Le numérique fait partie du quotidien des enfants, du dessin animé qu’ils regardent au petit-déjeuner à la messagerie pour organiser une sortie. Bonne nouvelle : on peut concilier autonomie et sécurité. Ce guide réunit des actions concrètes, classées par âge, pour protéger vos kids sans les fliquer.
Les risques ont évolué avec les usages : vidéos choquantes, arnaques aux “cadeaux” dans les jeux, faux liens de phishing, harcèlement dans les groupes, ou demandes de photos intimes. Les enfants ne voient pas toujours les signaux faibles. Notre rôle, c’est d’anticiper, d’éduquer et d’équiper.
On vise le trio gagnant : des règles claires, des réglages malins et un dialogue ouvert. Vous trouverez ci-dessous des pas-à-pas, des scripts prêts à l’emploi et une checklist express pour sécuriser chaque appareil en 10 minutes.
À cet âge, l’exploration est intuitive : on clique partout. Priorité au filtrage, aux profils enfants et au blocage des achats. Écran accompagné et sessions courtes.
Les enfants commencent à chatter et à chercher des “bonus”. Règle : “Je demande avant de cliquer” et “Je ne partage jamais mon mot de passe, même avec mon meilleur ami”.
Les ados construisent leur identité. On parle comptes privés, visibilité, géolocalisation et droit à l’image. “Règle du futur soi” : publierais-tu ça si ton prof ou ton toi de 25 ans le voyait ?
Notez des règles simples : lieux sans écran (chambres, repas), horaires, sites autorisés, temps par jour, et que faire en cas de souci. Affichez-la et signez-la ensemble. Révisez-la tous les 3 mois.
Faites les mises à jour, activez les sauvegardes, installez depuis des stores officiels et supprimez les apps inutiles. Montrez comment repérer un site douteux : adresse bizarre, fautes, promesse trop belle.
Dites-lui que vous ne le gronderez pas s’il vous montre un message louche. Créez un “mot code” (ex. “mangue”) pour appeler à l’aide discrètement, en ligne ou IRL.
Remplacez les mots de passe courts par des passphrases de 4–5 mots (ex. “banane vélo lune rivière”). Utilisez un gestionnaire familial pour partager certains identifiants sans les révéler.
Activez-la sur les emails, réseaux et jeux importants. Préférez les applications d’authentification aux SMS quand c’est possible : “même si quelqu’un trouve le mot de passe, il lui manque la deuxième clé”.
Un ami d’aujourd’hui peut devenir fâché demain. Partager un mot de passe, c’est offrir sa réputation. Alternative : salon privé, lien d’invitation, jouer en duo sans prêter le compte.
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Créez des profils enfants, limitez les apps, bloquez les achats sans validation et restreignez les contenus explicites. Code “Temps d’écran” connu de vous seul.
Compte enfant, filtrage, validation des téléchargements, limites de temps et localisation si besoin. Verrouillez les achats in-app et la navigation sécurisée.
Comptes standards, contrôle parental, planification du temps d’écran, SafeSearch et téléchargements via stores. Le compte administrateur reste au parent.
Applis de contrôle dédiées : limites d’âge, chat vocal, achats, temps, amis autorisés. Pseudonymes non identifiants (pas de prénom+année).
Configurez un DNS “family” pour bloquer automatiquement pornographie, malware et phishing. Un profil “enfant” et un profil “parent” offrent de la souplesse.
Activez SafeSearch et équivalents. Créez un profil enfant avec favoris validés (école, jeux sûrs, dictionnaires) distinct du profil parent.
Combinez DNS filtrant, contrôle parental de l’OS et listes de blocage du navigateur. Mettez un code parent et gardez-le pour vous.
Profils adaptés, historique géré, lecture automatique limitée. YouTube Kids utile pour les plus jeunes, mais l’accompagnement reste nécessaire.
Comptes privés, pas de suggestion par contact, commentaires limités aux amis, géoloc coupée. “On n’ajoute pas des inconnus”.
Règles de groupe : pas de moqueries, pas de partage de photos d’autres enfants, pas de chaînes. Savoir bloquer, signaler et quitter un groupe.
Révisez les autorisations : pas d’accès caméra/micro ni de localisation permanente sans raison. Masquez l’âge, l’école et la ville.
Réglages : serveurs sûrs, chat filtré, limites d’amis, achats avec autorisation. Les “générateurs de robux/skins” sont des arnaques ; on ne scanne pas de QR-code, on ne clique pas sur des liens d’inconnus.
Désactivez le chat global, privilégiez les amis approuvés et masquez les noms de compte. Face à la toxicité : mute, bloque, signale, puis on passe à autre chose.
Faux cadeaux, plateformes non officielles, phishing via “support” qui demande le mot de passe. Un support légitime ne demande jamais de mot de passe ni de code 2FA.
Changement d’humeur, isolement, chute des notes, peur d’allumer le téléphone. Accueillez sans jugement : “Merci de me le dire, tu as bien fait.”
Captures d’écran, dates, liens et identifiants. Bloquez l’auteur, signalez sur la plateforme, et alertez l’école si nécessaire. Gardez une trace de vos démarches.
Simplicité d’installation, règles fines, rapports clairs, multi-OS, respect du RGPD. Mieux vaut un outil simple bien utilisé qu’une suite complexe jamais ouverte.
Activez protections web et mises à jour automatiques. Méfiez-vous des “miracles” qui promettent d’accélérer un PC pour 0,99 €.
Utile sur Wi-Fi publics pour chiffrer la connexion ; inutile pour “rendre un enfant anonyme”. Le VPN ne remplace ni l’éducation ni les réglages.
Le RGPD protège les mineurs : minimisation, consentement éclairé, droit d’accès/suppression. Refusez les applis trop curieuses et limitez les permissions.
Beaucoup de services fixent un âge minimum et exigent l’accord parental. Ne trichez pas : vous perdez des protections dédiées aux mineurs et compliquez les recours.
Deux réflexes : 3018 (e-Enfance) pour l’accompagnement, PHAROS pour signaler un contenu ou un comportement illégal. Affichez ces noms près de l’ordinateur.
Réponse type : “Tu as bien fait de me le dire. On ne partage jamais de photo intime. On bloque, on signale et on garde les preuves. Je suis là.”
Réponse type : “Pas grave, ça arrive aux adultes aussi. On change le mot de passe, on active la 2FA et on vérifie l’appareil.”
Antidote : règles stables, réglages revus mensuellement, conversations courtes mais régulières.
Réflexe : on ne clique pas, on te montre ; on classe dans “OK / À vérifier / Non”.
Protéger un enfant en ligne, c’est un marathon, pas un sprint. On combine paramètres techniques, règles claires et confiance. En installant ces habitudes, vous lui offrez une compétence de vie : se protéger, demander de l’aide et respecter les autres. La cybersécurité devient un allié discret de son épanouissement. Et on célèbre chaque progrès, même petit, ensemble.
Dès les premières vidéos : on explique les mots simples (“pub”, “lien”, “demande d’ami”) et on accompagne.
Oui pour les plus jeunes, puis on diminue avec l’âge. Le but n’est pas d’espionner, mais d’apprendre l’autonomie en sécurité.
Non. C’est un tunnel chiffré utile sur Wi-Fi publics ; il ne remplace ni la prudence ni les réglages.
On écoute, on collecte les preuves, on bloque et on signale. On contacte 3018 pour l’aide et PHAROS si c’est illégal.
YouTube Kids pour les plus jeunes, avec limites. Sur YouTube standard, profils séparés et filtrage renforcé.
Préférez l’encadrement : compte privé, temps limité, pas d’inconnus, géoloc éteinte. Le dialogue vaut mieux que l’interdiction sèche.
Passphrase de plusieurs mots, gestionnaire famille et 2FA sur les comptes clés.