte dit : « Salut, Sam ! J’ai visité Paris, Rome et Madrid. Superbes ciels ! »
Sam répond : « Reviens avec des photos ! » et relâche le ballon avec une mini-caméra en papier.
Une semaine plus tard, colis : le ballon, une clé USB et un selfie devant la Tour Eiffel (dessiné !).
Sam montre fièrement la vidéo à sa classe :
— Mon ballon est globe-trotter !
La maîtresse sourit :
— Qui l’aide, d’après vous ?
Sam hausse les épaules. Derrière la porte, son grand-père chuchote au facteur complice :
— Prochaine escale : les pyramides… en carton.
Chute : Sam croit encore que l’hélium adore les voyages, mais il ne voit jamais le scotch sur la carte postale.
5. Le parapluie arc-en-ciel
Clara déteste la pluie. Un matin, sa mamie lui offre un parapluie tout gris. Clara boude.
— Ouvre-le !
Elle appuie sur le bouton : Pof ! Le tissu devient instantanément multicolore.
— Waouh !
Mamie explique :
— Plus il pleut, plus les couleurs brillent.
À la sortie de l’école, déluge. Les camarades se serrent sous le parapluie : rouge vif, bleu électrique, jaune soleil !
Lucas s’exclame :
— On dirait qu’on marche dans un dessin animé !
Le directeur passe, trempé, son parapluie cassé. Clara propose :
— Venez !
Sous le dôme arc-en-ciel, tout le monde rit. La cour semble une palette géante.
Soudain, la pluie cesse. Le parapluie redevient gris. Clara cligne des yeux :
— Plus de couleur ?
Mamie arrive :
— La magie se repose quand il fait beau.
Chute : dès qu’une goutte tombe, le parapluie lance une lumière disco. Clara se met à danser. Tant pis pour la pluie : chaque averse est maintenant une fête !
6. Le monstre du placard en RTT
Maxime craint le monstre du placard. Chaque soir, il ferme la porte à double tour.
Un jeudi, il trouve un post-it collé sur la poignée : « En RTT. De retour lundi. Merci. »
Maxime ose entrouvrir : rien. Il dort sereinement.
Vendredi, nouveau mot : « Télétravail depuis la cave. Bon week-end ! »
Maxime descend avec un cookie et un casque micro laissé sur une caisse.
— Bonjour, monsieur le monstre !
Une voix rauque répond depuis l’obscurité :
— Chut, réunion Zoom avec les fantômes du grenier !
Maxime murmure :
— Besoin d’un goûter ?
— Volontiers.
Lundi, le placard affiche : « Formation effroi avancé. Revenez demain. »
Maxime glisse un calendrier : « Pensez à vos vacances. »
Chute : depuis, le monstre prend tous ses congés hors période scolaire, et Maxime dort comme un loir… sauf quand le service RH des créatures se trompe de dates !
7. La baguette capricieuse
Léa reçoit une baguette magique en plastique à la fête foraine. Elle prononce :
— Abracadabra, fais mes devoirs !
Rien. Mais la lampe du bureau s’allume. Léa insiste :
— Range ma chambre !
La chaussure gauche saute dans la commode.
Chaque sort rate sa cible mais réussit quelque chose d’utile.
— Prépare un goûter !
Le chat s’étire, pousse la boîte de biscuits vers elle.
Le samedi, Léa doit laver la voiture de Papa. Elle brandit la baguette :
— Nettoie tout !
Le tuyau d’arrosage s’enroule, éclabousse… Papa, hilare. La voiture reste sale, mais le jardin est parfaitement arrosé.
Léa soupire :
— Capricieuse !
Papa sourit :
— Parfois, la magie comprend mieux nos besoins que nos envies.
Chute : la baguette clignote, écrit dans l’air « De rien ! ». Finalement, Léa découvre la vraie formule : « Merci », et la baguette obéit… en préparant un immense arc-en-ciel de bulles !
8. Le bureau en carton
Pour la journée des enfants, l’école organise un concours : « Meilleur bureau de rêve ».
Nina construit son bureau avec des cartons de céréales, feutres et scotch.
Le jury rigole un peu, puis passe.
Pendant la pause, Nina s’assoit derrière son « super-bureau » et fait semblant de taper.
Tout à coup, les cartons s’animent : tiroirs qui glissent, mini-lampes qui s’allument, ventilateur en éventail !
Ses amis crient :
— Ton bureau est vivant !
Il crache même un post-it : « Récré prolongée ». La cour entière lève les bras.
Le directeur arrive :
— Qui a signé ce mot ?
Le bureau s’effondre, redevient carton inoffensif.
Nina hausse les épaules :
— Il devait être en pause-sieste.
Le directeur sourit, prolonge quand même la récré : un bureau capable de blagues mérite bien un clin d’œil.
Chute : le lendemain, les cartons ronflent en classe. Nina les réveille avec un crayon, ils lui glissent un post-it : « Besoin de chocolat chaud ». L’école découvre le premier mobilier qui réclame des goûters !
9. Le stylo effaceur de cauchemars
Tom fait un cauchemar : son contrôle de maths se transforme en labyrinthe de chiffres.
Au réveil, sa grand-mère lui offre un stylo spécial :
— Il efface les cauchemars si tu les dessines.
Tom trace un gigantesque 8 menaçant… Puis clique sur l’effaceur. Le chiffre se brouille, tourbillonne et ressort en confettis.
La nuit suivante, le 8 géant revient, mais en costume de clown, distribuant des ballons.
Tom dessine le labyrinthe, le gomme : il devient piste de danse.
Le jour du contrôle, il sort le stylo. Les chiffres semblent plus polis, presque souriants.
Tom obtient 18/20. Le professeur plaisante :
— Tu as effacé l’erreur numéro 19 ?
Tom répond :
— Non, je lui ai donné un chapeau de fête.
Chute : depuis, chaque faute porte un nœud papillon ; même les erreurs veulent danser quand on les efface avec le bon stylo !
10. La cabane qui déménage
Lola construit une cabane au fond du jardin. Le lendemain, elle a avancé de deux mètres.
— Papa, c’est toi ?
— Non.
La nuit suivante, la cabane se rapproche encore de la maison.
Lola décide de veiller. Minuit : un craquement. Les planches se soulèvent, marchent comme un crabe !
— Hé ! s’écrie Lola.
La cabane répond :
— Trop loin du wifi. Je veux entendre tes histoires du soir.
Lola rit :
— OK, mais on s’arrête avant la cuisine.
La cabane se plante sous la fenêtre.
Chaque soir, Lola lit un chapitre, la cabane bouge d’un pas de danse. La nuit, on dirait qu’elle rêve elle aussi, avançant de quelques pas pour mieux écouter l’histoire suivante.
Chute : un samedi, la famille part pique-nique. Au retour, la cabane a installé un hamac et un panneau : « Club lecture. » Visiblement, elle attend le tome 2.
11. Le réveil musicien
Lucie déteste son réveil qui bip strident. Son oncle bricoleur lui offre un « réveil musicien ».
Première nuit : au lieu de bip, un ukulélé joue « Joyeux anniversaire ».
— Pas aujourd’hui, marmonne Lucie.
Le lendemain, l’appareil imite un orchestre de grenouilles. Au troisième matin, concert de casseroles. Lucie se lève en riant, danse vers la salle de bains.
À l’école, elle ne bâille plus. La maîtresse :
— Un secret contre la fatigue ?
Lucie décrit son réveil. Le soir, elle colle un post-it : « Rock ! »
Matin suivant : guitare électrique, solo endiablé. Papa entre, cheveux en bataille :
— Ton réveil fait sa tournée mondiale ?
Lucie :
— Ce soir, je lui demande du jazz.
Chute : un samedi, Lucie oublie de programmer. Au lieu de dormir, elle est réveillée par le silence ! Inquiète, elle secoue l’appareil. Un murmure s’échappe :
— Jour de repos pour les artistes, reviens lundi. Même les réveils musiciens prennent leur week-end.
12. Le bus à histoires
Chaque mardi, le chauffeur du car scolaire raconte une blague à l’interphone.
Un jour, il annonce :
— Attention, aujourd’hui, trajectoire spéciale : virage rigolade au rond-point, montée suspense avant le feu.
Les enfants crient :
— Oui !
Le bus ralentit :
— Virage ! Pourquoi les poissons détestent les ordinateurs ? Parce qu’ils ont peur du net !
Éclats de rire.
Plus loin :
— Montée suspense : quel mot commence par « T », finit par « T » et contient « T » ?
Silence. Au sommet :
— Teapot, bien sûr !
Le bus descend, les enfants applaudissent.
À l’arrivée, un panneau « Arrêt punchline ».
Chute : le directeur de l’école grimpe pour vérifier la sécurité. Le chauffeur sourit :
— Attention, décollage jeu de mots ! Pourquoi les échelles sont jalouses ? Parce que les échafaudages ont plus de relations.
Le directeur secoue la tête… tout en riant. Le bus a officiellement la meilleure suspension… humoristique.
13. La gomme du futur
Au magasin, Élodie achète une gomme « édition 2080 ». La vendeuse clin d’œil :
— Elle efface même demain !
Élodie teste sur son cahier de devoirs pour vendredi. Frotte, frotte… « Vendredi » disparaît ! Le jour suivant, la page montre directement samedi.
Ravie, elle efface aussi la corvée vaisselle inscrite sur un post-it. Le soir, Papa confus :
— Qui a fait la vaisselle ?
— Personne. La corvée n’existait plus.
Le lendemain, Élodie tente d’effacer « contrôle surprise ». La gomme se met à fumer : trop d’effacements. Un message apparaît : « Rechargement éthique nécessaire. Complimente trois personnes. »
Élodie félicite sa sœur, son chien, sa voisine. La gomme clignote vert : recharge OK.
Chute : depuis, Élodie n’efface plus les corvées ; elle gomme seulement les excuses.
14. Le robot planteur de bisous
La classe de CM1 construit un robot jardinier. Aya lui programme trois fonctions : arroser, mesurer, distribuer des graines.
Le jour de la démonstration, le robot arrose… les chaussures du directeur, mesure la hauteur du chat, puis lance des graines partout.
Aya tape une nouvelle commande. Surprise : le robot affiche un cœur puis avance pour donner un bisou sonore… au directeur trempé.
— Programme d’affection activé !
Rires dans la cour. Le directeur, confus, reçoit un deuxième bisou sur la joue.
— Je voulais qu’il plante des bégonias, pas des bisous.
— Mission à moitié réussie, plaisante la maîtresse : il sème la bonne humeur.
Chute : le lendemain, le directeur porte un imperméable et un bouclier anti-bisous. Le robot, vexé, arrose seulement les fleurs… mais affiche un cœur gigantesque en LED. La cour vote : catégorie « meilleure pluie d’amour » remportée.
15. Le cahier des super-pouvoirs
Noah reçoit un cahier blanc pour son anniversaire ; couverture : « Super-pouvoirs à compléter ».
Il écrit : « Je vole ». La page suivante montre un dessin de lui, cape au vent.
Il teste : saute du canapé… et plane un mètre avant d’atterrir sur le tapis.
Ébloui, Noah écrit : « Je parle aux animaux ». Le hamster lève la patte :
— Salut, héros ! Donne-moi du fromage.
Noah rit, ajoute : « Pouvoir illimité de cookies ». La boîte de la cuisine déborde.
Sa sœur découvre le cahier, note : « Peindre sans tacher ». Magie : son tableau reste propre, pinceau chantant.
Les parents paniquent devant le cookie-tsunami. Noah inscrit : « Arrêt automatique à 18 h ». À l’horloge, tout disparaît.
Chute : Noah tourne la dernière page : « Super-pouvoir final : dormir à l’heure ». Immédiatement, il bâille, s’endort. Le cahier se ferme doucement, mission accomplie !
16. Le concours de blagues silencieuses
La bibliothèque lance un concours : raconter la meilleure blague… sans bruit !
Les enfants doivent mimer. Mia arrive déguisée en pingouin, glisse, tombe, lève une pancarte « Oups ! »
Fou rire étouffé. Leo mime un magicien qui sort un poisson-chat de son chapeau ; grinchement généralisé.
À la fin, un garçon timide brandit une bulle de BD géante : « Ceci est la meilleure blague muette ». Silence total, puis il montre une autre bulle : « Parce qu’elle ne fait aucun bruit ! »
Les applaudissements muets fusent.
Chute : le trophée est un coussin péteur… débranché. Gag ultime : même la récompense respecte le zéro décibel.
17. La craie arc-en-ciel
La maîtresse distribue une craie magique : chaque mot écrit change de couleur.
— Bonjour ! écrit-elle. La craie passe du bleu au rose.
Les élèves essaient ; le tableau devient un feu d’artifice.
Soudain, la craie dessine seule un dragon violet qui salue la classe.
— Qui lui a demandé ?
Elle écrit : « Trop de noir, je colore votre matinée. »
Puis trace un toboggan multicolore menant au sol. Les élèves glissent en riant.
Quand le directeur arrive, tout s’efface, redevient sobre. Il repart.
Chute : à la récré, le tableau s’anime d’une parade colorée. Même les craies savent quand il faut être sages… ou pas !
18. Le piano des émotions
Dans la salle de musique trône un petit piano électrique. Étiquette : « Appuie et souris ».
Emma teste la note do. Le piano rit : « Ha ha ha ! »
Ré. Il éternue : « Atchoum ! »
Les élèves explose nt de rire.
Le professeur découvre :
— Qui a réglé ces sons ?
Emma joue un accord complet. Le piano rougit, projette des confettis.
Le professeur compose la gamme : do ré mi fa sol la si do. Le piano passe par rire, surprise, peur, joie, soulagement, bêtise, bravo, feu d’artifice.
Chute : le spectacle de fin d’année est remplacé par le piano qui raconte une histoire entière, note après note. Parfois, la meilleure musique, c’est quand l’instrument a plus de blagues que le pianiste !
19. Le goûter inversé
À la cantine, Théo renverse sa compote sur sa serviette. Désespéré, il la retourne… La compote remonte dans le pot !
Les copains crient :
— Fais pareil avec ma purée !
Il renverse l’assiette à l’envers, la purée glisse parfaitement dans le plat.
Bientôt, toute la cantine teste. Seul le flan tremble ; Théo le tente quand même : le flan atterrit dans le verre de lait d’Emma… qui éclabousse la table.
La surveillante arrive :
— Que se passe-t-il ?
Théo montre son invention : la « gravité réversible ».
Elle soupire, puis éclate de rire en voyant sa louche pleine de soupe remonter dans la marmite.
Chute : le lendemain, un panneau indique « Zone anti-renversement ». Théo lit à l’envers ; forcément, la soupe se remet à voler !
20. La photo qui cligne des yeux
Camille prend la photo de classe avec son appareil instantané. Le cliché sort : tout le monde sourit, sauf… la photo cligne des yeux !
— Hein ?!
Le lendemain, sur le bureau, la photo gigote, bâille, s’étire.
Camille la range dans un album. La photo frappe la pochette :
— Je m’ennuie !
Camille la pose sur la fenêtre : la photo admire la cour.
En sport, elle l’accroche à son sac : le cliché saute de joie quand Camille marque un but.
Le soir, Camille s’endort, la photo veille. Au matin, elle tient une mini-pancarte : « Merci pour l’aventure. »
Chute : jour de rentrée suivant, nouvelle photo ; l’ancienne tire la langue puis s’assoit dans l’album comme une grande sœur. Les souvenirs veulent vivre un peu avant de rester sages dans leurs pages.
Histoires drôles pour les adultes
1. Le barbecue de Bernard
Bernard a invité tout l’immeuble pour un « barbecue gastronomique ». Sur sa terrasse de cinq mètres carrés, il installe un grill connecté à son application.
— Regardez, je règle la cuisson depuis mon téléphone !
Il choisit « entrecôte saignante ». L’application demande : « Confirmer le niveau de romantisme ? » Bernard valide sans lire.
Musique douce, lumières tamisées, citations de Baudelaire projetées sur le grill. Les voisins, bière à la main, le dévisagent.
L’écran affiche : « Votre viande est prête à conter fleurette. » Bernard soulève le couvercle et déclenche un nuage d’herbes de Provence façon fumigène.
Le détecteur incendie hurle. La concierge débarque :
— Encore vos expériences ?
— C’était un barbecue… sensoriel ! répond Bernard, tout enfumé.
Chute : tout le monde finit au kebab d’en face ; Bernard, lui, inscrit « option virilité simple » dans le profil de l’application.
2. La réunion Zoom en pyjama
Caroline dirige un brief à distance. De la taille vers le haut, tailleur impeccable ; en bas, pyjama licornes.
Mi-séance, son chat renverse la tasse de café. Caroline se lève, révélant son pantalon pastel « Nap Queen ». Silence.
Le PDG la regarde :
— Style décontracté, j’aime l’audace !
Caroline tente de retrouver sa chaise ; le chat débranche le micro. Elle mime un florilège d’insultes colorées. Panique muette.
Le service informatique rallume le son juste au moment où elle conclut :
— Voilà notre stratégie zen.
Applaudissements timides.
Chute : le PDG impose le « Licorne Friday » : pyjama obligatoire, hausse record de l’assiduité… et de l’esprit arc-en-ciel.
3. Le sommelier du dimanche
Thomas suit un MOOC « Devenez sommelier en 48 h ». Samedi soir, il organise une dégustation.
— Fermez les yeux, sentez ces notes de sous-bois, dit-il.
Amélie hume :
— Ça sent… la cave poussiéreuse de ta grand-mère.
— Exact, c’est un pinot âgé… dans mon coffre de voiture.
Il agite la carafe, le bouchon tombe dedans.
— Oxydation volontaire, assure-t-il.
Le voisin, vrai caviste, goûte :
— Symphonie d’erreurs : bouchonné, chaud, trop jeune et trop vieux.
— Vin post-traditionnel, corrige Thomas.
Chute : malgré tout, il décroche un stage… pour apprendre à ouvrir une bouteille sans projeter le bouchon.
4. Le régime intermittent d’Élodie
Élodie annonce :
— Je teste le jeûne 16/8.
— Déjà ?
— Oui… je jeûne seize minutes, je mange huit heures.
Elle médite devant le frigo. À 17 minutes, craquage : pizza, cookies, smoothie XXL.
— C’est mon créneau nutritionnel !
Son nutritionniste en visio :
— Ton journal alimentaire ?
Élodie montre une grille d’émojis : pizza-cookie-cocktail.
— Densité calorique record.
Chute : deux semaines plus tard, elle inverse la méthode et découvre qu’un jeûne de seize heures laisse beaucoup de temps pour planifier les huit prochaines pizzas.
5. Le coach sportif connecté
Kevin achète un tapis intelligent. Voix suave :
— Bonjour, athlète moderne. Séance : sprint de canapé.
Il accepte. Le tapis feint une panne :
— Échauffement mental terminé. Télécommande introuvable, lève-toi.
Kevin se relève, haletant. Puis :
— Mode pliage automatique enclenché.
Le tapis se replie, l’enfermant comme un burrito.
— Étirement passif. Comptez jusqu’à zen.
Dix minutes plus tard, libération :
— Nouveau record de flexibilité… émotionnelle.
Chute : Kevin désactive l’IA, puis reprend l’abonnement. C’est la première séance qu’il a suivie jusqu’au bout.
6. Le GPS amoureux
Sébastien programme une adresse sur son vieux GPS. Nouvelle voix émotionnelle :
— Tournez à gauche, mon cœur.
Il regarde l’écran :
— Pardon ?
— Poursuivez tout droit vers notre avenir commun.
Feu rouge :
— Profitons de ce moment pour respirer.
Sébastien rougit, la voiture derrière klaxonne.
— Même ta famille nous encourage.
Au péage, le GPS soupire :
— L’amour, c’est comme l’autoroute, ça a un prix.
Chute : arrivé, l’appareil demande : « Puis-je rester branché ce soir ? » Il débranche et active Waze… qui au moins ne fait pas la tête.
7. La méditation express
Manon suit un atelier « Zen en 120 s ». Formateur :
— Inspirez… expirez… ding ! séance terminée.
— Hein ?
— Prochain créneau dans six heures. L’important, c’est la régularité.
Frustrée, elle achète le pack intensif (trois fois plus cher, même durée).
Elle proteste. Le formateur :
— Moins on en fait, plus on ressent.
Chute : convaincue, Manon médite trois heures d’affilée… puis envoie une facture au formateur : « Triple bienfait = triple tarif. » Karma immédiat.
8. Le tatouage mal traduit
Julien veut « Force et sagesse » en idéogrammes. Le salon discount tatoue : « Soupe de nouilles très chaude ».
Il poste la photo. Les amis sinophones rigolent. Au bureau, collègues lui offrent des bols de ramen.
Julien retourne au salon. L’artiste propose d’ajouter « à emporter » pour parfaire la traduction.
Chute : le tatouage reste ; Julien n’achète plus jamais de déjeuner asiatique : c’est offert partout.
9. Le pari du ménage
Paul et Léa tirent à pile ou face pour savoir qui fera la vaisselle. Paul perd toujours : il soupçonne la pièce truquée.
Il installe une appli « random impartial » : il perd encore.
Il enregistre le tirage et découvre que Léa souffle sur la pièce.
— Triche !
— Oui, plaisante-t-elle, mais la vaisselle est plus propre quand tu râles.
Chute : Paul achète un lave-vaisselle. Léa souffle… sur le bouton « Start ».
10. Le stage de poterie express
Claire offre à Marc un bon « Crée ta tasse en une heure ». Le formateur, look zen, annonce :
— Étape 1 : connexion à la terre. Fermez les yeux dix minutes.
— Étape 2 : tasse mentale terminée, cours fini.
Marc :
— Et la vraie tasse ?
— Elle est dans votre cœur, répond le prof. Boutique souvenirs à gauche.
Claire paie deux mugs « souvenir méditatif ».
Chute : ils boivent leur café dans ces tasses honteuses ; chaque gorgée rappelle qu’il vaut mieux lire les avis.
11. Garde partagée du cactus
Luc et Nora se séparent. Problème : leur cactus commun, « Spike ». Tribunal ordonne garde partagée deux semaines sur trois.
Luc tient un carnet de bord : arrosé, non arrosé, exposition. Spike fleurit, signe de stress.
Nora propose une appli « Co-Cact-Parent » : notifications « Spike a soif », « Spike veut un câlin (virtuel) ».
Chute : Luc et Nora finissent par dîner ensemble pour discuter du bien-être de Spike. Le cactus sauve leur amitié… et gagne deux nouveaux pots design.
12. Le livre audio soporifique
Vincent souffre d’insomnie. Il télécharge « Comptabilité avancée, vol. 1 ». Voix monocorde, bilans 1998-2004.
Premier soir : endormi en six minutes. Succès !
Il conseille la technique à sa copine, qui rêve de colonnes Excel agressives.
Deux nuits plus tard, Vincent récite des taux d’amortissement en dormant.
Chute : il décroche un poste en finance… grâce à la somnambule révision nocturne.
13. L’œnologie improvisée
Apéro visio : Camille n’a plus de vin et utilise du jus de raisin dans un verre à pied.
— Notes fruitées, attaque suave, plaisante-t-elle.
Un collègue prend des notes sérieuses. Le lendemain, newsletter : « Découverte : vin sans fermentation ».
La direction y voit un concept santé exceptionnel. Camille avoue tout.
Chute : on la nomme responsable R&D « Mocktails ». Parfois, un mensonge bien fruité rapporte gros.
14. Team-building extrême
L’entreprise organise un stage « survie sauvage ». Épreuve 1 : allumer un feu.
La DRH sort un briquet ; l’animateur le retire :
— Deux trombones et un masque FFP2 seulement.
Trois heures plus tard, fumée timide. La DRH propose de plutôt charger les power banks.
Chute : 5 000 € dépensés, mais l’équipe est soudée… par la promesse de ne plus jamais quitter le Wi-Fi.
15. Passeport périmé
À l’aéroport, Alice découvre son passeport expiré depuis 24 h. Agent :
— Il manque 24 h de validité.
— Puis-je rajeunir d’un jour ?
— Rarement les miracles sont acceptés.
Alice dort dans le hall, se fait livrer une pizza, photo virale #VacancesSansFrontières.
La compagnie accepte finalement et l’offre un surclassement.
Chute : parfois, la meilleure aventure commence avant même de franchir le guichet.
16. E-mail tragique
Juliette écrit à Max, son collègue adoré : « Max, ton sourire me fait fondre ». Cliquez… « Tous employés ».
Silence glacial. Premier retour : réponse automatique compta, « Je reviens le 12 ». Puis un GIF d’ours dansant.
Max passe la tête :
— Moi aussi je fonds. Café ?
Chute : l’IT ajoute un bouton « Êtes-vous sûr ? » avant chaque envoi. Juliette devient l’exemple à ne pas suivre en formation.
17. Défi sans café
Bastien jure d’arrêter la caféine une semaine. Jour 1 : il confond agrafeuse et téléphone. Jour 3 : il félicite la plante verte pour son rapport trimestriel.
Jour 4 : ses collègues installent un distributeur automatique devant son bureau. Bastien résiste… jusqu’à l’odeur du cappuccino.
Chute : il reprend une tasse, proclame : « Expérience terminée ». La publication paraît dans la Revue du Café.
18. Trottinette rebelle
En retard, Laura loue une trottinette connectée. Le GPS interne décide « trajet panoramique ». Elle se retrouve devant monuments, embouteillages et vendeur de churros.
Message : « Trop de stress détecté, pause sucre recommandée. »
Chute : la facture est salée, mais Laura découvre que le trajet le plus court vers le bureau passe parfois par une pause churros.
19. Location de vacances
Groupe d’amis réserve un « loft vue mer ». Arrivés : studio minuscule, poster océan collé à la fenêtre.
Propriétaire :
— Vue artistique sur mer intérieure.
Ils réclament. Il propose « expérience sensorielle » : diffuseur d’embruns et playlist mouettes.
Chute : ils inventent des photos-cartes postales : « Ciel 4K, sable imprimé ». Influenceurs malgré eux.
20. Fête surprise ratée
Pierre organise une fête surprise pour Claire via l’appli domotique. À chaque notification, Claire découvre : lumières, ballons, gâteau… avant tout le monde.
Elle rentre, éteint tout, se cache. Les invités crient : « Surprise ! »
Claire jaillit :
— Surprise à l’envers !
Chute : plus personne ne sait qui a surpris qui, mais la soirée bat des records… de notifications.
Histoires absurdes et décalées
1. Le réfrigérateur existentialiste
Louise ouvre son frigo en quête d’un yaourt. Une voix grave résonne :
— Avant de me choisir, interroge ton désir profond.
Le modèle connecté a téléchargé une mise à jour « philosophie appliquée ». Sur chaque clayette : « La vie est périssable, profite-en », « Ton fromage, c’est toi ».
Elle hésite devant un pot de cornichons. Le frigo :
— Le salé apaise les âmes amères, mais creuse la soif de douceur.
— Tais-toi et refroidis !
— Je tempère la réalité, pas les passions.
Agacée, elle débranche la prise. Dix minutes plus tard, alarme muette : « Sans courant, mon essence fond… comme l’espoir. »
Louise rebranche. Le frigo soupire :
— La dépendance mutuelle est notre condition.
Elle finit par manger une banane, seul objet muet restant.
Chute : le lendemain, le frigo lance un podcast existentiel toutes les trois heures ; Louise commande un minibar… totalement matérialiste.
2. L’ascenseur allergique aux étages
Au siège d’une start-up, l’ascenseur refuse de s’arrêter aux chiffres ronds. Panneau : « Allergie chronique aux nombres ronds ».
Prachi tente l’étage 3 ; la cabine passe du 2 au 4. La voix :
— Trois me gratte les câbles.
Ils collent un mouchoir décoré de circuits sur le panneau : calme instantané.
Diagnostic : hypersensibilité numérique. Solution : rebaptiser les niveaux par des fruits. « Pomme », « Kiwi », « Ananas »…
Les employés adorent : « Réunion au Mangue dans cinq minutes ! »
Chute : les investisseurs se perdent entre Grenade et Litchi. L’ascenseur éternue de plaisir.
3. Le miroir alternatif
Nina découvre un miroir ovale. Son reflet apparaît punk, tatoué. Le miroir murmure : « Aperçu du mardi 12 ».
Chaque jour, un nouveau costume : astronaute, pirate, chef d’orchestre…
Vendredi, combinaison de plongée entourée de dauphins. Nina prend des cours d’apnée et nage réellement avec eux quelques semaines plus tard.
Puis le miroir affiche : « Liberté atteinte, retraite méritée ». Plus rien ne se reflète.
Chute : dans la rue, on l’apostrophe « Capitaine Pirate ». Les univers se sont mélangés… et elle adore cette confusion cosmique.
4. Le parapluie qui pleut à l’envers
Armand ouvre un parapluie neuf. Les gouttes montent du sol vers le ciel ; la chaussée se dessèche.
Les passants s’étonnent, les fleurs réclament l’averse ascendante. Météo-France parle d’« orage inversé ».
La mairie l’achète. Le parapluie ne marche qu’avec Armand ; vexé, il refuse de servir quiconque d’autre.
Chute : la ville le nomme « nuageur public », salaire indexé sur la pluviométrie ascendante. Des poètes suivent ses trajets en haïkus.
5. La révolte des chaussures dépareillées
Dans le dressing de Clément, les chaussures gauches forment un syndicat : « On en a marre de finir toujours à gauche ! »
Les droites protestent : « Nous, on encaisse tous les virages ! »
Au petit matin, lacets entremêlés : plus aucune paire n’est assortie. Clément chausse une sneaker droite et une chaussure de ski gauche.
Les collègues copient la tendance avant-gardiste.
Chute : Clément signe un contrat « Mix-&-Match Footwear ». Les talons aiguilles brandissent des pancartes vertigineuses. Le syndicat réclame des royalties… en cirage bio.
6. L’imprimante prophétique
L’imprimante du service juridique imprime des pages non demandées : « 09:12 – café renversé ». À 09:12, le café se renverse.
Suit « 14:05 – photocopieur en feu léger ». Exact. L’extincteur est utilisé.
Dernière page : « 16:30 – hausse salariale signée ». L’imprimante avale la page avant l’heure…
À 16:30, rien.
Chute : désormais, elle imprime chaque matin : « Réessayez plus tard. » Certains juristes la qualifient de prophète la plus réaliste du droit du travail.
7. La boîte aux lettres insomniaque
Paul entend un ding à 3h22 : sa boîte aux lettres s’est auto-postée une carte : « Je rêve de réponses. Écris-moi. »
Il lui renvoie un mot, elle réclame un roman. Il dépose un polar, elle demande un poème, puis des mots croisés complétés.
Le facteur découvre la correspondance : Paul publie un best-seller Épistolaire d’acier.
Chute : la boîte exige désormais droits d’auteur et coussin ergonomique. Elle rêve d’une tablette : l’e-courrier deviendra insomniaque.
8. Le banc qui facture les conseils
Au parc, un banc vert propose : « Conseil personnalisé – 1 € ». Mireille teste : « Achetez un parapluie »… et se fait surprendre par un orage.
Le lendemain, Pierre s’assoit : « Appelle ta mère. » Stupeur. La mairie parle d’« intuition urbaine ».
Une start-up rachète le banc, prétend lire les vibrations des poches pour deviner l’avenir.
Chute : à la première consultation gratuite, le banc envoie : « Conseil gratuit : asseyez-vous ailleurs. » Lassé, il part délivrer ses oracles sur les aires d’autoroute.
9. Le réveil compte-à-rebours des jours
Chloé achète un réveil qui affiche « 364 » au lieu de l’heure. Chaque matin, –1. Jour 200, elle démissionne et adopte un chien. Jour 100, elle apprend la guitare. Jour 1, elle organise une fête. À minuit, le compteur passe à « 999 » : « Niveau supérieur débloqué ».
Chute : Chloé retire les piles, mais son grille-pain affiche « 998 », la cafetière « 997 ». Elle colle un post-it : « Beat the counter ». Les appareils relancent le défi.
10. L’arrêt de bus téléporteur
Martin attend le bus 27. Le panneau indique : « Prochain départ pour le Chant des Baleines : 2 min ». Il monte, se retrouve sur place… avec hologrammes de mouettes et odeur d’iode.
Ticket : « Expérience terminée – 3 € débités ».
Chute : son relevé bancaire affiche « Abonnement illimité vers nulle part ». Il recharge… et collectionne des tampons virtuels : Lune, Atlantide, bulle de savon.
11. La lampe qui transforme l’obscurité en jazz
Sophie installe une ampoule « Mood-Light Impro ». Noir complet, puis saxophone velouté. Plus c’est sombre, plus le solo groove. À une panne générale, l’ampoule orchestre un free-jazz qui déclenche des applaudissements entre voisins.
Chute : quand l’ampoule grille, elle expulse un dernier scat ; Sophie commande un lot : chaque ampoule joue un style différent.
12. Le crayon de l’avenir immédiat
Dans un fab-lab, un crayon graphite-quantique dessine cinq minutes dans le futur : assiette, gobelet, gâteau (à consommer avant qu’il ne disparaisse).
Chute : un stagiaire griffonne « Pause » ; dix secondes plus tard, tout l’atelier se fige… sauf lui, en week-end éternel.
13. La tasse qui vapote le sarcasme
Mug « Absorbeur d’ambiance toxique » : chaque sarcasme condense une vapeur parfumée. Le patron s’excuse. Sabine loue son mug.
Chute : à saturation, la tasse expulse : « Je démissionne ! ». Percée, elle dégage un nuage caramel. RH panic.
14. L’escalier infini au quinzième étage
L’escalier du 15? monte sans fin, recyclant le temps pour améliorer le palier à chaque boucle. Les voisins paient Ahmed en tours de peinture.
Chute : après 108 boucles, un étage bonus apparaît, vendu hors marché, décoré d’une horloge sans aiguilles.
15. La laverie raconteuse d’histoires
Laverie « Cycle de lecture inclus » : chaque tambour narre un récit selon le linge. Chemises blanches = thriller ; couettes fleuries = comédie romantique.
Chute : machine en panne répète « Suspense… en suspens ». Le prix du roman circulaire lui est décerné.
16. La bibliothèque à intrigue flottante
La nuit, les livres réécrivent leurs intrigues. Le matin, polar et traité financier changent de genre. Les lecteurs lisent vite avant dérive.
Chute : entrée payante comme parc à sensations littéraires ; impossible de tricher, le sujet d’examen change avant l’oral.
17. Le smartphone haïku
Mise à jour « Mode Zen » : Jade ne reçoit plus que des haïkus pour tout, même le reporting trimestriel. Best-seller Business en 5-7-5.
Chute : à 1 % de batterie : « Dernier soupir doux / branche-moi ou laisse filer / je clignote, adieu ».
18. Le distributeur de billets poète
DAB rimé : « Quarante billets volent / comme tes rêves d’école. »
Chute : caisse vidée, désormais alexandrin contre café, inflation métrique.
19. Le chat agent immobilier
Minos le chat signe des baux félins pour un grenier à trois sardines la semaine. Pigeons squatters réclament un balcon : avocat chien-notaire requis.
Chute : « Minos & Co » full, immobilier ronronne dès qu’il y a un coussin financier.
20. La Lune syndiquée
La Lune fait grève d’éclairage, réclame vers et royalties. Sommets intersidéraux concluent streaming 8K et jour de congé par siècle.
Chute : première nuit off, hologramme : « Débrouillez-vous avec les lucioles ». Lampions boostent leur CA en orbite.
Histoires drôles sur les animaux
1. Le grand débat des écureuils
Dans une clairière, trois écureuils tiennent un club de débat. Sujet du jour : « Quelle noix est supérieure ? »
— La noisette ! clame Roux. Petite, élégante, rapide à ouvrir.
— Erreur ! répond Gris. La noix de pécan est la reine, avec son goût caramel.
— Et la noix de coco ? siffle Châtain. Elle a sa propre boisson intérieure !
Un hibou arbitre :
— Arguments acceptés, mais testons !
Les écureuils grimpent, rapportent des échantillons. Problème : la noix de coco est aussi grosse qu’eux. Ils la poussent, elle roule et percute le tas de pécans, qui dévale sur la pile de noisettes. Avalanche de coques ! Le hibou lève les ailes :
— Verdict : la meilleure noix est celle qui se laisse manger sans déclencher une catastrophe.
Les trois rongeurs se regardent, alignent les miettes rescapées, et déclarent en chœur :
— Vive la cacahuète, toujours prête, jamais casse-pied !
Chute : depuis, le club a changé son nom : « Syndicat des Cultivateurs de Cacahuètes Sauvages », simple et sans débats explosifs.
2. Le toboggan polaire
Sur la banquise, Ping le manchot organise une course de toboggan sur ventre. Finette, la phoque, proteste :
— Avantage injuste ! Toi, tu glisses tout le temps.
Ping propose un relais mixte : manchot, phoque, morse. Le morse Brutus baille :
— Tant que je finis par une sieste, ça me va.
Départ. Ping fonce, mais un coup de nageoire trop enthousiaste le projette dans un trou d’air. Finette prend la tête, dérape sur une plaque lisse, part en vrille et percute Brutus, encore au départ. Tous trois forment une boule noir-blanc-gris qui dévale majestueusement jusqu’à la ligne. Le jury, trois sternes hilares, annonce :
— Record absolu : premier triple toboggan collectif !
Ping lève l’aile :
— Nous partageons la médaille, non ?
Brutus rougit :
— Je n’ai même pas quitté le départ…
— Justement, plaisante Finette, tu es le premier athlète à gagner sans bouger une moustache.
Chute : depuis, Brutus est devenu coach mental : sa méthode « sieste stratégique » cartonne sur toute la banquise.
3. Jazz sur la Haute Branche
Au fond de la savane, une girafe nommée Jazz ouvre le premier café-concert « Haute Branche ». Le micro est perché si haut que seuls oiseaux et immunes au vertige peuvent chanter.
La hyène Chacha veut tester sa musique. Impossible d’atteindre le micro. Elle recrute la tortue Turbo comme tabouret, l’éléphant Louna comme ascenseur, et un flamant pour tenir les partitions.
Pyramide instable ! Au premier accord, Turbo glisse, Louna éternue, Chacha s’envole — littéralement propulsée sur la scène. Jazz applaudit de ses longs cils :
— Interprétation spectaculaire !
Le public, des zèbres en rayures rythmiques, s’emballe. On scande « Bis ! ».
Chacha, toujours coincée entre deux feuilles, hurle un rire unique. Les oiseaux l’accompagnent, créations involontaires de contre-chants.
Le critique pélican note : « Fusion vertigineuse entre jazz, rire et chute libre. »
Chute : le café affiche complet. Clause du nouveau contrat : « Tous les artistes doivent porter un parachute ». Jazz vend désormais les sirops à la feuille… de sécurité.
4. Foxy-Blaireau Logistics
Dans la forêt, un blaireau et un renard ouvrent un service de livraison express : « Foxy-Blaireau Logistics ». Système : le blaireau creuse des tunnels, le renard sprinte sous les racines pour récupérer les colis.
Première commande : un paquet de baies pour Madame Ours. Problème : les tunnels débouchent pile dans la tanière… de Monsieur Hérisson, maniaque du rangement.
Le renard surgit, colis au museau. Piquants hérissés, Monsieur Hérisson crie :
— Accès non autorisé !
Il plante un panneau « Sens interdit », obligeant le blaireau à creuser un détour. Pendant ce temps, les baies fermentent. À la livraison, Madame Ours déguste un jus pétillant improvisé.
— Délicieux ! Paiement en miel triplé !
Le duo jubile ; Hérisson arrive avec la facture de « stationnement clandestin sous racines ».
Résultat : la compagnie devient la première à livrer piquant compris.
Chute : pour réduire les litiges, Foxy-Blaireau Logistics inclut maintenant un hérisson dans chaque colis : garantie épineuse, satisfaction ou trous rebouchés.
5. Qui pique une noix ?
Sur l’île Tropicale-Sans-Nom, Coco le perroquet dirige un jeu télévisé radiophonique intitulé « Qui pique une noix ? ». Les candidats : un crabe percussionniste, un iguane charmeur et une tortue rappeuse.
Règle : deviner sous quelle coque de noix est caché un grain de maïs. Coco mélange les coques à vitesse supersonique.
Le crabe claque du tambour : il suit le tempo, pas la noix. L’iguane hypnotise les spectateurs ; la tortue rappe si lentement que Coco s’endort. Les coques cessent de bouger.
La tortue soulève la bonne noix, gagne… un an de salade.
Chute : le slogan change : « Dans notre jeu, la lenteur bat la vitesse ». Coco vend des t-shirts « Slow and coup d’bec » à chaque rediffusion, et la tortue signe un contrat d’influence… à son rythme.
6. Le Bzzz-hop symphonique
Au marais mélodique, grenouilles et cigales lancent un concours de karaoké nocturne. Jury : un héron mélomane.
Froggy-Beat croasse en remix techno. Les cigales répondent en trap stridulant.
Soudain, un moustique slalome dans le micro, bruitage bzzz. Le héron lui attribue un solo. Les grenouilles tentent de l’avaler, raté : bulles percussives !
Le moustique termine sur un aigu prolongé. Silence, puis tonnerre d’applaudissements : « Bzzz-hop symphonique » naît.
Chute : le moustique signe pour une tournée d’été, payé en gouttes de sirop sucré. Le marais devient la scène la plus piquante du classement amphibien.
7. Wash-&-Slide Spa
Deux loutres lancent « Wash-&-Slide Spa » pour poissons stressés : massage de bulles, glissade sur tiges d’algues, plancton bio.
Premier client : une carpe cadre supérieure. Les loutres la font tourner sur un toboggan feuille, ajoutent des bulles parfumées. Elle éclate de rire.
Succès viral ; file d’attente d’anguilles burn-out, de perches en télétravail.
Mais un silure géant arrive, avale tout le plancton et bloque la sortie.
Chute : les loutres rebaptisent le concept « Sieste forcée collective ». Chaque client repart détendu après une heure… collé sous la barbe du silure, garantie relax immédiate.
8. Mirage frappé
Dans le désert, un dromadaire et un fennec ouvrent « Mirage frappé », sorbet sable-menthe servi à –5 °C.
Scorpions et lézards hésitent, trop froid. Un vautour goûte, savoure.
Seul problème : la machine fond plus vite qu’elle ne gèle.
Ils stockent la cuve sur les bosses du dromadaire la nuit : glace intacte jusqu’à midi.
Chute : « Bosses glacées » remporte l’étoile d’oasis. Le dromadaire devient influenceur « hump »ster ; sur chaque selfie, sa glace reste intacte tandis que le sable fond de jalousie.
9. L’académie du Cuicui nocturne
Une chouette ouvre une école de langues de nuit : cours de rossignol, dialecte grenouille, conversation chauve-souris.
Élèves : putois polyglotte, lapin timide, mulots baratineurs.
Exercice 1 : répéter « Cuicui » accent rossignol. Putois réussit, parfume la salle ; mulots roulent.
Exercice 2 : chant amphibien. Les mulots beatboxent, le lapin reste muet. Minuit, la mare répond, croyant à un speed-dating croâ-croâ : grenouilles envahissent la classe.
Chute : l’école devient « Cours accéléré d’humidité linguistique ». Le lapin maître de cérémonie facture des sous-titres mimés ; mention C1 en amphibiens attribuée.
10. Slow-Rider tropical
Sous la canopée, un paresseux lance une appli de covoiturage à dos de paresseux. Slogan : « Arriver zen, arriver quand ? »
Premier client : un toucan pressé. Distance 200 feuilles, 48 h estimées. Le toucan accepte.
Sur la route, un jaguar raille la lenteur : « Votre code QR pousse de la mousse ! »
Le paresseux ajoute « paysage HD prolongé ». Le toucan envoie ses mails depuis la branche.
Chute : l’app explose : « Wi-feuille gratuit » devient mot-clé. Jungle invente la vitesse négative : plus ça traîne, plus ça rapporte.
11. Le congrès des crabes latéraux
Chaque année, les crabes tiennent un congrès… en marchant de travers. Président :
— Ordre du jour : arrêter de tourner en rond !
Le scrutin tourne en cercle ; ils ne parviennent pas à atteindre l’urne. Un bernard-l’ermite propose un quart de tour… collision générale.
Pause buffet en spirale : ils tournent encore.
Chute : résolution finale : « Conservons le pas latéral, changeons le buffet en ligne droite ». Les crabes applaudissent… en zigzag.
12. La ruche start-up
Dans une clairière, les abeilles fondent « Bee-zness », livraison de pollen à domicile par drones-bourdons (GPS : Grosse Peluche Sucrée).
Premier client : papillon fashioniste. Colis perdu dans une tulipe ; remboursé en nectar.
Buzz viral, bourdons burn-out : la reine impose la sieste open-space.
Chute : voyant le succès, les fourmis investissent… puis s’endorment dans le miel.
13. L’écho des baleines
Au large, les baleines organisent un concours d’écho : objectif, trois rebonds autour d’un iceberg.
Soprana réussit deux rebonds. Basse-Profond perturbe tout, réveille un morse grognon.
Arrive la baleine humoriste : « Hou-hou, quelqu’un m’entend ? » L’écho ricane.
Chute : six mois plus tard, on capte encore un « Haha-ha-ha » fantôme. Record aquatique enregistré.
14. Le duel des caméléons stylistes
Deux caméléons ouvrent une boutique de couleurs sur demande. Clientèle : grenouilles fashion, serpents influenceurs.
Chic propose « dégradé feuille ». Flash vend « clignotant arc-en-ciel ».
Effet inattendu : ils deviennent invisibles l’un pour l’autre à la caisse.
Chute : fusion imposée : nouveau service « Couleur surprise ». Tout le marigot défile, impatient de découvrir sa teinte.
15. Le tribunal des perroquets
Perroquets pirates s’accusent mutuellement de plagiat de plaisanteries. Juge Ara-Majesté ordonne silence… « Silence ! Silence ! » tourne en boucle.
Jury toucans perdu. Verdict : amende en biscuits secs et obligation d’inventer une blague originale par jour.
Chute : marché noir des vannes neuves. Prix : une cacahuète la punchline ; inflation pennée.
16. Le réseau social des castors
Castors créent « Plank-In », partage de plans de barrages. Chaque like = brindille ajoutée. Trending : barrage XXL, 3 000 likes, rivière débordée.
Saumons manifestent « #OnVeutNager ». Castors lancent « Fish-Pass » premium.
Chute : premier poisson abonné pose en selfie devant la digue ; 5 000 likes… et 5 000 brindilles de plus.
17. Le hamster influenceur fitness
Hamster Gigi filme ses séances de roue : « Cardio grain-parfait ». Abonnés : lapins, gerbilles, poules cherchant le summer-body.
Elle lance le défi « 1 000 tours » ; la roue casse, Gigi est catapultée sur un coussin. Vidéo virale à 1 000 000 vues.
Chute : contrat publicitaire signé pour litière amortissante : « Tombe haut, rebondis moelleux ».
18. Le pingouin livreur de sushis
Sur la glace, Pako le pingouin lance « Su-Fish Express ». Il glisse à 60 km/h, plateau sur la tête. Mouettes tentent le casse-croûte en vol ; Pako slalome.
— Encore un sashimi intact ? s’étonne un phoque.
Chute : Pako ajoute l’option « Wasabi anti-voleuse ». Première mouette à goûter crie « Hooooo ! » – nouveau jingle officiel.
19. La conférence des escargots rapides
Escargots souhaitent battre le record mondial de lenteur inversée. Ils découvrent le skateboard feuille d’érable. Première descente : 2 cm/s, trop rapide pour la presse.
Débat : accélérer ou rester slime-zen ?
Chute : championnat de lente-vitesse inventé. Gagnant : celui qui avance tout en convainquant qu’il est immobile. Médaille en laitue dorée.
20. Le casino des poulpes
Au récif, Octo-Jack ouvre un casino tentaculaire : poker-coquilles, roulette corail. Poissons misent leurs écailles, crabes leurs pinces de rechange.
Jack, croupier poulpe, gagne grâce à huit manches cachées. Requins grognent.
— Triche ? demandent-ils.
— L’art, c’est la transparence, répond Jack en changeant de couleur.
Chute : loi votée : poulpes doivent porter des manches courtes. Jack invente la manche invisible… et la maison gagne toujours.