Les jeux sur les émotions sont bien plus que de simples divertissements : ce sont de vraies activités pour apprendre les émotions, qui renforcent le vocabulaire affectif, développent l’empathie et améliorent le bien-être en classe ou à la maison. Qu’il s’agisse de jeux éducatifs émotions, de jeux pour enfants sur les émotions ou d’activités ludiques pour travailler les émotions, chaque proposition ci-dessous vous aidera à varier les approches. Vous découvrirez aussi des idées de jeux sur les émotions pour la maternelle, des jeux pour exprimer ses émotions et même des jeux pour développer l’empathie chez les enfants, le tout dans un style conversationnel, dynamique et respirant. Prêt à transformer chaque ressenti en apprentissage ? C’est parti !
Permettre aux enfants de reconnaître et exprimer des émotions via leur reflet pour renforcer la conscience de soi et l’empathie.
4–6 ans.
Un miroir enfant, cartes illustrées (joie, tristesse, colère, surprise).
15 minutes.
En binômes, l’un mime une émotion tirée au hasard, travaillant posture, expression et intonation. Le binôme observe, nomme l’émotion et partage une expérience personnelle similaire. Puis on inverse les rôles. Ce jeu pour exprimer ses émotions crée un moment de partage authentique et ludique, tout en enrichissant le vocabulaire affectif.
Statues émotionnelles : après le miroir, les enfants figent une pose exprimant un mélange d’émotions (joie + peur).
Mini-spectacle : chaque binôme présente devant le groupe.
Valorisez chaque proposition, même approximative, pour encourager la confiance. Invitez l’enfant à expliquer son choix : “Pourquoi ce sourire tremblant ?”
Travailler l’empathie, le vocabulaire émotionnel et la verbalisation.
5–7 ans.
Cartes “émotion” et cartes “situation” (cadeau, dispute, victoire).
20 minutes.
Chaque enfant pioche une émotion et une situation. Il décrit la scène (“J’ai fêté mon anniversaire…”) puis mime l’émotion correspondante. Les pairs devinent l’émotion, comparent avec leur expérience. Ce jeu émotionnel met l’accent sur l’expression orale et la compréhension mutuelle.
Dessiner la scène au lieu de la mimer.
Inventer une situation à partir d’une émotion seule.
Accordez un temps de réflexion, certains enfants s’expriment mieux en dessinant d’abord. Félicitez l’originalité plus que la justesse du mime.
Renforcer la rapidité et la précision de reconnaissance des expressions.
6–8 ans.
Diaporama de 12 photos d’expressions faciales, planches d’ardoises.
10 minutes.
Projetez les photos 1 seconde chacune. Les enfants notent l’émotion perçue sur leur ardoise (joie, colère, tristesse, peur). Après la série, on compare collectivement, on explique les erreurs et on échange sur ce qui a surpris. Cette activité ludique pour travailler les émotions aiguise l’attention visuelle et la rapidité cognitive.
Utiliser des vidéos muettes de 2 sec.
“Flash sonore” : échantillons de rires, soupirs, petits cris à identifier.
Veillez à la diversité culturelle des visages projetés. Adaptez la vitesse selon le niveau du groupe : vous pouvez ralentir à 1,5 sec si besoin.
Faire le lien entre posture corporelle et émotion pour une meilleure compréhension du langage non verbal.
4–6 ans.
Un espace dégagé et une musique instrumentale variée.
12 minutes.
Lancez la musique. À l’arrêt, vous annoncez l’émotion à “figurer” (surprise, dégoût, fierté). Les enfants prennent une pose en silence. Ensuite, ils décrivent leur posture et justifient leur choix (“j’ai levé les épaules pour montrer la surprise”). Ce jeu pour enfants sur les émotions allie rythme, corps et réflexion.
Jouer sans musique, au signal de tambourin.
Associer un mot-clé à la statue.
Encouragez la description sensorielle (“j’ai voulu gonfler ma poitrine pour exprimer la fierté”). Ne corrigez pas trop : valorisez la créativité.
Installer un suivi régulier et collectif des émotions pour favoriser l’expression quotidienne.
5–7 ans.
Grand tableau, gommettes de couleurs (une couleur = une émotion).
5 minutes chaque matin + 10 minutes de débrief en fin de semaine.
Chaque matin, un enfant choisit une gommette reflétant son humeur du moment. En fin de semaine, on étudie la répartition : “Pourquoi plus de rouge (colère) mercredi ?” Les élèves échangent et proposent des idées pour mieux gérer ces émotions. Cette activité pour apprendre les émotions instaure un rituel de parole et de bienveillance.
Remplacer gommettes par dessins personnalisés.
Ajouter un espace “idée” où chacun propose une astuce de gestion.
Posez toujours des questions ouvertes : “Qu’est-ce qui t’a mis en joie aujourd’hui ?”
Explorer la palette émotionnelle à travers la mise en scène, renforcer l’empathie et le vocabulaire affectif.
5–8 ans.
Marionnettes, chapeaux colorés ou foulards, éventail de scénarios (joie, tristesse, peur, colère).
20–25 minutes.
1. Divisez la classe en petits groupes de 3–4 enfants.
2. Chaque groupe pioche un scénario (ex. “Mon meilleur ami déménage”, “J’ai eu la surprise de ma vie”).
3. Ils disposent d’une minute pour improviser une saynète de 2 minutes, jouant l’émotion principale.
4. Après la représentation, le public devine l’émotion et commente la posture, le ton et les mots-clés utilisés.
5. Terminez par un court débrief où chaque élève partage un moment où il a vécu la même émotion.
Cette activité ludique pour travailler les émotions combine jeu de rôle et verbalisation pour un apprentissage profond.
Proposer des scénarios “mixtes” (joie + peur) pour nuancer la palette émotionnelle.
Inviter un élève à être “metteur en scène” pour guider ses pairs.
Encouragez l’usage de pronoms personnels : “Je ressens…”, “Je montre que…”. Valorisez l’authenticité plus que la performance.
Stimuler l’imagination et identifier les émotions associées à un objet, idéal pour apprendre les émotions.
4–7 ans.
Une valise ou boîte décorée, contenant 10 objets variés (plume, petite peluche, clé).
15–20 minutes.
1. Les enfants s’installent en cercle.
2. Chacun pioche un objet, l’expose, et invente une courte histoire où cet objet suscite une émotion (ex. “Cette plume me rend léger comme la joie”).
3. Le groupe devine l’émotion et propose une situation réelle similaire.
4. L’enfant conclut en expliquant pourquoi l’objet évoque ce sentiment.
Ce jeu pour exprimer ses émotions développe la créativité et enrichit le vocabulaire émotionnel.
Ajouter des objets surprenants (ampoule, mini-arrosoir) pour des émotions inhabituelles.
Transformer l’exercice en “cadavre exquis” : chaque histoire reprend un élément de la précédente.
Laissez 30 s de réflexion avant de raconter pour éviter le stress. Félicitez la richesse des descriptions sensorielles.
Développer l’empathie et la reconnaissance des émotions en utilisant le jeu symbolique.
5–7 ans.
Poupées ou personnages en tissu, étiquettes “joie”, “tristesse”, “colère”, “peur”.
20 minutes.
1. Par groupes de deux, les enfants choisissent deux poupées et quatre étiquettes.
2. Ils créent un dialogue où chaque poupée exprime tour à tour une émotion (ex. “Je suis triste car…”).
3. Le partenaire doit reformuler l’émotion et proposer une solution (écoute, câlin…).
4. On alterne les rôles et on termine par une mise en commun des stratégies d’apaisement.
Ce jeu pour développer l’empathie chez les enfants enseigne l’écoute active et le soutien mutuel.
Proposer un “joker émotion” : inventer une nouvelle étiquette (ex. “fierté”).
Filmer les saynètes pour réécouter et analyser ensemble.
Rappelez les règles de bienveillance : respecter la parole de l’autre et demander la permission avant d’intervenir.
Associer images et ressentis pour enrichir le vocabulaire et la compréhension des émotions.
6–9 ans.
10–12 photos d’enfants en situation (rire, pleurer, crier), ardoises et craies.
25 minutes.
1. Disposez les photos face visible sur une table.
2. Par groupes de trois, les élèves sélectionnent une image, notent l’émotion perçue et inventent une phrase justifiant leur choix (ex. “Il rit car il joue avec sa sœur”).
3. Chaque groupe présente sa photo, lit sa phrase, puis partage une expérience similaire.
4. On conclut par un échange collectif sur les différentes interprétations.
Ce jeu pour exprimer ses émotions favorise l’observation fine et la mise en mots des sentiments.
Jouer en “cadence rapide” : 1 min/photo pour développer la réactivité.
Demander un parallèle avec une œuvre d’art connue (ex. tableau de visage expressif).
Veillez à utiliser des photos diversifiées (genre, culture) pour sensibiliser à l’universalité des émotions.
Allier narration et théâtre pour comprendre l’évolution d’une émotion dans un récit.
5–8 ans.
Un théâtre kamishibaï, 5–6 cartes illustrées d’une histoire émotionnelle.
20–30 minutes.
1. Installez le kamishibaï et présentez la première carte, qui décrit le cadre et le personnage principal.
2. Les enfants lisent ensemble le texte affiché puis jouent la scène devant leurs camarades.
3. Après chaque carte, le groupe discute : “Que ressent le héros ? Pourquoi ?” et partage un souvenir personnel.
4. À la dernière carte, on propose une fin alternative en choisissant une émotion différente pour le personnage.
Cette activité ludique pour travailler les émotions associe lecture, jeu et discussion, pour un apprentissage global.
Créer ses propres cartes en collectif, puis les inverser pour inventer de nouvelles histoires.
Utiliser un kamishibaï musical : ajouter des effets sonores.
Encouragez l’écriture spontanée : proposez aux enfants de rédiger une carte supplémentaire pour prolonger l’histoire.
Renforcer l’expression corporelle et la diction en associant mot et geste, pour aider un enfant à reconnaître ses émotions et à les partager.
5–7 ans.
30 cartes “émotion” (joie, colère, tristesse, surprise, fierté…)
Une boîte opaque ou un sac.
15–20 minutes.
1. Disposez les cartes “émotion” face cachée dans la boîte.
2. À tour de rôle, chaque enfant pioche une carte sans la montrer.
3. Il lit discrètement le mot, puis mime l’émotion en combinant posture, gestuelle et expression faciale.
4. Les pairs devinent l’émotion en un mot et donnent un exemple de situation vécue.
5. L’enfant confirme et partage un souvenir lié à ce sentiment.
Cette activité ludique pour travailler les émotions mêle jeu d’acteur et partage d’expériences.
En binôme : l’un mime, l’autre raconte une courte histoire illustrant l’émotion.
Chronométrer chaque mime (30 s) pour ajouter du rythme et du défi.
Valorisez l’intensité modérée du mime : évitez les gestes exagérés qui peuvent gêner la compréhension. Encouragez chacun à utiliser la voix pour enrichir le mime (“Ah !”, “Ouh !”).
Travailler l’abstraction et le raisonnement logique en reliant situations concrètes et mots-émotions, tout en enrichissant le vocabulaire.
6–8 ans.
Un lot de 15 cartes “situation” (cadeau, dispute, chute, réussite…)
Un lot de 15 cartes “émotion” correspondantes.
20 minutes.
1. Mélangez séparément les deux paquets et distribuez-les équitablement.
2. Chaque enfant doit associer une carte “situation” et une carte “émotion” qu’il estime cohérentes.
3. Il explique son choix en décrivant la relation (“Je choisis ‘déception’ pour ‘cadeau cassé’ car…”).
4. Le groupe valide ou propose une autre émotion et argumente.
5. On termine par un tour où chaque élève raconte une anecdote personnelle illustrant son association.
Ce jeu pour enfants sur les émotions stimule la réflexion et développe l’empathie.
Créer des paires “surprises” où l’émotion principale et secondaire se combinent (colère + tristesse).
Transformer en défi “minute” : trouver le maximum d’associations en 60 s.
Relancez les moins timides en leur demandant : “Comment aurais-tu ressenti cela si c’était toi ?” et valorisez la nuance entre émotions proches.
Améliorer la mémoire visuelle et l’apprentissage du vocabulaire émotionnel via un jeu émotionnel classique détourné.
5–7 ans.
24 cartes (12 paires) : un visage exprimant une émotion et le mot écrit correspondant.
15–25 minutes.
1. Disposez toutes les cartes face cachée en grille.
2. Chaque enfant, à son tour, retourne deux cartes.
3. S’il fait correspondre visage et mot, il lit le mot à voix haute et explique le ressenti associé.
4. Sinon, il replace les cartes et c’est au joueur suivant.
5. Le jeu continue jusqu’à épuisement des paires.
Cette activité pour apprendre les émotions combine concentration, mémorisation et verbalisation affective.
Ajouter des cartes “situation” : il faut alors associer image, mot et contexte.
Cap sur la rapidité : enregistrer le temps nécessaire pour trouver toutes les paires.
Proposez de décrire le visage (sourcils, bouche) pour affiner la reconnaissance. Félicitez à chaque réussite pour renforcer la confiance.
Lier le langage écrit et l’expression non-verbale en alignant mots-émotions et visages, pour que l’enfant comprenne ses émotions à travers le jeu.
6–9 ans.
28 dominos : d’un côté un mot-émotion, de l’autre un visage illustré.
20 minutes.
1. Distribuez 4 dominos à chaque joueur, le reste formant la pioche.
2. Un domino est placé au centre : mot ou visage.
3. À tour de rôle, chaque enfant doit poser un domino dont l’une des faces correspond à la face libre du plateau (mot ou visage).
4. Quand il pose un mot, il doit expliquer une situation où il a ressenti cette émotion ; sur un visage, il mime brièvement.
5. Si un joueur ne peut jouer, il pioche un domino. Le premier à se débarrasser de tous ses dominos gagne.
Ce jeu éducatif émotions allie réflexion, partage et empathie.
Domino “quête” : chaque domino comporte un petit défi (chanson, poème, mime).
Version coopérative : tous collaborent pour poser les dominos en un temps limité.
Encouragez la description sensorielle (“j’ai ressenti des papillons dans le ventre quand…”). Gardez un ton bienveillant pour éviter la compétition excessive.
Développer la rapidité de reconnaissance et le vocabulaire émotionnel dans un cadre ludique, idéal comme activité ludique pour travailler les émotions en groupe.
5–8 ans.
Cartons de bingo (4×4 cases) avec mots, visages et situations variés.
Jetons ou crayons pour couvrir les cases.
15–20 minutes.
1. Remettez un carton de bingo et des jetons à chaque enfant.
2. L’animateur annonce à voix haute une émotion, un mot ou une situation liée (ex. “gêne”, “visage triste”, “perdre un jouet”).
3. Les enfants couvrent la case correspondante s’ils l’ont sur leur carton.
4. Le premier à aligner 4 cases (ligne, colonne ou diagonale) crie “Bingo !” et doit décrire brièvement chaque émotion cochée.
5. On recommence autant de manches que souhaité.
Ce jeu pour exprimer ses émotions combine écoute, concentration et partage de vécu.
Bingo sonore : diffusez un son (rire, cri) et nommez l’émotion correspondante.
Bingo en binôme : chacun aide son partenaire à trouver les cases.
Alternez annonces rapides et plus lentes pour varier le challenge. Félicitez aussi les “presque Bingo” pour encourager la persévérance.
Aider les enfants à associer sensations tactiles et émotions, et à développer leur vocabulaire affectif.
4–7 ans.
Boîtes opaques ou sacs (5) : plumes, sable fin, billes lisses, éponge, papier bulle.
20 minutes.
1. Disposez les boîtes numérotées, chacune contenant une texture.
2. À tour de rôle, un enfant, les yeux fermés, plonge la main dans une boîte et décrit la sensation (doux, rugueux, frais).
3. Il associe ensuite cette sensation à une émotion (plumes = légèreté = joie ; papier bulle = craquement = surprise).
4. Les pairs valident l’émotion et partagent un moment où ils ont ressenti cette sensation.
Boîtes “mystère” : mélangez deux textures pour nuancer l’émotion (sable + glaçon = inconfort + curiosité).
Jeu chronométré : identifier texture et émotion en moins de 30 secondes.
Posez des questions ouvertes pour comprendre ses émotions à travers le jeu : “Qu’as-tu ressenti dans ta main, et pourquoi cela t’a-t-il fait penser à la peur ?” Insistez sur le vocabulaire précis pour enrichir l’expression affective.
Explorer le lien entre rythme, mélodie et ressenti émotionnel pour développer l’écoute affective.
5–8 ans.
Extraits musicaux courts (30 s) variés : gai, lent, dissonant, apaisant
Ardoises et feutres effaçables.
15–20 minutes.
1. Présentez un extrait sans contexte visuel.
2. Les enfants écoutent puis inscrivent sur leur ardoise l’émotion ressentie (colère, tranquillité, excitation).
3. Chaque élève explique son choix : “Le rythme rapide m’a rendu nerveux, j’ai pensé à la peur.”
4. Discussion collective : comparer les jeux émotionnels auditifs et les ressentis divergents.
“Blind test émotionnel” : deviner l’émotion avant la fin de l’extrait.
Créer en groupe une courte composition à partir d’une humeur choisie (joie, tristesse).
Utilisez ce jeu pour apprendre les émotions pour montrer que chacun perçoit la musique différemment. Encouragez la formulation de phrases complètes et le partage d’anecdotes personnelles pour renforcer l’empathie et la confiance.
Associer couleurs et émotions pour aider les enfants à mieux exprimer leurs sentiments via le graphisme.
4–6 ans.
Feuilles blanches ou grand format, craies grasses ou peinture gouache, palette de 6–8 couleurs vives.
25 minutes.
1. Chaque enfant choisit librement une émotion à représenter (colère, calme, excitation).
2. À l’aide des craies ou de la peinture, il réalise un dessin abstrait associant formes et couleurs.
3. Une fois terminé, il présente son œuvre en expliquant : “J’ai utilisé du rouge vif pour la colère, parce que ça brûle comme mon cœur.”
4. Les camarades réagissent, nomment l’émotion perçue et partagent un souvenir coloré lié à leur expérience.
Palette surprise : limite de trois couleurs imposées pour nuancer la créativité.
Collage : intégrer des morceaux de papier coloré pour un jeu créatif plus texturé.
Mettez l’accent sur la liberté d’expression plutôt que sur le réalisme. Utilisez cette activité pour apprendre les émotions comme support pour discuter des couleurs dans la vie quotidienne : “Quelle couleur te met en joie quand tu la vois ?”
Faire le lien entre olfaction, mémoire affective et émotion pour enrichir le vocabulaire sensoriel.
6–9 ans.
Flacons opaques contenant des extraits (vanille, citron, menthe, pin, chocolat)
Étiquettes vierges et stylos.
20–25 minutes.
1. Chaque enfant sent un flacon sans voir l’étiquette.
2. Il note sur sa feuille l’émotion évoquée et, à l’oral, raconte un souvenir associé (fête, goûter, balade).
3. On révèle l’odeur et discute : “Aviez-vous deviné le citron ? Pourquoi l’avez-vous associé à l’énergie ou à la colère ?”
4. Le groupe échange sur les différences de perception, illustrant la richesse des jeux pour exprimer ses émotions via l’odorat.
Jeu “match” : associer parfum et mot-émotion sur des cartes.
Ajouter un défi “création” : composer un mini-collage ou un haïku inspiré de l’odeur.
Rappelez la règle d’écoute active : laisser chacun s’exprimer sans jugement. Utilisez cette activité ludique pour travailler les émotions pour souligner combien nos sens alimentent notre monde affectif.
Combiner expression vocale et corporelle pour explorer le ton, le souffle et l’émotion.
5–7 ans.
Ballons colorés (1 par enfant), marqueurs indélébiles.
15 minutes.
1. Chaque enfant gonfle un ballon et y dessine un visage correspondant à une émotion (sourire, larmes, sourcils froncés).
2. À tour de rôle, il souffle sur le ballon pour faire vibrer l’air, modulant le son (grave pour la colère, aigu pour la joie).
3. Puis il décrit à haute voix l’émotion et explique pourquoi il a choisi ce visage.
4. Le groupe devine l’émotion d’après le son et le dessin, puis partage un moment où ce son lui est familier.
Ballon “chuchoté” : murmurer une phrase en lien avec l’émotion.
“Duet émotionnel” : deux enfants combinent leurs ballons pour créer un dialogue sonore.
Insistez sur le respect du volume sonore pour préserver l’écoute collective. Encouragez la nuance : “Qu’est-ce qui change si tu souffles doucement plutôt que fort ?”
Développer l’empathie et la cohésion de groupe en ressentant physiquement le soutien mutuel à travers une corde partagée.
6–9 ans.
Une corde souple d’environ 5 m, marqueurs de sol pour délimiter un cercle.
15–20 minutes.
1. Les enfants forment un grand cercle et tiennent la corde à deux mains, bras tendus.
2. L’animateur annonce une émotion (tristesse, joie, peur, fierté) et raconte un court scénario.
3. À chaque émotion évoquée, les élèves resserrent ou relâchent la corde en synchronie, symbolisant leur réaction collective.
4. Ensuite, chacun partage à haute voix un souvenir lié à cette émotion, pendant que la corde bouge doucement.
5. On alterne plusieurs émotions pour observer les variations de pression et discuter de la façon dont nos ressentis s’influencent mutuellement.
Ajouter un défi : réaliser un cercle concentrique plus petit sans lâcher la corde.
Jouer en silence, uniquement à l’écoute des mouvements.
Insistez sur l’importance de l’écoute active et du respect du rythme de chacun pour comprendre ses émotions à travers le jeu. Félicitez la qualité de coopération plutôt que l’exécution parfaite.
Renforcer la communication bienveillante et la reconnaissance des émotions positives en s’échangeant des “bulles” verbales.
5–8 ans.
Cerceaux ou cercles dessinés au sol (1 par enfant), étiquettes de couleur portant des mots doux (merci, bravo, courage, partage).
15 minutes.
1. Chaque élève se place dans son “bullespace” circulaire.
2. À tour de rôle, on choisit un camarade et prononce un mot-doux ou un compliment qu’on “envoie” sous forme de bulle imaginaire.
3. Le destinataire attrape la bulle, la lit à voix haute puis la dépose dans sa bulle au sol.
4. Après un tour complet, chaque enfant relit toutes les bulles reçues et partage l’émotion ressentie (fierté, gratitude, joie).
5. On termine par une discussion : “Comment ces bulles ont-elles influencé ton humeur aujourd’hui ?”
Utiliser un ballon léger que l’on se lance pour matérialiser la bulle.
Ajouter des cartes “émotion” pour enrichir le vocabulaire.
Valorisez chaque prise de parole, même timide, pour encourager les plus réservés. Ce jeu pour développer l’empathie chez les enfants instaure un climat de confiance et de bienveillance.
Allier réflexion collective et apprentissage du vocabulaire émotionnel en reconstituant un grand puzzle d’émotions.
6–10 ans.
Un dessin grand format divisé en 16 pièces découpées : un mot-émotion ou un visage illustré sur chaque pièce.
20–25 minutes.
1. Les élèves forment deux équipes autour de la table de puzzle.
2. Chaque équipe choisit une pièce et doit expliquer à voix haute l’émotion qui y figure avant de la poser.
3. Les adversaires valident ou proposent une nuance (“colère” vs “frustration”).
4. Lorsqu’une équipe ajoute une pièce, tous observent la progression de l’image globale.
5. Une fois le puzzle complété, on analyse collectivement la fresque : “Quelles émotions dominent ? Pourquoi ?”
Inverser rôles : une équipe pose, l’autre décrit une situation liée à l’émotion.
Ajouter des pièces “défi” : chaque coin contient une question de débat (ex. “Comment apaiser la colère ?”).
Encouragez les élèves à argumenter leurs choix d’association mot-image. Utilisez cette activité ludique pour travailler les émotions pour renforcer la cohésion et le langage affectif.
Associer activité physique et reconnaissance rapide d’émotions, tout en favorisant l’esprit d’équipe.
5–9 ans.
Cartes “émotion” (joie, peur, surprise…), deux plots pour marquer le relais, chronomètre.
15 minutes.
1. Les enfants sont en deux équipes formant un relais.
2. Le premier coureur prend une carte émotion au plot de départ, court jusqu’au second plot, mime l’émotion en 10 secondes puis court revenir.
3. Le suivant nomme l’émotion mimée, explique une situation vécue, puis part à son tour.
4. L’équipe qui termine le relais en premier, avec toutes les émotions correctement nommées, gagne.
5. On débriefe : chaque joueur partage ce qui lui a paru le plus difficile ou amusant.
Chrono inversé : c’est l’équipe la plus lente mais la plus juste qui gagne.
Ajouter des obstacles physiques pour pimenter le parcours.
Rappelez l’importance de l’écoute active pour reconnaître les émotions du partenaire. Ce jeu pour exprimer ses émotions en mouvement aide à l’ancrage corporel du vocabulaire affectif.
Favoriser la co-construction de solutions empathiques face à un conflit ou une émotion forte, inspiré du théâtre de l’opprimé.
7–11 ans.
Scène improvisée (espace dégagé), cartes “situation” (conflit, peur, exclusion…).
25–30 minutes.
1. Un groupe de 3–4 enfants joue une courte scène illustrant une émotion ou un conflit sans fin.
2. Les spectateurs, munis de craies, interviennent en montant sur scène pour proposer un changement de comportement plus empathique.
3. On rejoue la scène avec la nouvelle intervention, jusqu’à trouver plusieurs alternatives positives.
4. Après chaque itération, on discute des stratégies retenues et de leur impact sur le ressenti des personnages.
Rôles inversés : les spectateurs deviennent acteurs et vice versa.
Intégrer des marionnettes pour plus de distance émotionnelle.
Encouragez l’usage de questions ouvertes : “Qu’est-ce que tu ressentirais si… ?” pour aider l’enfant à verbaliser. Ce jeu éducatif émotions met au cœur la recherche de solutions bienveillantes.
Exprimer visuellement ses émotions en associant couleurs, formes et sensations corporelles, pour un jeu créatif immersif.
5–8 ans.
Feuilles A3, peintures gouache ou aquarelle, pinceaux larges, gobelets d’eau.
30 minutes.
1. Chaque enfant choisit une émotion à exprimer (colère, apaisement, excitation).
2. Il réfléchit deux minutes aux couleurs et aux gestes (coup de pinceau rapide, cercle doux).
3. Pendant 20 minutes, il peint en laissant libre cours à sa gestuelle, sans contrainte de réalisme.
4. Chaque élève présente son œuvre et explique son choix de couleurs et de mouvements.
5. Le groupe devine l’émotion et partage un moment où il a ressenti un élan similaire.
Peinture collective : une grande toile où chaque élève ajoute sa zone émotionnelle.
Utiliser des pastels gras pour une texture différente.
Insistez sur la démarche plutôt que le résultat esthétique. Cet atelier d’activités pour apprendre les émotions encourage l’introspection et la créativité.
Travailler l’expression symbolique en assemblant images et mots pour représenter un sentiment, renforçant le vocabulaire affectif.
6–9 ans.
Magazines et journaux, ciseaux, colle, feuilles cartonnées, étiquettes mots (joie, solitude, surprise…).
30 minutes.
1. Chaque enfant choisit une émotion parmi celles proposées.
2. Il découpe images et mots dans les magazines pour illustrer son sentiment sur une feuille cartonnée.
3. Une fois le collage terminé, il présente son panneau, explique la signification de chaque élément et le lien avec l’émotion.
4. Les pairs commentent et formulent des questions : “Pourquoi ce paysage pour la mélancolie ?”
5. On accroche ensuite tous les collages pour créer une exposition collective.
Collage numérique sur tablette pour diversifier les supports.
Atelier en binômes : chaque duo fusionne deux émotions pour un collage mixte.
Encouragez la prise de recul critique : “Qu’est-ce qui, dans ton collage, transmet le mieux la peur ?” Cette activité ludique pour travailler les émotions mobilise le regard et l’expression créative.
Utiliser la pâte à modeler pour donner forme aux émotions et développer le langage sensoriel.
5–7 ans.
Pâte à modeler de plusieurs couleurs, tapis de protection.
20 minutes.
1. Proposez aux enfants une liste de cinq émotions à choisir.
2. Chacun modèle une forme abstraite ou figurative symbolisant son émotion (un volcan pour la colère, une spirale pour l’anxiété).
3. Lorsqu’ils ont terminé, chaque élève décrit sa création et explique pourquoi la forme et la couleur reflètent l’émotion choisie.
4. Le groupe partage à son tour un souvenir ou une sensation liée à cette forme.
Challenge “minute” : réaliser un modèle en 60 s pour travailler l’intuition.
Atelier en duo : l’un modèle, l’autre décrit à haute voix le ressenti.
Valorisez la diversité des formes et des approches. Ce jeu pour enfants sur les émotions tactile renforce le lien entre corps, matière et affectivité.
Combiner narration et dessin pour structurer un parcours émotionnel en trois étapes : situation, réaction, résolution.
7–10 ans.
Carnets ou feuilles blanches format A4, feutres, crayons de couleur.
30 minutes.
1. Chaque élève dessine une bande dessinée en trois cases :
• Case 1 : Situation déclenchante
• Case 2 : Réaction émotionnelle
• Case 3 : Solution ou gestion de l’émotion
2. Il intègre un personnage et nomme clairement l’émotion vécue.
3. Après le dessin, chaque enfant présente sa BD au groupe, en lisant le court dialogue.
4. Le public commente l’efficacité narrative et propose des alternatives.
BD collective : chaque élève dessine une case, puis on relie les histoires.
Version numérique : créer la BD sur tablette.
Insistez sur la clarté du texte et la cohérence du scénario. Cette activité pour apprendre les émotions développe à la fois la créativité et les compétences en récit.
Faire dialoguer sons et émotions en créant un très court morceau musical pour exprimer un sentiment précis.
6–9 ans.
Instruments simples (tambourins, maracas, xylophone), enregistreur ou smartphone pour capturer la performance.
20–25 minutes.
1. Chaque élève choisit une émotion (joie, mélancolie, excitation).
2. Par petits groupes, ils expérimentent différents rythmes et intensités pour traduire l’émotion.
3. Après quelques répétitions, chaque groupe joue son court morceau devant les autres.
4. Les auditeurs devinent l’émotion, commentent le timbre, le rythme et l’intensité sonore.
5. On termine par un échange sur la façon dont la musique influence notre humeur.
Ajout d’une narration parlée ou chantée pour renforcer l’ambiance.
Composition collective : chaque groupe ajoute sa partie à une suite de 30 s.
Rappelez l’importance de l’écoute et du respect des autres musiciens. Ce jeu émotionnel musical montre comment le son peut devenir un vecteur puissant d’expression affective.
Grâce à ces 30 jeux sur les émotions, vous disposez d’un éventail complet d’activités pour apprendre les émotions, de jeux pour exprimer ses émotions et de jeux pour développer l’empathie chez les enfants. À travers le jeu éducatif émotions, votre groupe enrichira son vocabulaire affectif, apprendra à gérer ses ressentis et renforcera sa cohésion. Alors, à vos jeux : chaque émotion est désormais une porte ouverte vers la compréhension de soi et des autres !